Jeûner est une obligation
C'est une obligation pour tous les musulmans capables, de jeûner pendant le mois sacré du Ramadan. Le Saint Coran le dit clairement.
« O les croyants! On vous a prescrit as-Siyâm comme on l'a prescrit à ceux d'avant vous, ainsi atteindrez-vous la piété, pendant un nombre déterminé de jours. »[2:184]
«(Ces jours sont) le mois de Ramadan au cours duquel le Coran a été descendu comme guide pour les gens, et preuves claires de la bonne direction et du discernement. Donc, quiconque d'entre vous est présent en ce mois, qu'il jeûne! » [2:185]
Nous comprenons à travers cela que le jeûne est une obligation non seulement pour la communauté du Prophète (s.a.w) mais aussi pour ceux qui ont vécu avant.
Pourquoi Dieu a-t'il choisit particulièrement le mois du Ramadan en laissant les autres mois ?
Dieu répond à cette question dans le verset vu ci-dessus.
Ce mois est supérieur aux autres parce que le Saint Coran a été descendu ce mois-ci pour l'humanité. Dieu souligne que ce mois-ci a été choisi pour cette raison.
Nous pouvons comprendre le mérite du Saint Coran par cela. Nous devons augmenter notre lien avec le Saint Coran sans penser que notre devoir s'arrête à jeûner seulement. Surtout, il faut faire un effort pour comprendre le Saint Coran pendant le mois sacré du Ramadan.
Pourquoi le mois du Ramadan a été choisi ?
Pourquoi Dieu a-t'il choisit particulièrement le mois du Ramadan en laissant les autres mois ?
Dieu répond à cette question dans le verset vu ci-dessus.
Ce mois est supérieur aux autres parce que le Saint Coran a été descendu ce mois-ci pour l'humanité. Dieu souligne que ce mois-ci a été choisi pour cette raison.
Nous pouvons comprendre le mérite du Saint Coran par cela. Nous devons augmenter notre lien avec le Saint Coran sans penser que notre devoir s'arrête à jeûner seulement. Surtout, il faut faire un effort pour comprendre le Saint Coran pendant le mois sacré du Ramadan.
Le but du jeûne
Pourquoi faut-il jeûner ? Beaucoup répondent différemment à cette question.
Certains disent que c'est pour que les riches ressentent la difficulté de la faim.
Ni le Prophète (s.a.w), ni Allah n'ont dit que c'est pour éprouver la faim. Ce n'est que leur imagination.
Si la raison était de subir la faim, le jeûne aurait été uniquement prescrit pour les riches. Il aurait fallu annoncer que le jeûne n'est pas obligatoire pour celui qui vit quotidiennement affamé. De plus, les riches ressentent la faim même sans jeûner.
Ils mangent bien parce qu'ils ont faim. Les hommes comme tous les animaux ressentent la faim. Donc, cette raison est inexacte. D'autres disent que le but du jeûne est de maintenir une bonne santé. Ni Allah, ni le Prophète (s.a.w) n'ont dit que le corps sera en bonne santé en jeûnant. Si telle était la raison, Dieu aurait-il dit aux malades de rattraper dans d'autres jours ? Ce sont les malades qui ont besoin d'avoir une bonne santé. Il n'est pas juste que les malades soient privés du jeûne si le jeûne serait un remède. Donc, donner cette raison pour jeûner est aussi incorrect.
Certaines personnes peuvent guérir grâce à cela. Les personnes atteintes d’ulcère peuvent voir leur maladie s'aggraver à cause de cela. Donc, il ne faut pas gâcher le jeûne en donnant des explications vaines pour une adoration accomplit dans le but d'obtenir la satisfaction de Dieu. Allah explique lui même la raison de l'obligation du jeûne. Il n'y a aucune autre raison que celle-là. Dans le verset cité ci-dessus, Dieu souligne : « ainsi atteindrez-vous la piété ». En jeûnant, on obtient la piété. Acquérir la piété est la seule raison donné par Dieu. Nous, nous privons de notre nourriture pendant la journée parce qu'Allah nous la ordonné. Lorsque nous sommes seuls chez nous, nous avons faim. La nourriture est là chez nous, personne ne le saurait si nous la mangeons. Cependant, nous ne mangeons pas. Nous ne mangeons pas parce qu'Allah nous la ordonné. Nous ne mangeons pas car nous savons que même si personne nous regarde, Allah nous observe. Nous, qui évitons de manger notre propre nourriture même lorsque personne nous regarde, nous devons croire qu'Allah nous regarde même hors du mois du Ramadan. Lorsque nous voulons commettre une chose harâm, nous devons nous rappeler que nous avions évité de manger la nourriture halal par crainte de Dieu. C'est cette exercice de spiritualité qu'est la seule raison de l'obligation du jeûne. Le Prophète (s.a.w) explique cela.
Certains disent que c'est pour que les riches ressentent la difficulté de la faim.
Ni le Prophète (s.a.w), ni Allah n'ont dit que c'est pour éprouver la faim. Ce n'est que leur imagination.
Si la raison était de subir la faim, le jeûne aurait été uniquement prescrit pour les riches. Il aurait fallu annoncer que le jeûne n'est pas obligatoire pour celui qui vit quotidiennement affamé. De plus, les riches ressentent la faim même sans jeûner.
Ils mangent bien parce qu'ils ont faim. Les hommes comme tous les animaux ressentent la faim. Donc, cette raison est inexacte. D'autres disent que le but du jeûne est de maintenir une bonne santé. Ni Allah, ni le Prophète (s.a.w) n'ont dit que le corps sera en bonne santé en jeûnant. Si telle était la raison, Dieu aurait-il dit aux malades de rattraper dans d'autres jours ? Ce sont les malades qui ont besoin d'avoir une bonne santé. Il n'est pas juste que les malades soient privés du jeûne si le jeûne serait un remède. Donc, donner cette raison pour jeûner est aussi incorrect.
Certaines personnes peuvent guérir grâce à cela. Les personnes atteintes d’ulcère peuvent voir leur maladie s'aggraver à cause de cela. Donc, il ne faut pas gâcher le jeûne en donnant des explications vaines pour une adoration accomplit dans le but d'obtenir la satisfaction de Dieu. Allah explique lui même la raison de l'obligation du jeûne. Il n'y a aucune autre raison que celle-là. Dans le verset cité ci-dessus, Dieu souligne : « ainsi atteindrez-vous la piété ». En jeûnant, on obtient la piété. Acquérir la piété est la seule raison donné par Dieu. Nous, nous privons de notre nourriture pendant la journée parce qu'Allah nous la ordonné. Lorsque nous sommes seuls chez nous, nous avons faim. La nourriture est là chez nous, personne ne le saurait si nous la mangeons. Cependant, nous ne mangeons pas. Nous ne mangeons pas parce qu'Allah nous la ordonné. Nous ne mangeons pas car nous savons que même si personne nous regarde, Allah nous observe. Nous, qui évitons de manger notre propre nourriture même lorsque personne nous regarde, nous devons croire qu'Allah nous regarde même hors du mois du Ramadan. Lorsque nous voulons commettre une chose harâm, nous devons nous rappeler que nous avions évité de manger la nourriture halal par crainte de Dieu. C'est cette exercice de spiritualité qu'est la seule raison de l'obligation du jeûne. Le Prophète (s.a.w) explique cela.
Selon Abu Hurayra (r.a), l'Envoyé de Dieu (s.a.w) a dit : « Celui qui ne renonce ni à dire des mensonges, ni à pratiquer des faussetés, Dieu n'a nul besoin qu'il se prive de boire ou de manger. » [Bukhari 1903, 6057]
On explique ici que le but du jeûne n'est pas de ressentir la faim. On explique aussi comment l'exercice du jeûne doit nous changer. Il ne faut pas oublier que si ce que l'on a apprit pendant le jeûne ne nous empêche pas de mentir ou de nous éloigner des péchés, ce jeûne ne sera pas valide. Le Prophète (s.a.w) nous a recommandé de ne pas se confronter face à quelqu'un qui voudrait nous attaquer lorsque l'on est en état de jeûne.
« Quand le jour est venu pour l'un de vous de jeûner, qu'ils s'abstienne de propos indécents, qu'il ne se dispute pas. Si quelqu'un l'injurie ou l'attaque, qu'il dise : Je jeûne. » [Bukhari 1904]
Nous comprenons de cela que le jeûne est un entraînement spirituel. Nous ne pouvons atteindre le but du jeûne que si nous ressentons cela. Si les personnes ayant jeûné en s’entraînant pendant 30 jours font la queue dans les salles de cinéma dès que le jeûne du mois du Ramadan est fini, nous pouvons dire d'eux qu'ils sont restés sans manger ni boire mais nous ne pouvons pas dire qu'ils ont jeûné. Cela veut dire que nous n'avons rien retenu si notre situation est la même qu'avant le Ramadan. Donc, nous devons être attentif à ce que cette situation ne se produise pas. Les récompenses du jeûne dans l'au-delà Nous nous entraînons grâce au jeûne dans ce bas-monde. Qu'auront-nous d'Allah grâce à cela ? Le Prophète (s.a.w) a expliqué que les récompenses seront meilleures que pour les autres bonnes œuvres.
Le Messager d'Allah (s.a.w) a dit : « La bonne action vaut dix, à sept cent multiples. Allah a dit : ...sauf le jeûne qui est à Moi et que Je rétribue Seul. Le jeûne est un bouclier. » [Muslim 2707]
On comprend de cela que le jeûne apporte plus de récompenses que les autres adorations.
Abû Hurayra (r.a) rapporte que le Prophète (s.a.w) a dit : « J'en jure par Celui qui tient l'âme de Muhammad entre Ses mains, le relent de la bouche du jeûneur est un parfum plus agréable à Dieu que l'odeur du musc. » [Bukhari 1904, 1894]
Abû Hurayra (r.a) rapporte que le Prophète (s.a.w) a dit : « Celui qui jeûne a deux joies : celle de la fin du jeûne et, s'il meurt, celle de rencontrer son Seigneur muni de son jeûne. » [1904]
« Lorsqu'ils verront leur Seigneur, les jeûneurs seront joyeux » veut dire que Dieu fera en sorte qu'ils seront heureux. Quels autres bienfaits pourraient demander ceux qui ont une croyance irréversible ?
D'après Abû Hurayra (r.a), le Prophète (s.a.w) a dit : Quiconque jeûnera pendant le Ramadan et le fera avec une foi sincère et en escomptant (la récompense divine), ses fautes passées lui seront pardonnées. » (Bukhari 38, 1901, 2014]
Il n'existe personne qui ne commet pas de péchés. Ce n'est pas simple de se faire pardonner tous les péchés ! Avec peu de bonnes actions, on peut obtenir beaucoup de bienfaits, c'est pourquoi il faut beaucoup s’intéresser pour jeûner.
Les exceptions du jeûne
Même si le jeûne reste une obligation, certains sont dispensés du jeûne. Il y a deux sortes d'exceptions : ceux qui sont dispensés temporairement et ceux qui sont dispensés définitivement.
Ceux qui sont dispensés temporairement doivent rattraper les jours non jeûnés du Ramadan dans d'autres mois. Ceux qui sont dispensés définitivement ne sont pas obligés de les rattraper d'autres mois. Il leur suffit de nourrir un pauvre pour chaque jeûne.
1/ Les personnes âgées :
Ils sont définitivement dispensés. Ils ne seront pas capables de jeûner dans le futur en raison de leur vieillesse. Ils peuvent délaisser le jeûne. Ils doivent donner la compensation.
Allah, dit :"Mais pour ceux qui ne pourraient le supporter qu’(avec grande difficulté), il y a une compensation : nourrir un pauvre" (Coran 2/184).
Interprétant ce verset, Ibn 'Abbas, (r.a) a dit : "Ceci n'a pas été changé entièrement. Ce verset a été révélé en faveur des hommes et des femmes âgés qui ne supportent pas la difficulté du jeûne. Ceux-ci sont autorisés à s'abstenir du jeûne, à condition de nourrir un pauvre en compensation de chacun des jours non jeûnés" [Bukhari 4505]
Pour avoir l'explication complète, il faut d'abord comprendre le sens du verset d'Ibn Abbâs (r.a). Lorsque le jeûne a été ordonné au début, il a été ordonné avec une dérogation. Cette dérogation était que ceux qui étaient capables de jeûner pouvaient le faire s'ils le voulaient, sinon ils pouvaient délaisser et nourrir un pauvre à la place. Même ceux qui étaient en bonne santé, au lieu de jeûner, pouvaient donner à manger aux pauvres. Puis, cette dérogation a été abrogé après que le verset « quiconque d'entre vous est présent en ce mois, qu'il jeûne! » a été descendu. C'est ainsi que l'ordre de jeûner obligatoirement fût imposé à ceux qui sont capables. C'est ce que souligne Ibn Abbâs (r.a). Ibn Abbâs (r.a) précise que même si la loi a été abrogé pour ceux qui sont capables, en ce qui concerne les personnes âgées, la loi est inchangé. Que donner pour le pauvre ? Combien donner ? Ni Allah, ni le Prophète (s.a.w) n'ont définit la quantité. C'est logique de n'avoir pas donné de quantité puisque chaque pays a chaque façon de manger. Il n'a pas été précisé à ce sujet vu que chaque endroit doit donner selon ses habitudes. De plus, il se peut que dans certains endroits, il y a une habitude de manger trois fois par jour. Il se peut que dans certains endroits il y a deux repas par jour. Ou encore l'habitude de manger une fois par jour. Nourrir un pauvre par jour ne serait possible que pour les gens aisés et ceux qui ont les moyens. Dans la société, ceux qui ne peuvent pas sont peu nombreux. Que doivent ils faire ? Il n'y a rien à faire.
« Nous n'imposons à une âme que selon sa capacité. » [6:152, 7:42, 23:62, 2:286, 65:7, 2:223]
Lorsqu'un compagnon du Prophète (s.a.w) vient le voir en ayant rompu le jeûne volontairement, le Prophète (s.a.w) ayant vu qu'il n'a pas de compensation, lui a donné une dérogation. (Ce hadith se trouve dans le chapitre « La compensation de l'annulation du jeûne ».
D’après le verset ci-dessus et ce hadith, ceux qui ne peuvent donner aux pauvres et qui ne peuvent pas jeûner n'ont pas de compensation. Ils ne seront pas coupables devant Dieu.
Ayant jeûné continuellement lorsqu'ils étaient en bonne santé, Allah leur donnera la récompense du jeûne même lorsqu'ils ne jeûnent plus à cause de leur vieillesse.
Anas (r.a) a dit : « Nous étions en expédition lorsque le Prophète (s.a.w) dit : « Il y a des gens demeurés derrière nous à Médine, qui cependant nous ont accompagnés dans tous les défilés ; ce sont ceux qu'une excuse valable a retenus loin de notre expédition. » [Bukhari 2838, 4423]
Ce hadith explique comment Allah est miséricordieux envers son serviteur. On comprend d'après cela qu'Allah les récompensera pour leur bonne intention même s'ils ne jeûnent plus à cause de leur vieillesse.
La vieillesse n'est pas seulement une question d'âge. Certains sont en pleine forme à l'âge de 80 ans. D'autres, déjà à 60 ans deviennent faibles. Ils seront exceptés du jeûne que si la vieillesse et l'incapacité du jeûne coïncident en même temps. Il ne faut pas croire que l'âge permet de ne pas jeûner.
2/Les malades
Il y a deux catégories de malades. Ceux qui sont atteints de maladie incurable comme le cancer. Et ceux qui peuvent guérir de leur maladie.
Ceux qui sont atteints de maladie curable peuvent rattraper les jours non jeûnés d'autres jours après leur guérison.
« Quiconque d'entre vous est malade ou en voyage, devra jeûner un nombre égal d'autres jours. » [2:184]
Les malades ne doivent pas se rendre en difficulté, ils doivent accepter la dérogation qu'Allah leur a donné ! Allah ne comptabilisera pas leur actes comme une bonne œuvre si ceux-là jeûnent dans une situation critique où en état d'aggravation de leur maladie. Ce sera considéré comme une exagération. Si c'était un geste hautain, Allah ou le Prophète (s.a.w) l'aurait dit. Il n'est pas dit au sujet des malades comme pour les voyageurs de jeûner d'autres jours.
Les personnes atteintes de maladies incurables ne peuvent pas jeûner d'autres jours vu que leurs maladies risquent de s'empirer. Il n'y a pas de hadith direct à leur sujet pour dire qu'il faut donner en compensation de leur jeûne à nourrir un pauvre.
Certains savants disent qu'étant donné que leur situation ressemble à celle des personnes âgées, ils doivent nourrir un pauvre. Comme il n'y a pas de hadith direct, nous pouvons accepter de le faire sans obligation.
3/Les voyageurs
Allah a allégé aux voyageurs. « Quiconque d'entre vous est malade ou en voyage, devra jeûner un nombre égal d'autres jours. » [2:184]
C'est une dérogation temporaire vu que le voyage est une chose qui ne dure que quelques jours. Il y a plusieurs informations sur la dérogation du jeûne des voyageurs. Nous devons les savoir. Nous ne devons pas croire que les voyageurs sont seulement ceux qui prennent le train ou les moyens de transport. Le Prophète (s.a.w) a considéré d'autres personnes dans la liste des voyageurs. Une personne se trouve dans sa propre ville. Elle décide de partir de chez son lieu à 10 heures du matin. Elle sera considéré comme voyageur.
D'après Ubayd bin Ubayr (r.a): « J 'ai navigué pendant le mois de Ramadan avec Abu Basra El Ghafary, le navire était encore dans le port du Fustat, alors il a arrangé ses bagages et préparé son repas, il m'a dit: «approche-toi». Je lui ai répondu: «Mais nous sommes encore dans la ville!». Donc, Abu Basra a dit «Est-ce que tu refuses la tradition du Messager de Dieu ? » [Ahmad 25974, Abû Dâwud 2059]
Même si une personne n'a pas entamé son voyage, s'il se prépare à voyager, il sera considéré comme voyageur. D'après ce hadith, on peut comprendre qu'il acquiert lui aussi les dérogations du voyageur. Une personne voyage en état de jeûne. Il a la possibilité de rompre son jeûne. Il ne sera pas fautif.
Jâbir (r.a) rapporte : « L'année de la conquête, durant le Ramadan, le Prophète (s.a.w) se dirigea vers La Mecque. Jusqu'à Kura al Ghamîm, il jeûna et les gens en firent autant. Ensuite, il réclama un vase d'eau qu'il leva pour que les gens le voient, et il but. Suite à cela, on lui dit : « Certains ont continué à jeûner ! Il répliqua : « Ceux-là sont les transgresseurs ! Ceux-là sont les transgresseurs ! » [Muslim 2610]
Certains savants disent que si l'on voyage en ayant jeûné le mois de Ramadan , il ne faut pas rompre le jeûne. Ce hadith est contraire à leurs arguments. C'est pourquoi ils essayent de donner une nouvelle explication afin de maintenir leur thèse. Leur explication est que le Prophète (s.a.w) a dû jeûner pendant le voyage. Il n'aurait pas rompu le jeûne s'il avait entamé à Médine. Cette explication est complètement incorrect. Si l'on observe le début du hadith, on comprend clairement qu'il est parti en état de jeûne. Il n'y a pas lieu pour dire qu'il a entamé son jeûne en milieu de son voyage d’après le début de ce hadith. De plus, « Kura al Ghamîm » est un endroit proche de Médine. Ce lieu n'est pas situé si loin pour que le Prophète (s.a.w) campe une nuit après être parti de Médine. C'est une distance proche où il est possible de venir à l'heure d'asar. Donc, il n'y a pas de doute sur le fait que le Prophète (s.a.w) fût parti en état de jeûne. Donc, qu'il s'agit pendant le voyage où celui entamé avant le départ, dans les deux, il est admit de rompre volontairement le jeûne, c'est logique. Ne pas jeûner pendant le voyage est-il une obligation ? Ou une permission ? Dans le hadith cité plus haut, le Prophète (s.a.w) dit à propos des gens qui refusaient de rompre leur jeûne qu'ils sont fautifs. C'est pourquoi certains disent qu'il est obligatoire de ne pas jeûner durant le voyage. Il est vrai que cet argument est justifié d'après ce hadith. Cependant, on s'aperçoit d'après d'autres preuves que nous ne pouvons pas juger ainsi.
Hamza Ibn-Amr (r.a) qui jeûnait beaucoup a demandé au Messager d’Allah (s.a.w) :« Puis-je jeûner lorsque je suis en voyage ? » Le Prophète (s.a.w) lui a répondu : « jeûne si tu le veux, et mange si tu le veux. » [Bukhari 1943]
Qaza'a rapporte « J'allai trouver Abû Saïd al Kudri (r.a) qui était entouré par une foule de gens. Lorsqu'ils le quittèrent, je parlai : « Je ne t'interrogeais guère au sujet de ce sur quoi ceux-ci t'ont questionné. » Je l'interrogeais sur le jeûne en voyage. Il répondit : « Alors que nous jeûnions, nous voyageâmes avec le Prophète (s.a.w) vers la Mecque. Nous fîmes une halte et le Prophète (s.a.w) dit :Vous approchez certes de votre ennemi et manger vous procurera plus de force. » . C'était une dispense. Alors certains d'entre nous jeûnèrent et d'autres mangèrent. Nous fîmes une autre halte et il dit : « Vous rencontrerez votre ennemi au matin et manger vous procurera plus de force. Alors, faîtes le ! ». C'était un impératif dons nous mangeâmes. J'ai constaté que par la suite, nous jeûnions en voyage avec le Prophète (s.a.w). [Muslim 2624]
Abu Saïd al Kudri (r.a) explique la suite du même voyage dans laquelle le Prophète (s.a.w) dit des personnes qui continuaient leur jeûne qu'ils sont fautifs. Il dit qu'après cela ils ont jeûné dans plusieurs voyages. Si jeûner pendant le voyage était un péché, il n'aurait pas jeûné pendant les voyages avec le Prophète (s.a.w) . De plus, dans la suite de ce hadith, nous voyons que certains compagnons jeûnaient. Ces hadiths expliquent que délaisser le jeûne pendant le voyage est une permission et non une obligation. Alors, Pourquoi le Prophète (s.a.w) a dit de ceux qui continuaient leur jeûne qu'ils sont fautifs ? Le Prophète (s.a.w) a demandé de l'eau et bût après l'avoir montré à tout le monde. Après avoir vu cela, suivre la sunna serait le comportement correct. Le Prophète (s.a.w) a certainement voulu dire qu'ils sont fautifs s'ils ne suivaient pas le geste qu'il vient de faire en ne lui donnant pas d'importance . C'est en comprenant de cette façon que cela ne contredira pas les autres hadiths.
Hamza bin Amr (r.a) rapporte « Ô Messager d'Allah ! Je me sens de taille à jeûner en voyage, dois-je le faire ? » Le Messager d'Allah répondit : « C'est une dispense de la part d'Allah. Quiconque la prend agit bien, mais nul grief à l'égard de celui qui préfère jeûner ». [Muslim 2629]
D'après ce hadith, on comprend qu'il est préférable de délaisser le jeûne en voyage. Ceux qui disent qu'il ne faut pas jeûner pendant le voyage, montrent le hadith suivant en tant que preuve.
Jâbir (r.a) a dit : « Au cours d'une de ses expéditions, l'Envoyé de Dieu (s.a.w) ayant vu un rassemblement autour d'un homme qu'on abritait du soleil, demanda : Qu'y a t'il ?_C'est un homme en état de jeûne, lui répondit-on. _Ce n'est pas un acte de piété que de jeûner en voyage, dit alors le Prophète (s.a.w). [Bukhari 1946]
Il faut comprendre que le Prophète (s.a.w) a jugé la dérogation comme une chose très appréciable. Sinon, cela contredirait plusieurs hadiths que l'on a montré. Une personne part en voyage et reste là-bas durant quelques jours. Même si pendant son séjour elle reste sur place, elle peut profiter de la dérogation du voyageur.
D'après Ibn Abbâs (r.a), le Prophète (s.a.w) fit l'expédition de la prise (de la Mecque) pendant le Ramadan. Ibn Musayyab a également dit la même chose. Ibn Abbâs (r.a) a dit : « L’Envoyé de Dieu (s.a.w) jeûna jusqu'au moment où il arriva à al-Khadid, point d'eau situé entre Qudayd et Usfân ; là, il rompit le jeûne et ne cessa de le rompre jusqu'à la fin du mois. » [Bukhari 4275,4276]
La Mecque a eut la victoire le 20 du mois de Ramadan. Les 10 jours restants , le Prophète (s.a.w) n'a pas jeûné même s'il était à la Mecque. Donc, ceux qui voyagent dans une autre ville, peuvent délaisser le jeûne tant qu'ils sont dans une autre ville. Cependant, ils doivent rattraper les jours non jeûnés.
4/ Les femmes ayant eu leurs menstrues
Les femmes peuvent délaisser le jeûne pendant la période de leurs menstrues. Ce n'est pas seulement une dérogation mais une obligation pour elles, elles doivent rattraper ces jeûnes dans d'autres jours.
Une femme interrogea Aîsha (r.a) : « L'une de nous doit-elle rattraper les prières qu'elle a manquées durant les menstrues ? »_ »Es-tu une haruriyya ? Dit Aîsha. Du temps du Prophète (s.a.w), l'une de nous avait ses menstrues, mais on ne lui ordonnait pas de rattraper (ses prières). » [Muslim 761]
La plupart des femmes ont une mauvaise connaissance de la période des menstrues. Cela diffère d'une femme à l'autre selon la corpulence, le pays habité, l'habitude de manger, l'âge. Tout le monde n'a pas ses menstrues de la même façon. Certaines femmes voient leurs menstrues disparaître dans un ou deux jours. Ces dernières doivent jeûner dès l'arrêt des menstrues. Il ne faut pas se dire que cela ne fait pas encore une semaine. Comme ceci, certaines femmes ont leurs menstrues pendant deux semaines. Elles doivent délaisser le jeûne pendant cette période. Beaucoup de femmes ignorent cela. De plus, il y a une autre ignorance chez les femmes. Certaines femmes utilisent la pilule pour faire reculer leur dates de menstrues parce qu'elles sont contraintes de ne pas jeûner pendant le mois sacré du Ramadan. Elles font la même chose aussi pendant le pèlerinage. Elles doivent être conscientes qu'elles ne satisferont pas Allah si elles veulent changer la nature qu'Allah leur a donné. Les menstrues sont crées par Allah. Ce n'est pas parce qu'elles ratent certains jours du Ramadan qu'elles seront privés des récompenses que les hommes acquièrent. En rattrapant les jours non jeûnés, elles auront la même récompense que si elles avaient jeûné pendant le mois du Ramadan. Allah ne sera pas injuste envers les hommes.
« En vérité, Allah n'est point injuste à l'égard des gens, mais ce sont les gens qui font du tort à eux-mêmes. »[10:44]
« Certes, Allah ne lèse (personne), fût-ce du poids d'un atome. S'il est une bonne action, Il la double, et accorde une grosse récompense de Sa part. » [4:40]
Il n'est pas possible d'imaginer que Dieu donne d'une part les menstrues et qu'il interdit en même temps le jeûne pour diminuer les récompenses. 5/ Les dérogations des femmes enceintes et de celles qui allaitent. Les femmes qui allaitent, les femmes enceintes peuvent temporairement délaisser le jeûne.
D'après Anas (r.a), le Prophète (s.a.w) a dispensé la femme enceinte et celle qui allaite du jeûne. » [Nassâyi 2276]
Elles doivent délaisser le jeune pendant le mois du Ramadan et les rattraper dans d'autres jours.
Quand rattraper les jours non jeûnes ?
Ceux qui ont profité de ces dérogations, dans quel délai doivent-ils rattraper les jours non jeûnés ? Il n'a pas été précisé de délai dans la religion pour cela. Le Saint Coran dit seulement de les rattraper dans d'autres jours.
Aïcha (r.a) a dit : "Quand je devais quelques jours de jeûne du Ramadan, je ne pouvais m'en acquitter qu'au mois de Shâbân."Elle ne pouvait faire autrement à cause de ses devoirs envers le Prophète (s.a.w). [Bukhari 1950]
Le mois de Shâban est celui qui précède le mois du Ramadan. Aîsha (r.a) a attendu le mois qui précède le Ramadan pour rattraper les jours non jeûnés. Comme cela s'est passé au temps du Prophète (s.a.w), on peut comprendre que le Prophète (s.a.w) l'a autorisé. On comprend aussi qu'il n'y a pas de délai pour rattraper les jours non jeûnés Cependant, l'homme est mortel. Il peut mourir n'importe quand. Il est important de les rattraper le plus tôt possible en ayant crainte de la mort.
Déterminer le mois du Ramadan.
Dieu qui a rendu le jeûne obligatoire dit : « Quiconque d'entre vous est présent en ce mois, qu'il jeûne! ». Nous avions souligné ce verset au début. Le mois de Ramadan n'arrive pas au même moment pour tout le monde. Allah dit : « Quiconque d'entre vous est présent en ce mois», puisque chacun le verra à son tour. A chaque fois que l'on a observé le croissant de la lune à Médine durant la vie du Prophète (s.a.w), le Prophète (s.a.w) n'a pas fait l'effort de propager l'information. Les quatre califats non plus. Le Prophète (s.a.w) a clairement expliqué comment déterminer un mois.
Abû Hurayra (r.a) rapporte que le Prophète (s.a.w) a dit : « Entamez le jeûne à la vue du croissant, et rompez-le à sa vue. Si l’état du ciel ne vous permet pas de vous en assurer, achevez les trente jours de Shâbân, puis entamez le jeûne. » [Bukhari 1909, 1907]
Il est possible que le croissant de la lune soit présent lorsque le ciel est couvert. Cependant, le Prophète (s.a.w) n'a pas obligé à aller dans un endroit haut comme le mont Uhud ou d'aller se renseigner dans les villes voisines. Il nous a recommandé de prendre la décision que le croissant n'est pas apparut. On peut comprendre d'après cela que la lune observée dans un pays ne concerne que ce pays. L'information qui suit confirme cela.
Kurayb rapporte qu'Um al Fadl (r.a) l'envoya chez Mu'âwiya (r.a) au Shâm. Il dit : « J'arrivai au Shâm et m'acquittait de ce dont elle m'avait chargé. La nouvelle lune du Ramadan me surprit au Shâm. Je vis le croissant lunaire la nuit du vendredi. Puis, je retournai à Médine à la fin du mois. Abdallah ibn Abbâs (r.a) m'interrogea, puis évoqua le croissant : « Quand avez-vous vu le croissant ? »_ »Nous l'avons vu la nuit du vendredi », répondis-je._ »L'as-tu vu personnellement ? » demanda t'il._ »Oui, de même que les gens. D'ailleurs, ils ont jeûné et Mu'âwiya (r.a) en a fait de même ». Il reprit : « Nous ne l'avons vu que la nuit du samedi. Ainsi, nous jeûnerons encore jusqu'à ce que nous complétions trente jours ou que nous voyions le croissant ». Je m'exclamai : « Ne te contentes-tu pas de la vision de Mu'âwiya et de son jeûne ? »_Non. C'est ce que nous a ordonné le Prophète (s.a.w) », repartit-il ». [Muslim 2528]
Le moment du jeûne
Le moment du jeûne débute à partir de l'aube jusqu'au coucher du soleil. Ce qui veut dire qu'il ne faut pas manger, boire ou avoir de relations sexuelles de l'aube au coucher du soleil.
« Mangez et buvez jusqu'à ce que se distingue, pour vous, le fil blanc de l'aube du fil noir de la nuit. »[2:187]
Dans ce verset, Allah autorise à manger et boire jusqu'au fajar. On comprend d'après cela que le début de l'heure du jeûne débute à partir du fajar. La fin du sahar et le début du fajar sont les mêmes. Le fajar débute la seconde qui suit la fin du sahar. Il n'y a pas de temps intermédiaire entre le sahar et le fajar. Donc, dès que l'heure du fajar débute, jusqu'à 1 seconde qui précède, on a le droit de manger et boire. Alors, si le jeûne débute au moment du fajar, jusqu'à quand est son terme ?
« Puis accomplissez le jeûne jusqu'à la nuit. » [2:187]
La nuit débute lorsque le soleil se couche. Donc, il est nécessaire de rester sans manger ni boire jusqu'au coucher du soleil. Nous apprenons que ceux qui n'ont pas le savoir de la religion ont l'habitude de rester la demi-journée sans manger en dehors du ramadan, ils font la moitié du jeûne. Il n'y a pas de « quart de jeûne » ou « moitié du jeûne » en islam. Il faut jeûner complètement du fajar au maghrib. La nuit commence depuis le coucher du soleil. Mais, dans la plupart des villes, on a coutume à rompre le jeûne 5 minutes après le coucher du soleil. Ceci est complètement faux. La raison est qu'ils pensent qu'il est juste de rompre 10 minutes plus tard. Ceci ne sera pas considéré comme un acte spirituel mais penser qu'il est possible de rester sans manger même après le coucher du soleil est de l'exagération. L'humilité ne sera présente que lorsque l'on rompt le jeûne plus tôt en pensant : « Ô Seigneur, je suis fragile et ne peux pas supporter la faim. Je ne le supporte que parce que tu la ordonné. » Allah ne félicitera son serviteur que s'il se hâte à rompre son jeûne en attendant le coucher du soleil et se prive de manger pour Dieu. Nous ne disons pas cela par imagination. Le Prophète (s.a.w) nous a guidé ainsi.
Abû Dharr (r.a) rapporte que le Prophète (s.a.w) a dit : « On ne cesse d'être dans la bonne voie tant qu'on s'empresse de rompre le Jeûne. » [Bukhari 1957]
D'après Umar (r.a), l'Envoyé de Dieu (s.a.w) a dit : « Quand la nuit vient par ici (l'orient) et que le jour s'en va par ici (l'occident) et que le soleil est couché, celui qui jeûne peut rompre le jeûne. » [Bukhari 1954]
Abdallah ibn Abi Awfâ (r.a) a dit : "Nous étions en voyage avec l'Envoyé de Dieu (s .a .w) qui jeûnait. Lorsque le soleil est disparu à l'horizon il dit à l'un des gens qui étaient là : Hé! Un tel, allons, donne nous à boire. _ Si vous attendiez que le soir fut venu, répondit cet homme. _Descends et donne nous à boire, reprit le Prophète, _ô Envoyé de Dieu, si vous attendiez que le soir soit venu. Descends et donne nous à boire. Il fait encore jour, reprit l'homme. _Descends et donne nous à boire." L'homme descendit de sa monture et apporte à boire. Le Prophète (s. a. w) but, puis il dit : "Quand vous voyez la nuit venir par ici, le moment est venu de rompre le jeûne". [ Bukhari 1941, 1955, 1956, 1958, 5297]
Le Prophète (s.a.w) n'a pas prêté l'oreille à l'homme qui lui a rappelé que le jour est encore présent. Nous comprenons d'après cela qu'il a seulement pris en compte le moment du coucher du soleil. Nous n'avons besoin que de la pratique du Prophète (s.a.w).
Le repas du sahar
Le sahar est la nourriture du soir qui nous aide à tenir sans difficulté pendant le jeûne. Même si au moment du sahar il n'est pas obligatoire de manger, le Prophète (s.a.w) nous la fortement conseillé.
D’après Anas bin Mâlik (r.a), le Prophète (s .a .w) a dit : « Faîtes le dernier repas de la nuit. Une bénédiction est attachée à ce dernier repas. » [Bukhari 1923]
Ce qui distingue notre jeûne de celui des gens de Livres, c'est le repas de fin de nuit (sahar). [Muslim 2550]
On peut comprendre d'après cela combien le repas du sahar est important.
Tarder l'heure du sahar
Le Prophète (s.a.w) nous a montré jusqu'à quand tarder l'heure du sahar.
Anas (r.a) rapporte que Zayd ibn Thabit (r.a) a dit : « Nous fîmes le dernier repas de la nuit avec le Prophète (s .a .w) ; ensuite il se leva pour aller à la prière. _Combien de temps s’écoula t’il entre l’appel à la prière et le dernier repas ?demanda Anas. _ Le temps de réciter cinquante versets, répondit Zayd. » [Bukhari 576, 1134, 1921, 575]
La pratique du temps du Prophète (s.a.w) était de se préparer pour la prière du fajar juste après avoir fait le sahar. Il suffit d'avoir 10 ou 15 minutes pour réciter 50 versets. On comprend d'après cela que du temps du Prophète (s.a.w) on faisait le sahar avant 10 ou 15 minutes du fajar.
L'annonce pour le sahar
Comme les gens devaient se réveiller pour le fajar, le Prophète (s.a.w) arrangea pour les réveiller. Il avait nommé pour cela les deux muezzins : Bilal (r.a) et Abdullah bin Ummi Makthum (r.a). Les gens avaient l'habitude d'entendre leurs voix. Le Prophète (s.a.w) avait arrangé pour faire un appel à la prière pour le sahar et un autre pour le fajar soit deux adhân pendant le Ramadan. Le Prophète (s.a.w) avait annoncé que Bilal (r.a) ferait l'adhân pour le réveil du sahar et Abdullah ibn Ummi Maqthum (r.a) pour l'appel à la prière du fajar afin que les gens ne soient pas confus.
Selon Abdullah Ibn Mâsud (r.a), le Prophète (s.a.w) a dit : « Que l'appel à la prière de Bilal n'empêche pas l'un de vous de faire le repas qui précède l'aurore (en Ramadan), car il est chargé de l'appel à la prière pendant la nuit, afin de faire coucher celui qui est éveillé et d'éveiller celui qui dort. » [Bukhari 621, 5299, 7247]
D'après Aîsha (r.a), Bilal faisait l'appel à la prière quand il faisait encore nuit. Alors, le Prophète (s.a.w) dit : « Mangez et buvez jusqu'à ce que le fils d'Umm Maktûm ait fait l'appel à la prière, car il ne le fera plus maintenant qu'au moment du lever de l'aube. » Al Qâsim ajoute qu'entre les deux appels à la prière il ne s'écoulait pas plus de temps qu'il n'en fallait à l'un pour monter et à l'autre pour descendre. [Bukhari 1919, Muslim 1829]
Il n'y a pratiquement plus cette habitude de réveiller les gens pour le sahar. Nous devons faire vivre la sunnâ qui existait du temps du Prophète (s.a.w). Nous devons expliquer que le premier adhân est pour le réveil et le second pour le fajar puis le mettre en pratique. Le Prophète (s.a.w) a dit qu'il est préférable de retarder le sahar .
Le sahar après son heure
A cause du sommeil, il arrive parfois que certains se réveillent après l'heure du sahar. Ils gâchent leur jeûne à cause de leur ignorance. Tout en sachant que l'heure du sahar est terminé, ils boivent vite fait de l'eau et font la niyyâ pour le jeûne. Il y a une interdiction de boire ou manger dès que l'heure du fajar vient. Ils gâchent un jeûne en mangeant à l'heure interdite pour manger et boire. Pour éviter cela, il faut savoir que faire dans de telle situation ? Avant d'aller se coucher la veille, il faut avoir l'intention de jeûner. Si Allah nous réveille, on se lève pour faire le sahar. Si l'on se réveille à l'heure du fajar ou plus tard, poursuivre le jeûne sans manger vu que la veille nous avions l'intention de jeûner.
Manger excessivement
Il y a une habitude de manger excessivement à l'heure du sahar et lors de la rupture du jeûne. Les soufistes critiquent cette habitude sans connaissance de la religion. Ils écrivent que manger de la bonne nourriture gâche le jeûne. Le jeûne n'est pas un entraînement pour limiter la quantité de la nourriture, ni la limite de la bonne nourriture. Nous avions expliqué plus haut que c'est un entraînement pour augmenter sa foi. On a le droit de manger selon nos moyens et richesses. Allah et le Prophète (s.a.w) n'ont pas dit de rester en état de jeûne après avoir rompu le jeûne. S'il ne faut pas manger beaucoup et bon, c'est Allah et le Prophète (s.a.w) qui auraient le pouvoir de le dire. Ce ne sont pas les soufistes, sans instruction de la religion qui doivent le dire. Personne n'a le droit de rendre haram ce qu'Allah a rendu halal. Allah se réjouira du serviteur qui se prive de la bonne nourriture pendant la journée malgré qu'il a envie de le manger mais ne sera pas mécontent s'il fait ce qu'il a autorisé.
L'intention
« Les actes ne valent que par les intentions » [Bukhari 1]
Quelque soit l'adoration : prière, jeûne..., l'intention est obligatoire. Qu'est ce que l'intention ? Beaucoup de gens ne savent pas non plus à ce sujet. Ils croient que dire certaines paroles font partie de l'intention. Plusieurs raisons expliquent que leur croyance est fausse. « Niyyâ » signifie « penser au fond de soi », « déterminer ». il n'a pas le sens de « prononcer avec la bouche ». Une personne ne trouve pas une goutte d'eau depuis qu'il s'est réveillé jusqu'au soir. Il n'a pas mangé, ni bu ni eu de rapports sexuels pendant la durée du jeûne. Mais, son intention n'était pas de jeûner. Il aurait mangé s'il avait trouvé de quoi s'alimenter. Comme il n'avait pas décidé de jeûner, il n'a pas jeûné même s'il est resté à jeun. La niyyâ est de le penser au fond de soi. Une personne se réveille à 4h du matin contrairement à son habitude et mange à cette heure. Elle se comporte ainsi parce qu'elle avait l'intention de jeûner. Donc, elle a fait l'intention. Pour en dire plus, elle avait cette intention de faire le sahar déjà lorsqu'elle s'est couché la veille. C'est cela l'intention ! Il n'y a rien de plus. Il faut juste avoir l'intention de jeûner au fond de soi. Mais, dans la pratique, il y a une croyance pour dire la niyyâ avec certaines sentences : « Navayatthu savmakadin an adâyi farli ramalâni hâdiyis sanadî lillâhi ta a'lâ..... » Puis, ils font la traduction de ces paroles puis les répètent : « J'ai l'intention de faire le jeûne obligatoire du mois du Ramadan de cette année, demain... » Allah a t'il demandé de dire ces paroles ? Le Prophète (s.a.w) l'a-t'il dit ? Non plus. Les 4 califats qui ont été enseigné par lui ou les autres compagnons du Prophète (s.a.w) ont-ils dit ces paroles ? Ce n'est non plus le cas. Ou bien les 4 imams l'ont-ils dit ? Non plus. Les musulmans vivent partout dans le monde entier. Nulle part nous trouvons cette coutume. A part l'Inde et les pays fréquentés par les indiens comme le Sri Lanka, nous ne trouvons nulle part cette coutume. Il faut délaisser cela parce que la niyyâ est l'intention du cœur, ainsi que le Prophète (s.a.w) ne nous la pas apprit.
Aîsha (r.a) rapporte que le Prophète (s.a.w) a dit : « Quiconque ajoute à notre affaire - c’est-à-dire à notre religion - ce qui n’en fait pas partie, verra son ajout rejeté. » [Muslim 3243]
De plus, en réfléchissant sur les paroles de ce niyyâ, on se rend compte que c'est contraire à la pratique du Prophète (s.a.w). La signification est : « J'ai l'intention de faire le jeûne obligatoire du mois de ramadan demain. » Dans l'islam, le jour commence à partir du maghrib. Même ceux qui n'ont pas grande science sur l'islam, ont coutume de dire « vendredi soir » dès la soirée de jeudi. Une personne a l'intention de jeûner le lendemain à l'heure du sahar. Mais, en réalité il jeûne aujourd'hui et non le lendemain ! Puisque le fajar qui suit le sahar est aujourd'hui et non demain ! Rien qu'en réfléchissant là-dessus, on peut comprendre que cela ne fait pas partie de la religion. Donc, en délaissant ce genre de recherche, il faut suivre ce qu'Allah et son Messager (s.a.w) nous ont dit en faisant l'intention du jeûne dans le cœur. C'est l'intention, la niyyâ.
Le moment de l'intention
Quand déterminer l'intention du jeûne ? Il y a une différence là-dessus entre le jeûne obligatoire et surérogatoire. S'il s'agit d'un jeûne hors du ramadan, on peut décider même après avoir prier le fajar. Nous rentrons à la maison après avoir prié le fajar. Il n'y a rien à manger à la maison. Il semble que cette journée continuera à jeun. On peut décider de jeûner. Cependant, il faut être à jeun depuis le fajar.
Aîsha (r.a) rapporte « Un jour, le Prophète (s.a.w) me demanda : « Ô Aîsha ! Y a t'il quelque chose (à manger) ? »Je répondis : « Ô Messager d'Allah ! Nous n'avons rien. »_ « Alors, je jeûne », dit-il. Il partit, puis un cadeau nous parvint. A son retour, je dis : « Ô Messager d'Allah ! Un cadeau nous a été fait et je t'en ai gardé une partie. » Il demanda : « Qu'est-ce ? »_Du hays, répondis-je._ »Apporte-le ! » ordonna-t'il. Je l'amenai et il mangea avant de déclarer : « Au matin, je jeûnais. » Talhâ dit : « Je rapportai ce hadith à Mujâhid qui affirma : Cela est comparable à un homme qui, de sa fortune, réserve une partie à l'aumône, qu'il offre ou garde selon son gré. » [Muslim 2714]
Ce hadith relate que les jeûnes surérogatoires peuvent-être décidés même dans la matinée ainsi qu'il est possible de rompre le jeûne s'il y a une nourriture qui nous plaît. Mais, il ne faut pas faire l'intention du jeûne dans la matinée pour les jeûnes obligatoires. Car, ce n'est pas notre choix. Allah a donner l'ordre de rester à jeun du fajar au maghrib. Nous devons décider de jeûner avant le subh si nous voulons jeûner à partir du subh.
Prier en supportant la faim
Il est important de souligner une autre ignorance. L'iqâma a lieu juste après avoir rompu le jeûne avec de l'eau. A cause de cela, les gens se dirigent immédiatement à la prière après avoir bu de l'eau. Cependant, le corps et le cœur ne pensent qu'à la nourriture. Beaucoup pensent qu'il faut appliquer cela. Ce n'est en fait qu'une chose à reprocher dans la religion.
D'après Aïcha (r.a), le Prophète (s.a.w) a dit: «En cas où le dîner est servi et qu'on a appelé à la prière, commencez par le dîner» [Muslim 869]
D'après Aîsha (r.a), le Prophète (s.a.w) a dit : « Quand le souper est servi et que vous entendez le second appel à la prière, commencez par souper. » [Bukhari 671, 5465]
D'après ces hadiths, on comprend que manger en premier lieu pour calmer la faim est plus important que prier en jamath. Si dans une journée normale c'est cette situation, alors pendant le jeûne il est évident d'avoir faim et envie de manger à l'heure du maghrib. Le Prophète (s.a.w) nous a guidé ainsi parce qu'Allah n'aimerait pas que l'on mette le cœur dans la nourriture et le corps seul à la prière. Nous ne devons pas oublier une autre chose. Chaque prière à son heure de début et sa fin. Il faut prier avant l'heure de la fin. On peut laisser la prière en commun à cause de la faim mais pas la prière. En ce qui concerne la prière du maghrib, depuis le coucher du soleil jusqu'à à peu près 60 minutes, l'heure de la prière dure. Il faut prier avant sa fin. Car Allah dit : « la Salât demeure, pour les croyants, une prescription, à des temps déterminés. » [4:103]
La nourriture de la rupture du jeûne
Même si nous pouvons manger n'importe quelle nourriture parmi celles que nous possédons, le Prophète (s.a.w) nous a conseillé de rompre le jeûne par des dattes.
D'après Anas ibn Malik (r.a) : « Le Prophète (s.a.w) rompait le jeûne avec des dattes fraîches avant d’accomplir la Salât. S’il n’y en avait pas il le rompait avec des dattes sèches, s’il ne trouvait pas de dattes sèches alors il buvait quelques gorgées d’eau. » [Tirmidhi 632]
Nous pouvons récolter des « hasanaths » en suivant la sunnâ du Prophète (s.a.w) soit de rompre par des dattes ou de l'eau puis de manger les autres mets.
Ce qu'il faut dire pendant la rupture du jeûne
Lors de la rupture du jeûne, certains récitent l'invocation qui débute par « Allâhumma laka samthu ... ». Il est écrit dans les livres des écoles (madhab) que c'est bien de les réciter. Dans les hadiths, cette invocation existe dans plusieurs versions. Il est transmit par les 4 compagnons du Prophète (s.a.w), Abû Hurayra (r.a) , Ibn Abbâs (r.a), Anas (r.a), Ali (r.a) ainsi que par Muadh bin Sahra. Cependant, toutes ces informations sont faibles.
« Allâhumma laka samthu va alaa rizkikka aftharthu »
Cette sentence est rapporté par Muadh bin Sahra (Thâbiyi) et se trouve dans tous les hadiths suivants : Abû Dâwud 2011 Musannaf Ibnu Abî Shaybâ 2/511 Bayhaqi 4/239 Shuabul eemân- Bayhaqi 3747 Atthahvaatthul kabîr-Bayhaqi 426 Assuhth varraqâyik-Ibnul Mubâraq 1388, 1390 Assunanus sakîr-Bayhaqi 1102 Balâyilul Avkâd-Bayhaqi 141 Almarâsil-Abû Dâwud 95 Dans tous ces hadiths, c'est Muadh bin Sahra qui transmet cette invocation en disant que le Prophète (s.a.w) la récitait. Il n'est pas un compagnon du Prophète (s.a.w). Il ne faut pas que l'on accepte une information sur le Prophète (s.a.w) transmit par quelqu'un qui ne la pas connu. Donc, cette information devient fable. De plus, la fiabilité de celui qui transmet ce message « Muadh bin Sahra » n'est pas sûr. A part Ibn Hibbân, personne n'a commenté sur lui. Ibn Hibbân a l'habitude de dire d'un inconnu qu'il est quelqu'un de fiable. Donc, les savants n'accepte pas lorsque lui seul dit d'une personne qu'elle est fiable. Donc, cette information devient faible parce que l'on ne connaît pas Muadh bin Sahra. Cette même information se trouve dans Musannaf Abî Shaybâ 2/511 rapporté par Abû Hurayra (r.a) puis de Husayn bin Abdurrahmân Assulami.
Ce dernier le rapporte d'après les compagnons Abû Juhayfâ (r.a), Amr bin Hurays (r.a), Ibn Umar (r.a), Anas (r.a), Umarâ bin Ruwaya (r.a), Jâbir bin Samurâ (r.a), Ubaythullâh bin Muslim Alhalramî (r.a) et Ummu äsîm (r.a), Ummu Thâriq (r.a). [Thahthibuth thahrîm].
Il n'y a aucune trace d'Abû Hurayra (r.a) dans la chaîne de transmission. Donc, cette information ne compte pas comme preuve.
« Alhamdhu lillâhillathi a ânani fasumthu varasakani va aftharthu »
Cette phrase se trouve dans les livres de Musanaf Ibn Abî Shaybâ 2/511 et dans Balaayilul Avkâth-Bayhaqi 141. Cette information aussi provient de Muadh bin Sahra. Cette information devient faible suite à tout ce que l'on a critiqué sur Muadh bin Sahra qui est à prendre en considération aussi pour cette information.
« Laka sumthu valâ rizkkikka afthartthu vathakabbal minni innakkas samivul aleem. »
Cette phrase apparaît dans Tabrâni Al Muhjamul Kabîr 10/292, elle est rapporté par Ibn Abbâs (r.a). Abdul Mâlik bin Hârun apparaît en quatrième position dans la chaîne de transmission, c'est quelqu'un de non fiable. Les savants l'ont beaucoup critiqué. Dans le livre « Sinânul Meezân » écrit par Hâfil Ibn Hâjar, l'imâm Thâraqutni dit de lui et de son père qu'ils ne sont pas fiables. Yahyâ bin Mâyin et Abû Hâtam disent de lui que c'est un menteur. Ibn Hibbân dit qu'il rajoute dans les hadiths. C'est pourquoi cette information ne devient pas une preuve.
« Bismillâhi allâhumma laka sumthu va alaa rizkikka aftharthu ».
Cette information transmit par Anas (r.a) est enregistré dans « Tabrâni Al Muhjamul Kabîr » sous le numéro 10/292. Dans tous ces livres, on retrouve Dâwud bin sibrikân.
Javsajâni le critique en disant que c'est un menteur, Yâqub bin Shaybâ et Abû Soor A disent qu'il a été retiré des chaînes de transmission. Nassâyi dit qu'il n'est pas quelqu'un de confiant et Abû Dâwud dit qu'il est quelqu'un de faible. [Thahthibuth thahtheeb)
Donc, cette information n'est non plus une preuve.
« Allâhumma laka sumthu va alaykka thavakalthu va alaa rizkikka aftharthu ».
Cette information est transmit par Ali (r.a) dans Almathaalibul Âliyyâ 3/408 et Musnathul Hâris 2/256 par Hâfil Ibn Hajar. La sixième personne de cette chaîne de transmission qu'est Hammâd bin Amr Annaseebi est très critiqué : c'est un menteur qui rajoute dans les hadiths. L'imam Bukhari a dit que c'est quelqu'un qui n'est pas accepté dans le domaine des hadiths. Nassâyi dit qu'il a été enlevé du domaine des hadiths. Ibnu Hibbân dit qu'il rajoute dans les hadiths. Abû Hâtam dit qu'il est faible et Ibnu Mayîn critique en le qualifiant de menteur, de quelqu'un qui en rajoute. Dans son livre « Mîzaanul ihdidâl », l'imam Thahabî souligne que le cinquième rapporteur de cette chaîne de transmission qu'est Assariyyu bin khâlid est un inconnu. Donc, cette information devient aussi faible. En résumé, tout ce qui commence par l'invocation « Allâhumma laka samthu » n'est pas authentique.
L'invocation qui commence par « Thahaballamavu... »
Nous avions dit auparavant que dire l'invocation « Thahaballamavu vabthallathil uruhu vasabadal ajru insha Allah » était une sunnâ du Prophète (s.a.w).
Il est écrit dans les livres d'Abû Dâwud, Hâkim, Bayhaqi, Thâraqutni que le Prophète (s.a.w) a récité cette invocation.
En se basant sur ces preuves, nous disions qu'il fallait réciter cette invocation. Nous l'avions dit dans nos discours, articles et livres.
D'abord, nous mettons à votre attention le principe qui nous a pousser à le prendre comme preuve. Hâkim, après avoir rapporté cette information dit la chose suivante : « Les 2 savants, Bukhari et Muslim ont authentifié le hadith de Husayn bin Vâkid qui a rapporté de Marwân bin Sâlim qui figurent tous deux dans cette chaîne de transmission.
Le savant « Thahabî » qui a revu le livre de Hâkim a dit que Marwân bin Sâlim est un rapporteur de Bukhari. Nous avions dit cela en se basant sur les propos de Hâkim et Thahabî qui ont dit que Marwân bin Sâlim figurait dans le livre de Bukhari.
L'imam Bukhari ne prend comme preuve une personne que si sa fiabilité est prouvée. Il ne prend pas en compte les inconnus et ceux qui sont faibles. Il n'y a pas de divergence là-dessus pour la plupart des savants. Même si il y a quelques commentaires sur certains savants dans Bukhari, il y a la réponse pour la plupart d'entre eux.
Nous avions dit que ce hadith était authentique d'après les commentaires de Hâkim et Thahabî dans Bukhari sur le rapporteur vu ci-dessus.
De plus, Thâraqutni qui a aussi rapporté ce hadith a dit qu'il était de la catégorie « hasan ».
Cependant, lorsque l'on a revu le hadith, on s'est aperçut que les commentaires de Hâkim, Thahabî et Thâraqutni sont faux. Le hadith rapporté par Marwan bin Sâlim cité ci dessus n'apparaît ni dans Bukhari ni dans Muslim.
Hâkim et Thahabî ont donné une information erronée. Il n'y a seulement le hadith rapporté par Marwan al Asfar dans Bukhari et Muslim. Le hadith de Marwan bin Sâlim n'est pas dans Bukhari ni dans Muslim. Lorsque l'on a revu ce hadith, on a su que Ibn Hâjar pensait que Hâkim et Thahabî ont confondu Marwan bin Salîm avec Marwan al Asfar.
De plus, on s'est aperçut qu' à part Ibnu Hibbân, personne d'autres n'a souligné la fiabilité de Marwan bin Sâlim. En suivant Ibnu Hibbân, l'imam Thahabî dit seul : « On dit que c'est quelqu'un de fiable. »
Ibnu Hibbân a l'habitude de dire d'un inconnu qu'il est quelqu'un de fiable. Selon lui, une personne fiable serait une personne qui n'a jamais été critiqué. Personne ne peut critiqué un inconnu. A cause de cela, Ibnu Hibbân insère les inconnus dans la liste des personnes fiables.
Tous les savants refusent ceci. Aucun autre savants n'a certifié la fiabilité de Marwan bin Sâlim. Donc, comme ce hadith est rapporté d'un inconnu qu'est Marwan bin Sâlim, ce n'est pas un hadith authentique! En se basant là dessus, il n'y a pas d'invocation particulière pour la rupture du jeûne. Le meilleur comportement serait de dire «bismillah» comme il est dit dans le hadith 5376 de Bukhari lorsque l'on mange.
Les jours à jeûner
Dans l'islam, un mois compte 29 jours ou parfois 30 jours. Ceux qui ne savent pas cela, pensent qu'un jour de jeûne est perdu lorsque vient 29 jours. Non seulement, ils pensent mais certains rattrapent aussi ce jour. Nous avons juste l'ordre de jeûner pendant le mois de ramadan. Allah donnera les bienfaits d'un mois de jeûne qu'il s'agit de 29 jours ou de 30 jours. Si Dieu voulait que l'on jeûne 30 jours, il nous l'aurait dit. Donc, il faut délaisser cette ignorance.
En pensant que c'est un bienfait, il ne faut pas se mettre en situation de donner une leçon à Allah.
Ce qui annule le jeûne
Le jeûne est le fait de résister du subh au maghrib à rester sans manger, ni boire et ne pas avoir de relations sexuelles. Il n'y a aucun autre interdit pour un jeûneur hormis ces trois. A part cela, le jeûneur doit avoir un certain comportement spirituel. Il faut aussi les accomplir.
Selon Abû Hurayra (r.a), l'Envoyé de Dieu (s.a.w) a dit : « Celui qui ne renonce ni à dire des mensonges, ni à pratiquer des faussetés, Dieu n'a nul besoin qu'il se prive de boire ou de manger. » [Bukhari 1903, 6057]
Allah ne donnera pas de récompense pour ce dont il dit qu'il n'a point besoin. Il ne sert à rien de rester avec la faim et la soif si l'on oublie le but du jeûne. En général, il faut s'éloigner du mensonge, des mauvais comportements... Mais, pendant le Ramadan, il faut s'en éloigner encore plus. C'est d'une part parce que l'on ne donne pas d'importance aux avertissements du Prophète (s.a.w) et d'autres part à cause des fatwas qui disent que ceci n'annule pas le jeûne que le jeûne n'a pas donné de changement chez les musulmans. Les musulmans, tout en jeûnant, vont au cinéma, fraudent, mentent, commèrent normalement. Ils pensent qu'Allah n'a juste besoin que l'on reste sans manger. Il faut changer cette pensée. Nous avons le droit de lutter contre celui qui nous attaque en temps normal. Nous avons le droit de dépasser les limites avec celui qui dépasse les limites. Le Prophète (s.a.w) nous a guidé en interdisant les jeûneurs de faire ainsi.
D'après Abû Hurayra (r.a), le Prophète (s.a.w) a dit : « Que celui qui jeûne ne dise pas de grossièreté et n'agisse pas comme les ignorants. Si quelqu'un l'attaque ou l'injurie, qu'il dise deux fois : Je jeûne. » [Bukhari 1894, 1904]
On peut comprendre qu'il est important d'être serein si l'autorisation de combattre en temps normal est interdit pendant le jeûne. Ceux qui regardaient quotidiennement les scènes interdites doivent s'éloigner de cela au moins pendant le jeûne, . Il faut se protéger en ne gaspillant pas notre jeûne.
La compensation de l'annulation du jeûne
C'est un grand péché de rompre le jeûne sans raison valable pour un jeûneur. Ceux qui rompt volontairement le jeûne seront plus coupable que celui qui n'a pas jeûné. Ceux qui rompt ainsi doivent libérer un esclave pour cela. Ceux qui n'ont pas cette richesse doivent jeûner 2 mois consécutifs. Ceux qui n'ont pas cette capacité physique doivent nourrir 60 pauvres.
D’après Abu Hurayra (r.a), qui rapporta : « Pendant que nous étions chez le Prophète (s.a.w), un homme vint et dit :«Ô Messager d’Allah ! Je suis perdu !» «Qu’y a-t-il ?» Lui demanda le Prophète (s.a.w). « J’ai eu commerce avec ma femme alors que je jeûnais ! ». « Es-tu dans la possibilité d’affranchir un esclave ? ». « Non, je ne peux pas ! ». « Peux-tu jeûner deux mois consécutifs ? ». « Non, je ne peux pas ! ». « Peux-tu nourrir soixante pauvres ? ». « Non, je ne peux pas ! ». Le Prophète (s.a.w) garda le silence, et nous restâmes assis auprès de lui jusqu’au moment où une personne apporta un panier de dattes. « Où est celui qui vient de m’interroger ? » Reprit le Prophète (s.a.w). « Me voici », répondit l’homme. « Prends ceci et donne-le en aumône. ». « Dois-je le donner à plus pauvre que moi, Messager d’Allah ? Je jure par Allah qu’il n’y a pas entre les deux pierrailles ou regs de Médine (c’est-à-dire dans Médine) une famille plus pauvre que la mienne ». Le Prophète (s.a.w) se mit à rire jusqu’à apercevoir ses canines puis il dit : « Prends-le et nourris ta famille. » [Bukhari 1936, 1937, 2600, 5368, 6087, 6164, 6709, 6710, 6711]
Même si celui qui ne peut réaliser ces 3 compensations n'a pas d'autres compensations, il doit se repentir pour le péché commit.
Ce hadith parle au sujet d'avoir des rapports sexuels pendant le jeûne. Il n'est pas dit qu'il faut faire ces compensations pour avoir mangé ou bût pendant le jeûne. L'ordre de Dieu n'est pas respecté lorsque l'on mange tout comme lorsque l'acte sexuel a eu lieu. Manger annule le jeûne comme avoir un rapport sexuel.
Autrement, on peut dire que manger est une chose pire qu'avoir des relations sexuelles car il est possible parfois que l'homme n'arrive pas à se contrôler donc l'acte a lieu. Manger et boire ne sont pas des choses qui se passent hors de notre contrôle. Donc, s'il faut faire une compensation pour avoir fait un acte sexuel, on ne peut pas dire que pour avoir mangé il n'y a pas de compensation. Faire la compensation serait la bonne pratique.
Dans ce hadith, le Prophète (s.a.w) donne l'ordre au bédouin de faire une compensation pour avoir commit l'acte sexuel. Mais, il n'a pas donné l'ordre à sa femme de faire la compensation. C'est pourquoi certains savants disent qu'il faut que seul l'homme fasse la compensation.
Même si dans ce hadith, il n'y a rien au sujet de la femme, leur argument n'est pas juste. Dans le Saint Coran et les hadiths, il y a beaucoup d'ordres pour les hommes. Tout le monde accepte que tous les ordres donnés aux hommes s'adressent aussi aux femmes.
Le Prophète (s.a.w) a fait savoir ce que devait faire celui qui est venu lui demander à propos du péché qu'il a fait. Personne ne dirait que cela ne concerne que lui. Quiconque ferait ce péché, la loi serait la même pour tous. Il faut dire la même chose concernant la femme.
La compensation est pour un certain péché et non pour une certaine personne! Si on le dit à lui, il répétera sûrement à sa femme.
Si l'on dit que la femme n'a pas à faire la compensation, cela voudrait dire que l'acte de la femme n'est pas un péché.
Après la compensation faut-il rattraper le jeûne perdu? Il y a deux opinions à ce sujet. Ces deux opinions sont dues parce qu'il n'y a pas de hadith direct sur ce sujet. Dans de telles situations, il faut mettre en pratique l'opinion la plus juste. Dans ce contexte, rattraper le jeûne perdu serait la conclusion la plus juste.
Faire les actes qui annulent le jeûne par oubli
Il arrive qu'une personne fasse un acte qui annule le jeûne par oubli. Il arrive qu'avec l'habitude des 11 mois, l'on boit de l'eau dès qu'on a le sentiment de soif. Après avoir tout bu ou la moitié, la mémoire du jeûne revient. Que faire dans cette situation ? Il n'y aura aucune conséquence de son jeûne si par oubli il mange ou boit et s'il arrête immédiatement dès qu'il s'en souvient . Il peut poursuivre son jeûne.
D'après Abû Hurayra (r.a), le Prophète (s.a.w) a dit : « Celui qui, par mégarde, mange et boit, doit continuer à jeûner, car c'est Dieu qui a fait qu'il a mangé ou qu'il a bu. » [Bukhari 1933, 6669]
Dans le hadith de Thâraqutni, il apparaît qu'il n'a pas à rattraper son jeûne. Donc, ceux qui ont mangé, bu par oubli doivent arrêter de manger ou boire dès que le souvenir revient et poursuivre leur jeûne. Ce jeûne serait complet. Avoir des rapports sexuels pour celui qui jeûne par oubli est peu probable. Comme cela concerne les deux personnes, même si l'un oublie, l'autre peut lui rappeler. Cependant, si les deux oublient, cela les concernerait aussi.
Être proche de sa femme en étant jeûneur
Il est préférable qu'un jeûneur évite non seulement d'avoir des rapports sexuels pendant la journée mais qu'il évite tout ce qui le conduirait à l'acte.
Aîsha (r.a) rapporte : « Pendant qu'il était en état de jeûne, le Prophète (s.a.w) embrassait et touchait ses femmes, mais il était plus maître qu'aucun de vous de son membre viril. » [Bukhari 1927]
D’après Abu Hurayra (r.a), un homme demanda au Prophète (s.a.w) s’il pouvait caresser son épouse pendant qu’il jeûnait. Le Prophète (s.a.w) le lui permit. Un autre homme vint le trouver pour la même question, et il le lui interdit. Celui à qui il avait donné la permission était un vieillard, et celui à qui il a interdit était un jeune homme. [Abû Dâwud 2039]
Le plus important est de contrôler ses désirs. Il est nécessaire d'éviter de s'embrasser dans la journée pour celui qui craint que cela le conduirait jusqu'à l'acte sexuel.
Jeûner en état de grande ablution
Faut-il se lotionner avant de faire le sahar en cas de grande ablution après un rapport sexuel ? Quel est la sunnâ du Prophète (s.a.w) à ce sujet ? Le Prophète(s.a.w) jeûnait sans se lotionner après un acte sexuel. Il y a plusieurs hadiths authentiques qui disent qu'il se lotionnait pour la prière du subh.
Ummu Salama (r.a) rapporte qu'Aîsha (r.a) a dit : «Pendant le ramadan, il arrivait au Prophète (s.a.w) d'être, au moment de l'aube, en état d'impureté majeure ne provenant pas d'un rêve érotique. Il faisait alors sa grande ablution et jeûnait. »[Bukhari 1926, 1930,1932]
Il faut se lotionner pour la prière mais il n'y a pas à se lotionner pour le jeûne. On peut jeûner puis se lotionner pour la prière du subh en cas de grande ablution.
Se lotionner en état de jeûne
Certains pensent que les jeûneurs ne doivent pas se lotionner avant d'avoir rompu le jeûne. Il n' y a aucune preuve pour cela.
« J’ai vu le Prophète (s.a.w) verser de l’eau sur sa tête pendant qu’il jeûnait tellement il était accablé par la chaleur. » [Ahmad 22107, Abû Dâwud 2018]
On comprend par là que pour se rafraîchir de la chaleur, un jeûneur peut se lotionner ainsi que se mettre de l'eau sur sa tête. Dans certains endroits, il y a une habitude de se lotionner dans les rivières, lac, mer... A ce moment, ils pensent qu'il faut se boucher les oreilles et le nez avec les doigts. Ils font ainsi pour que l'eau ne rentrent pas à travers le nez ou les oreilles. Il n'y a pas non plus de preuves pour cela. Allah ou le Prophète (s.a.w) ne nous ont pas dit que cela annule le jeûne. On peut se baigner sans se boucher les oreilles ou le nez.
Utiliser le parfum
Beaucoup pensent qu'un jeûneur ne doit ni utiliser le savon ni se parfumer. Le Prophète (s.a.w) qui a interdit à ceux qui sont en état d'ihrâm pour faire le haj de se parfumer, ne la pas interdit aux jeûneur. Si le jeûneur ne devait pas se parfumer, Allah ou le Prophète (s.a.w) n'auraient pas oublier de le mentionner. Donc, le jeûneur peut tout à fait utiliser le savon, le talc ou autre produits de cosmétiques. Il n'y a aucune conséquences au jeûne à cause de cela.
Se brosser les dents en étant jeûneur
Certains savants pensent que le jeûneur doit se brosser les dents qu’après avoir rompu le jeûne et non avant. Ils donnent comme preuve le fait que le Prophète (s.a.w) a dit que l'odeur de la bouche du jeûneur est apprécié d'Allah autant que l'odeur du musc. Ils n'ont pas d'autres preuves que cela. Cet argument n'est pas acceptable. L'odeur qui sort de la bouche du jeûneur ne se forme pas de la bouche. Elle provient du ventre vide. Ce n'est pas en se brossant les dents que l'odeur disparaîtra. Donc, nous n'avons pas à accepter leur opinion. Comme le Prophète (s.a.w) a recommandé de se brosser les dents à chaque ablution, on peut se brosser. Ceux qui acceptent que l'on peut se brosser les dents, disent qu'il faut se brosser avec le doigt ou la brosse à dent et qu'il ne faut pas utiliser de dentifrice ou autres. Ils disent qu'il y a du goût dans tout cela. Il y a du goût dans le dentifrice mais aussi dans un simple bâton. Donc, il n'y a pas lieu à l'interdire en donnant la raison du goût. En se rinçant la bouche, la langue goûte bien l'eau. Il n'y a pas d'interdit à ressentir le goût. Seul manger et boire sont interdit. Celui qui se brosse les dents n'avale rien. Donc il ne nous semble pas avoir de raison juste pour l'interdire.
Goûter à la nourriture
Les femmes ont l'habitude de goûter les aliments lorsqu'elles cuisinent pour savoir si le sel ou les épices sont bien dosés. Il n'y a pas de mal aux jeûneurs de faire ainsi. On peut goûter sans avaler. On ne peut l'interdire pour les mêmes raisons que celles citées plus haut.
Avaler la salive
Les jeûneurs ont souvent l'habitude d'avaler leur salive. En faisant ainsi, ils augmentent la sécheresse dû au jeûne. Allah ou le Prophète (s.a.w) ne nous ont ni interdit d'avaler la salive ni de l'avaler sans cesse. Au temps des compagnons, il n'était considéré comme une opposition aux jeûneur de goûter à la nourriture, de se lotionner, de se parfumer . Ce sont les intellectuels qui sont venus après qui l'ont associé avec le jeûne. On a les comportements des compagnons du Prophète (s.a.w) et des thâbiyins dans le livre de Bukhari.
- Ibn Umar (r.a) se mettait du linge humide sur sa tête en état de jeûne.
- Ibn Abbâs (r.a) a dit qu'il n'était pas interdit de goûter aux aliments cuisinés.
- Hasan Basri a dit que se gargariser et se rafraîchir le corps n'est pas un mal.
- Ibn Masûd (r.a) a dit : « Celui qui jeûne peut le matin se pommader et se démêler les cheveux. »
- Anas (r.a) a dit « J'avais un bassin où je me plongeais pendant que je jeûnais. ».
- Ibn Shirîn a dit : « Il n'y a aucun mal à se servir du siwak frais. » [Bukhari chapitre avant le n°1930]
Ces informations sont une preuve pour dire que les opinions contraires sont apparut plus tard.
Faire écouler le sang
Au temps du Prophète (s.a.w) et après cela, il y avait une coutume chez les Arabes de faire sortir le sang du corps. Ils faisaient un trou minuscule au creux de la tête et l'aspiraient avec un ustensile. Ils pensaient que c'était sain pour le corps. Même si cette coutume a disparu de nos jours, on peut apprendre d'autres lois à travers cette pratique.
Râfivu bin khathij (r.a) rapporte que le Prophète (s.a.w) a dit : « Celui qui pratique le hijâmah et celui qui se la fait faire ont rompu leur jeûne. ». [Thirmithi 705]
Il y a d'autres hadiths avec cette même opinion. Cependant, au début de l'islam cette loi existait puis elle a été abrogé. Voici la preuve.
Anas (r.a) a dit : « La première interdiction de la saignée eut lieu lorsque Ja'far Ibn Abî Tâlib (r.a) se faisait poser des ventouses. Le Prophète (s.a.w) passa alors auprès de lui et dit : « Ces deux-là ont rompu leur jeûne. ». Puis le Prophète (s.a.w) autorisa finalement la saignée pour celui qui jeûne. » [Thâraqutni 2/182]
Sâbith albunâni a dit : On demanda au compagnon Anas (r.a) : « Détestiez-vous les saignées pour le jeûneur ? » Il répondit : « Non, sauf par crainte de faiblesse. » [Bukhari 1940]
On comprend qu'il est possible de donner le sang pour une urgence pendant le jeûne d'après la preuve qu'un jeûneur peut faire sortir le sang du corps. On ne peut pas prendre cela comme preuve pour recevoir du sang, recevoir le glucose et les médicaments à travers la perfusion. Car, il y a une différence entre recevoir le sang et le donner. La preuve pour le donner ne correspond pas avec celle de recevoir. De plus, si la santé d'une personne nécessite de se faire perfuser du glucose, il a le droit de rompre le jeûne. Il peut se faire perfuser du glucose et rattraper le jeûne un autre jour. Si se perfuser le glucose était pour se faire une force, on peut aussi dire que c'est interdit. Car, le glucose fait parti de la catégorie des aliments. Il est possible de se tonifier en se perfusant au lieu de manger. Donc, ce serait ne pas avoir respecté un interdit. Recevoir du sang se fait dans des situations d'urgence. Celui qui est dans une telle situation à la dérogation de rompre son jeûne. En ce qui le concerne c'est un devoir pour lui de laisser son jeûne pour sauver sa vie. Celui qui est en état de se faire perfuser les médicaments est quelqu'un qui a la dérogation du jeûne. Il est préférable pour les malades de laisser leur jeûne puisque Dieu leur dit clairement de les rattraper d'autres jours. Comme se les faire perfuser agit immédiatement dans le sang, il sera considéré comme avoir mangé.
Jeûner pour autrui
Parmi les principes de l'islam, le plus important c'est qu'une personne ne portera pas le fardeau d'une autre. Même si chaque personne est responsable de son propre geste, il y a certaines adorations qui ont des exceptions dont le jeûne.
Aîsha (r.a) rapporte que le Prophète (s.a.w) a dit : "Quiconque rend le dernier soupir, avant d'accomplir le jeûne qu'il devait de son vivant, son proche parent (soit un successeur ou un autre), devra l'accomplir à sa place" [Bukhari 1952]
Dans un autre hadith, il est rapporté qu 'une femme a demandé ainsi.
Ibn Abbâs (r.a) a dit : Un homme vint trouver le Prophète (s.a.w) et lui dit : Ô Envoyé de Dieu, ma mère est morte et elle devait un mois de jeûne. Dois-je accomplir ces jours de jeûne pour elle ?_Oui, répondit le Prophète (s.a.w), les dettes contractées envers Dieu sont celles qu'il est du devoir le plus strict d'acquitter. » [Bukhari 1953)
Si une personne meurt avant d'avoir rattraper ses jeûnes, au lieu de dire que ses héritiers peuvent les rattraper pour elle, il faut dire que c'est une obligation pour eux de les jeûner. Car, le Prophète (s.a.w) compare le jeûne à la dette. Il dit aussi que c'est plus important que la dette. Au lieu de faire ce qui n'existe pas dans la religion comme « la Fâtiha »... on peut rattraper les jeûnes. Ceux qui veulent être héritier du patrimoine de la personne décédée n'accomplissent pas ce devoir qui leur a été imposé. On trouve les enfants qui accomplissent le haj pour les parents mais il n'est pas possible de trouver ceux qui rattrapent leurs jeûnes d'après nos connaissances. Les héritiers doivent rattraper les jeûnes obligatoires de leurs parents. Il n'y a pas de preuves pour les jeûnes surérogatoires. Car, Allah ne demandera pas de compte aux morts là-dessus. De plus, ce hadith ne parle que des jeûnes obligatoires.
Le jeûne des enfants
Tous les devoirs ne sont imposés qu'aux personnes pubères dans l'islam. Même si les enfants n'ont pas le devoir de prier ou jeûner, il faut les entraîner dès l'âge de 7 ans. Les hadiths disent qu'il faut les frapper à 10 ans s'ils ne prient pas. Mais, en ce qui concerne le jeûne, le Prophète (s.a.w) n'a rien dit de semblable. Donc, il ne faut pas forcer les enfants à jeûner comme pour la prière. Pour la prière, il y a plusieurs comportements et récitations à apprendre. Il est nécessaire de les savoir dès le jeune âge. Mais, en ce qui concerne le jeûne, il est possible de le faire dès l'apparition de la puberté. En même temps, si les jeunes ont la force, il est autorisé de les faire jeûner. C'est une autorisation et non une obligation. Avant l'obligation du jeûne du mois de ramadan, le jeûne d'Ashura était obligatoire. Il apparaît au sujet de ce jeûne, dans les livres de Bukhari et Muslim.
D'après Rubbayi bint Mu'awwidh : « Nous continuâmes à jeûner ce jour-là et nous fîmes jeûner nos enfants. Nous leur avions fait des jouets avec de la laine de couleur et quand l'un deux pleurait pour avoir à manger nous lui donnions un des jouets ; nous les faisions ainsi patienter jusqu'au moment de la rupture du jeûne. » [Bukhari 1960, Muslim 2092]
Dans cette information, on voit que le Prophète (s.a.w) la autorisé. Il faut remarquer qu'il n'a pas obligé comme pour la prière. De plus, le jeûne d'Ashura est un jeûne d'un jour. Comme il s'agit d'une journée, nous pouvons divertir les petits. Quant au jeûne du ramadan, il dure un mois. Nous n'avons pas de preuve, qu'au temps du Prophète (s.a.w), les petits jeûnaient. Ce qu'il faut retenir ici, c'est que si les petits n'ont pas de conséquences à cause du jeûne, on peut les entraîner aux jeûnes.
Les jeûnes surérogatoires
D'autres jeûnes ont été incité par le Prophète (s.a.w) comme le jeûne du mois de Ramadan mais n'ont pas été rendu obligatoire. Il faut multiplier les bienfaits en les accomplissant. Comme cela, il y a dans la pratique des jeûnes non montré par le Prophète (s.a.w), il faut s'éloigner de ceux -là.
Le jeûne d'Ashura
Le jeûne du 10 ème jour de Muharram est appelé « Ashura ».
Aîsha (r.a) a dit : "Le jeûne avait lieu le jour de Âshûra, (le dixième jour de Muharram), avant que le mois de Ramadan n'eût été canoniquement fixé, et ce jour-là on couvrait la Kaaba d'un voile. Quand Dieu eut prescrit le jeûne du Ramadan, l'Envoyé de Dieu (s.a.w) dit : "Quiconque voudra jeûner le jour de Âshûra pourra le faire, mais celui qui préférera y renoncer qu'il y renonce" [Bukhari 1592]
Ibn Abbâs (r.a) rapporte que lorsque le Prophète (s.a.w) émigra à Médine, il constata que les juifs jeûnaient le jour de Âshûra. Il s'enquit à ce sujet. Les juifs dirent "C'est en ce jour qu'Allah donna la victoire à Moïse et aux israélites sur pharaon, nous jeûnons à cette date pour exprimer notre considération à son égard. » Le Prophète (s.a.w) répondit : "Nous sommes plus proche de Moïse que vous" Puis il ordonna aux musulmans de jeûner en ce jour. Il dit également : "Si je suis encore vivant l'année prochaine, je jeûnerai le 9 (avec le 10). [Muslim 1916]
Le Prophète (s.a.w) a aussi ordonné le jeûne d'Ashûra la dernière année de sa vie. De plus, lorsqu'il a su que les chrétiens et les juifs ont rendu sacré ce jour, il a voulu se différencier d'eux en voulant jeûner les deux jours : le 9 et le 10. Donc, il faut jeûner les deux jours désiré par le Prophète (s.a.w). Le Prophète Musa (a.s) est respecté par les musulmans, les chrétiens et les juifs. Il a été sauvé ce jour de Pharaon. C'est ce jour que Pharaon fût détruit en se noyant dans la mer. Beaucoup de hadiths expliquent que c'est dans cette intention que l'on jeûne ce jour. Il ne faut pas oublier que l'on jeûne pour remercier Dieu d'avoir sauver le Prophète Musa (a.s). Cependant, certains musulmans pensent que ce jeûne est dû à cause de la mort de Husayn (r.a) ce jour. Il n'y a aucun lien avec la mort de Husayn (r.a) et ce jeûne. Il faut réfléchir comment le Prophète (s.a.w) aurait pu jeûné pour la mort de Husayn (r.a). Si une chose est obligatoire ou surérogatoire dans la religion, il faut qu'elle a eu lieu au temps du Prophète (s.a.w). Tout ce qui se passera après lui ne rentrera pas dans l'adoration. Car, Allah a dit lorsque le Prophète (s.a.w) a vécut : « Aujourd'hui, J'ai parachevé pour vous votre religion. » [5:3]
Les six jours de Shawwâl
Le Prophète (s.a.w) nous a recommandé de jeûner 6 jours dans le mois de Shawwâl, qui suit le mois du Ramadan.
Abû Ayyub (r.a) rapporte que le Prophète (s.a.w) dit : « Celui qui jeûne le mois de Ramadan, puis 6 jours de Shawwâl, c'est comme s'il avait jeûné toute l'année. » [Muslim 1984]
Certains savants disent qu'il faut jeûner les 6 premiers jours de Shawwâl vu qu'il est dit : « puis 6 jours... ». Si on donne le même sens qu'eux à « puis », il faudrait jeûner à partir du jour de la fête. C'est ce jour qui suit le ramadan. Mais, nous sommes interdit de jeûner le jour de la fête. Donc, « après le ramadan » serait le bons sens. Le Prophète (s.a.w) a utilisé le mot « Adba'a » à l'endroit qui a été traduit par « puis ». Cela signifie que ce n'est pas avant le ramadan mais après. Comme il est précisé « Shawwâl », on peut jeûner les jours souhaités pendant ce mois.
Le jeûne d'Arafa
Le 9 du mois de Dhul Haj, les pèlerins stationnent à Arafa. C'est pour cela que ce jour est nommé ainsi : « jour d'Arafa ». Il est interdit aux pèlerins de jeûner le jour d'Arafa. Cependant, le Prophète (s.a.w) a recommandé à ceux qui ne sont pas pèlerins de jeûner le jour d'Arafa.
Selon le hadith d'Abû Qatâda (r.a), le Prophète (s.a.w) a dit : « Ce jeûne efface les péchés de l'année précédente. » [Muslim 1162]
Nous devons imiter la manière dont le Prophète (s.a.w) la mit en pratique. Le Prophète (s.a.w) n'a envoyé personne à la Mecque pour savoir quel jour les pèlerins stationnaient à Arafa ? Sans le savoir, il jeûnait le 9 d'après la vision du croissant de la lune à Médine. Pourtant, il y avait les moyens de le savoir . Donc, d'après notre vision du croissant de la lune, le jour d'Arafa en Arabie saoudite peut aussi être le 8 pour nous. Nous n'avons pas à les suivre. Il n'y a pas de preuve dans la sunnâ du Prophète (s.a.w) pour cela, nous devons jeûner selon notre vision du croissant de la lune le 9.
Jeûner les lundis et les jeudis
Selon Aîsha (r.a), «Le Messager de Dieu (s.a.w) tenait à jeûner le lundi et le jeudi. » [Thirmithi 676, Nassâyi 2321]
Selon Abû Hurayra (r.a), le Messager de Dieu (s.a.w) a dit : « Les œuvres sont présentées (à Dieu) le lundi et le jeudi et j’aime bien que mes œuvres soient présentes alors que je jeûne » [Thirmithi 678]
Selon Abu Qatâda (r.a), on interrogea le Messager de Dieu (s.a.w) sur le jeûne du lundi. Il dit: «C'est un jour où je suis né et où je fus suscité comme Messager ». [Muslim 1978]
Les trois jours mensuels
Abû Qatâda (r.a) rapporte que le Prophète (s.a.w) a dit : « Jeûner trois jours chaque mois et jeûner le mois de Ramadan, c'est (comme) jeûner tout le temps ». [Muslim 1977]
Abû Dharr (r.a) rapporte que : « Le Messager d'Allah (s.a.w) nous a enjoint de jeûner pendant trois jours chaque mois du calendrier lunaire : le treizième, le quatorzième et le quinzième ».[Thirmithi 692]
On doit porter de l’intérêt à cela puisque le Prophète (s.a.w) nous a dit que jeûner 3 jours chaque mois est équivalent à un an de jeûne. S'il est possible, choisir de préférable les 13, 14 et 15 de chaque mois pour jeûner.
Il n'est pas possible de jeûner le vendredi
Même si le vendredi est un jour spécial, il ne faut pas jeûner ce jour.
Muhammad Ibn Addâd a dit : « J'interrogeai Jâbir (r.a) alors que je faisais les circumambulations rituelles autour de la Maison pour savoir si le Prophète (s.a.w) avait interdit le jeûne du vendredi : Oui, me répondit-il. » Un autre traditionniste ajoute : « Quand on ne jeûne que ce jour-là ». [Bukhari 1984]
Abû Hurayra (r.a) rapporte qu'il a entendu le Prophète (s.a.w) dire : « Que personne de vous ne jeûne le vendredi, à moins qu'il ait jeûné la veille ou qu'il désire jeûner le lendemain. » [Bukhari 1985]
Juwayria Bint al Harith (r.a) rapporte que le Prophète (s.a.w) entra chez elle un vendredi alors qu'elle jeûnait. « As-tu jeûné hier ? Demanda-t'il ._Non, répondit-elle._comptes-tu jeûner demain ? Reprit-il._Non, répliqua t'-elle. _Eh bien ! Romps le jeûne, lui, dit-il. » [Bukhari 1986]
Il faut jeûner un jour de plus avec le vendredi. Si ce n'est pas le cas, ceux qui ont jeûné le vendredi doivent le rompre d'après le hadith.
Il n'y a pas de jeûne de « Mihrâj ».
Il n'y a aucune trace à ce que le Prophète (s.a.w) a jeûné ce jour (le 27 du mois de Rajab) ou à donner l'ordre de jeûner aux autres. Il n'y a pas non plus de preuves à ce qu'après son temps , les compagnons ont jeûné ce jeûne. Donc, c'est une innovation qui est apparue plus tard par ceux qui n'ont pas de science sur la religion.
Il ne faut pas faire le « jeûne de Barâth »
Il n'y a pas de preuve pour dire que la nuit de « Barâth » (le 15 du mois de Shâban) existe ou qu'il faut réciter 3 sourates de Yâsin pour le compte des morts. Il y a la « nuit du destin » mais il n'existe pas de « laylathul Barâth » dans les hadiths. Donc, ceci doit être évité.
L'interdiction de jeûner continuellement
On appelle « visâl », un jeûne qui continue tous les jours sans intervalle et un jeûne qui continue sans rupture de jeûne jour et nuit. Le Prophète (s.a.w) a jeûné ce genre de jeûne continuel. Cependant, il nous a interdit de jeûner ainsi. Ceux qui veulent jeûner davantage peuvent jeûner un jour sur deux. Il n'est pas permit de jeûner plus que cela. Voici les preuves pour cela.
Abdallah Ibn Umar (r.a) a dit : « Le Prophète (s.a.w) a interdit le cumul du jeûne. Mais tu le fais toi-même, lui objecta-t’on. Moi, répondit-il, je ne suis pas comme vous, je suis nourri et abreuvé. » [Bukhari 1962, 1922]
Abdallah ibn Amr (r.a) rapporte ceci : « Jeûne trois jours chaque mois, car toute œuvre pieux est récompensée au décuple et ce sera alors comme si tu avais jeûné tous les jours._Je puis faire mieux que cela, repris-je._Eh bien, répliqua-t'il, jeûne un jour et romps le jeûne pendant deux jours._Je puis faire mieux que cela, répétai-je. Eh bien, ajouta t'il, jeûne un jour et romps le jeûne le jour suivant. Tel était le jeûne de Dâwud (a.s) et c'est le jeûne le plus parfait. Je puis faire mieux que cela, dis-je._Il n'y a rien de mieux que cela, répondit-il. » [Bukhari 1976, 1975, 1977]
Les jours interdits pour jeûner
Le Prophète (s.a.w) a interdit de jeûner le jour de l'Eid ul fitr, le jour de l'Eid ul adha et les trois jours qui le suivent soient cinq jours. Aussi, le Prophète (s.a.w) a interdit de jeûner le jour de doute. (Shâban 30 ? ou Ramadan 1er ?).
« Qu'on ne jeûne pas pendant deux jours : le jour de la rupture du jeûne et le jour de la fête des sacrifices... » [Bukhari 1197, 1864, 1996]
« Les jours du tachriq sont certes des jours de nourriture et de boisson ». [Muslim 1920]
Ammar bin yâsir (r.a) a dit : « Celui qui jeûne le jour du doute (le jour précédant le début du mois de Ramadan), aura désobéit à Abu Al-Qâsim » [Thirmithi 622]
Les adorations pendant les nuits de ramadan
Le Prophète (s.a.w) a incité à prier pendant le mois sacré du ramadan. Il y a plusieurs preuves pour cela. Cependant, le Prophète (s.a.w) ne nous a pas apprit d'adorations particulières. Il n'a lui même non plus fait d'adorations particulières.
Abu Salama (r.a) demanda à Aïcha (r.a) comment était la prière de l'Envoyé d'Allah (s.a.w) pendant (le mois de) Ramadan. Elle répondit: Pendant (le mois de) Ramadan ou tout autre (mois), il ne dépassait pas onze rakk'ats: il priait quatre rakk'ats dont je ne pourrais te décrire la beauté ni la durée puis quatre rakk'ats dont je ne pourrais te décrire la beauté ni la durée, puis trois rakk'ats. Je lui dis (un jour): 0 Envoyé d'Allah ! Dors-tu avant d'accomplir (la prière du) Witr ? II répondit : 0 Aïcha! Mes yeux dorment (mais) mon cœur ne dort pas. [Bukhari 1147, 2013, 3569]
Abû Salama (r.a) demanda s'il y a une prière particulière pendant le Ramadan pour savoir. Aîsha (r.a) lui répondit qu'il n'y a pas de prière spécial pour le Ramadan. A part les femmes du Prophète (s.a.w), personne d'autre pouvait connaître ses prières nocturnes. Le Prophète (s.a.w) priait les mêmes nombres de cycles de prières pendant le Ramadan comme en dehors du Ramadan. Il y a une coutume de prier 20 cycles de prières un peu partout avec l'appellation « Tarâwih ». Ce qu'il y a d'étonnant là-dessus, c'est que malgré les milliers de hadiths que l'on trouve, il n'y a même pas un endroit où ce mot apparaît. Nous pouvons apprendre qu'il n'y a aucun rapport avec la religion puisque ce mot n'apparaît pas dans les hadiths et que c'est une de leurs inventions. La prière nocturne du Prophète (s.a.w) pendant et en dehors du Ramadan était le « Tahajjud ». Il faut craindre de faire des choses non enseigné par le Prophète (s.a.w) pendant le mois sacré qui rapporte les bienfaits en abondance. Certains expliquent en disant que « cela concerne le « tahajjud », le Prophète (s.a.w) a dû prier d'autres prières que le « Tahajjud ». La question posée à Aîsha (r.a) était sur le Ramadan. Il faut réfléchir si leur argument est acceptable après qu'elle ai répondu assurément qu'il n'y a pas de prière particulière. Ceux qui disent que le Prophète (s.a.w) a dû prier d'autres prières que ces 13 cycles doivent apporter les preuves pour cela . Nous n'avons pas à donner de l'importance à cet argument qui n'a pas de preuve. Il y a plusieurs autres preuves pour dire qu'il n'y a pas de prières particulières pendant le Ramadan.
Abû Salama (r.a) demanda s'il y a une prière particulière pendant le Ramadan pour savoir. Aîsha (r.a) lui répondit qu'il n'y a pas de prière spécial pour le Ramadan. A part les femmes du Prophète (s.a.w), personne d'autre pouvait connaître ses prières nocturnes. Le Prophète (s.a.w) priait les mêmes nombres de cycles de prières pendant le Ramadan comme en dehors du Ramadan. Il y a une coutume de prier 20 cycles de prières un peu partout avec l'appellation « Tarâwih ». Ce qu'il y a d'étonnant là-dessus, c'est que malgré les milliers de hadiths que l'on trouve, il n'y a même pas un endroit où ce mot apparaît. Nous pouvons apprendre qu'il n'y a aucun rapport avec la religion puisque ce mot n'apparaît pas dans les hadiths et que c'est une de leurs inventions. La prière nocturne du Prophète (s.a.w) pendant et en dehors du Ramadan était le « Tahajjud ». Il faut craindre de faire des choses non enseigné par le Prophète (s.a.w) pendant le mois sacré qui rapporte les bienfaits en abondance. Certains expliquent en disant que « cela concerne le « tahajjud », le Prophète (s.a.w) a dû prier d'autres prières que le « Tahajjud ». La question posée à Aîsha (r.a) était sur le Ramadan. Il faut réfléchir si leur argument est acceptable après qu'elle ai répondu assurément qu'il n'y a pas de prière particulière. Ceux qui disent que le Prophète (s.a.w) a dû prier d'autres prières que ces 13 cycles doivent apporter les preuves pour cela . Nous n'avons pas à donner de l'importance à cet argument qui n'a pas de preuve. Il y a plusieurs autres preuves pour dire qu'il n'y a pas de prières particulières pendant le Ramadan.
Abû Dharr (r.a) rapporte : « Nous avons jeûné le mois de Ramadan avec l'Envoyé d'Allah (s.a.w), et il ne présida à aucune prière (at-Tarâwîh) en commun, jusqu'à ce qu'il ne reste plus que sept jours (du mois de Ramadan), alors (cette nuit-là) nous priâmes derrière lui pendant le premier tiers de la nuit. La sixième nuit (avant la fin du mois), il ne présida pas à la prière (at-Tarâwîh). La cinquième nuit (avant la fin du mois), nous priâmes derrière lui pendant la première moitié de la nuit. Je lui dis : « Ô Envoyé d'Allah ! Et si nous priions cette nuit entière derrière toi ? » II me dit : « L'homme qui prie derrière l'imam jusqu'à ce que celui-ci termine, aura la récompense de celui qui a veillé la nuit entière en prière. » La quatrième nuit (avant la fin du mois), nous ne priâmes pas en commun. Quant à la troisième nuit (avant la fin du mois) , le Prophète rassembla sa famille, ses femmes et les gens, et nous priâmes derrière lui jusqu'à ce que nous eûmes peur de manquer le sahar ». [Nassâyi 1347, 1587, 1588]
Il a dirigé la prière au point de penser que le sahar va être raté. Il a effectué une prière qui a débuté à l'heure de l'isha et qui s'est terminé au sahar. C'est à dire qu'il a prié « le tahajjud ». Cela explique clairement qu'il n'a pas fait de prière spécial pour le ramadan.
Abdurrahmân bin Abdul ghâri a dit : « Une nuit, pendant le Ramadan, j’allais avec Umar (r.a) à la mosquée. Les fidèles étaient en groupes dispersés. Ici un homme faisait sa prière pour son propre compte, ailleurs un homme dirigeait la prière de son groupe. » Umar (r.a) dit alors : « Il me semble que si je réunissais tous ces gens là sous la direction d’un seul lecteur cela serait plus convenable. » Alors, mettant son dessein à exécution, il les rassembla sous la direction de Ubay bin Ka’b (r.a). » Une autre nuit, je sortis également avec Umar (r.a). Les fidèles priaient sous la direction de leur lecteur. Umar (r.a) dit « voici l'excellente innovation. » [Bukhari 2012]
Les propos d'Umar (r.a) annoncent qu'il n'y a pas de prière spéciale pour le ramadan. On peut le comprendre d'après cette phrase : « Il me semble que si je réunissais tous ces gens là sous la direction d’un seul lecteur cela serait plus convenable. ». Du début de la nuit jusqu'à sa fin, il n'y a qu'une prière. Il est clair d'après cela qu'il n'y a pas une prière au début de la nuit et une prière à la fin de la nuit. Dans ce hadith ci-dessus, il est dit qu'Umar (r.a) a nommé Ubay bin Ka'ab en tant qu'imam. Dans le hadith qui suit, il y a une explication en plus.
« Umar (r.a) a ordonné Ubayy et Thamimuddhâri de diriger (8+3) soit 11 cycles aux gens dans la prière la nuit. » [Mu atta 232]
Dans ces cas là, quel est la particularité du Ramadan ? Cette question peut se poser ? Même si c'est une prière qu'il faut faire tous les jours, cette prière est beaucoup incité à faire. Il y a plusieurs hadiths qui disent que « Quiconque passe la nuit dans la prière, pendant le Ramadan en signe d'adoration et dans l'espoir d'être récompensé, tous ses péchés antérieurs seront pardonnés ». Ces hadiths nous incitent à prier debout pendant le Ramadan. « Prier debout » désigne la façon de prier debout du Prophète (s.a.w). Comme le Prophète (s.a.w) a prié 11 rakk'ats debout, nous devons mettre la même chose en pratique.
Il y a des preuves que le Prophète (s.a.w) a parfois prié 4+5 cycles. [Bukhari 117, 697]
Il y a des preuves que le Prophète (s.a.w) a parfois prié 12 cycles + le Witr [Bukhari 183, 992, 1198, 4571, 4572]
Il y a des preuves que le Prophète (s.a.w) a parfois prié 13 cycles avec le Witr. [Muslim 1284]
Il y a des preuves que le Prophète (s.a.w) a parfois prié 7 cycles ou 9 cycles. [Bukhari 1139]
Il y a des preuves que le Prophète (s.a.w) a parfois prié 9 cycles avec le Witr. [Muslim 1201]
Il y a des preuves que le Prophète (s.a.w) a parfois prié 8+5 cycles. [Muslim 1217]
Il y a des preuves que le Prophète (s.a.w) a parfois prié 10+1 cycles. [Muslim 1222]
Il y a des preuves que le Prophète (s.a.w) a parfois prié 9 cycles. [Muslim 1201]
Mais, il n'y a aucune preuve que le Prophète (s.a.w) a prié 20 cycles.
L'heure de la prière
L'heure de la prière nocturne se situe à partir de l'isha jusqu'au fajar. Il n'y a pas de preuves pour que certains disent qu'il ne faut prier que dans la dernière partie de la nuit. On peut comprendre cela d'après les hadiths vu plus haut.
Il est possible de prier seul ou en jamath
Pendant un Ramadan, le Prophète (s.a.w) n'a effectué la prière nocturne que 3 fois en jamath. Il ne faut pas comprendre par là qu'il ne faut prier que 3 jours en jamath. Car, il a expliqué la raison pour laquelle il a délaissé la prière en jamath. La raison qu'il avait donné pour ne pas prier le quatrième jour est qu'il avait craint que cette prière devienne obligatoire. Sans cette raison, il n'y avait pas d'obstacle pour prier en jamath. Comme tout ce qui se passe après le temps du Prophète (s.a.w) ne pourrait pas devenir un devoir, on peut prier en jamath tous les jours. Ce n'est pas contraire à la sunna du Prophète (s.a.w).
Lorsque le Prophète (s.a.w) effectuait la prière nocturne chez lui, Ibn Abbâs (r.a) le suivait dans la prière. [Bukhari 183, 117, 138, 697, 698, 726, 859]
Le Prophète (s.a.w) et les compagnons ont aussi prié seul. De plus, comme la prière en jamath n'a pas été insisté, on peut prié seul.
Lorsque le Prophète (s.a.w) effectuait la prière nocturne chez lui, Ibn Abbâs (r.a) le suivait dans la prière. [Bukhari 183, 117, 138, 697, 698, 726, 859]
Le Prophète (s.a.w) et les compagnons ont aussi prié seul. De plus, comme la prière en jamath n'a pas été insisté, on peut prié seul.
Les opinions inexactes
- Au lieu de prier 8 cycles + 3 cycles de Witr dans la prière nocturne, prier 20 cycles + 3 cycles de Witr.
- Réciter après chaque 2 cycles quelques dikrs.
- Croire qu'il faut réciter tout le coran dans cette prière, réciter sans prendre le temps avec précipitation.
- S'amuser avec le Coran en le terminant en une seul nuit sous le nom de « sabeena ».
- Ajouter des versets à la prière qui n'existent pas dans la prière sous le nom de « damâm ».
- Vendre et acheter le Coran en payant les hâfils.
Toutes ces coutumes doivent être évités.
Il n'y a ni preuves, ni autorisation dans la sunnâ du Prophète (s.a.w) pour tout cela.
La nuit du destin
Il y a une nuit dans le mois du Ramadan qui est meilleur que 1000 mois.
« Nous l'avons certes, fait descendre (le Coran) pendant la nuit d'Al-Qadr. Et qui te dira ce qu'est la nuit d'Al-Qadr? La nuit d'Al-Qadr est meilleure que mille mois. » [97 :163]
Dans le Coran ou les hadiths authentiques, il n'est pas précisé que cette nuit sacré est tel ou tel jour. Mais, la réalité d’après les hadiths est que cette nuit pourrait être dans l'une des dix derniers jours impairs du mois du Ramadan.
D’après Aîsha (r.a), le Prophète (s.a.w) a dit : « Cherchez la nuit du destin parmi les nuits impaires de la dernière décade du mois de ramadan. » [Bukhari 2017, 2020]
Abû Saïd (r.a) rapporte que le Prophète (s.a.w) étant sorti pour annoncer qu’elle était la Nuit du destin, deux hommes d’entre les musulmans se prirent de querelle à ce moment. « J’étais venu, dit alors le Prophète (s.a.w), pour vous parler de la Nuit du destin, mais un tel et un tel s’étant pris de querelle, cela m’a fait oublier sa date, et il se peut que cette circonstance soit heureuse pour vous. Cherchez cette date entre les nuits des 27, 29 et 25 (du mois de Ramadan). » [Bukhari 49, 2023, 6049]
Même s' il y a une précision sur la nuit du destin dans certains hadiths. Comme ses hadiths disent qu'il est possible que cette nuit soit parmi les dix derniers jours, il est mieux d'essayer de trouver ce jour parmi ces dix jours.
Les œuvres de la nuit du destin
On ne trouve pas dans les hadiths qu'il y a une prière ou une adoration spécial pendant cette nuit du destin. Cependant, le Prophète (s.a.w) a fait l'adoration « d'ihtiqâf », la retraite spirituelle à la mosquée les dix derniers jours.
D'après 'Aïcha (r.a), le Prophète (s.a.w) fit la retraite spirituelle pendant la dernière décade du mois de Ramadan jusqu'à sa mort. Ses femmes, après sa mort, continuèrent à faire la retraite spirituelle. [Bukhari 2026]
Aîsha (r.a) a dit : « L’Envoyé de Dieu (s.a.w) faisait la retraite spirituelle pendant chaque Ramadan. Quand il avait fait la prière de l'aube, il retournait à l'endroit où il faisait sa retraite spirituelle. » [Bukhari 2041]
Nous avons vu précédemment que le Prophète (s.a.w) a dit de chercher la nuit du destin dans les nuits impaires. Donc, ce n'est pas possible que ce soit le 21 ème jour s'il a entamé sa retraite spirituelle après avoir prié le fajar. Si tel était le cas, cette nuit lui aurait été perdu. Il semble logique qu'il a commencé sa retraite spirituelle après avoir prié le fajar du 20 ème jour.
« Lorsqu'il voulut faire sa retraite spirituelle pendant les dix derniers jours du mois de Ramadan, il se fit dresser une tente. »
Ceci est la suite du hadith précédent. Ce hadith explique que pour faire la retraite spirituelle dans la mosquée, on peut dresser une tente. Cependant, ce n'est pas une autorisation générale. Il faut comprendre que c'est une exception pour le Prophète (s.a.w). L'autre partie de ce hadith explique cela.
« Enfin Zaynab (r.a) en ayant eu connaissance en dressa une également. Lorsque le lendemain, le Prophète (s.a.w) s'en alla à la mosquée, il vit quatre tentes. _Qu'est-ce ceci ? Demanda-t'il. On lui raconta ce qui s'était passé et alors il s'écria : Qu'est-ce qui les a poussées à cet acte ? Croient-elles avoir fait ainsi œuvre pie ? Enlevez ces tentes, que je ne les voie plus ! Les tentes furent enlevées, mais le Prophète (s.a.w) ne fit pas retraite spirituelle pendant le Ramadan ; il attendit pour la faire la dernière décade de Shawwâl. » Ceci est également la suite de ce hadith. Le fait qu'il a posé la question : « Croient-elles avoir fait ainsi œuvre pie ? » Et qu'il a enlevé sa tente montre son insatisfaction à dresser des tentes. Aïcha (r.a) a dit : "Le Prophète (s.a.w) me tendit sa tête pendant qu'il faisait la retraite spirituelle dans la mosquée et je lui démêlai les cheveux alors que j'avais mes menstrues."[Bukhari 2029]
D'après cela, on peut comprendre qu'en état de retraite spirituelle, on peut se coiffer et toucher sa femme.
Safiyya (r.a), la femme du Prophète (s.a.w), rapporte qu'elle alla rendre visite à l'Envoyé de Dieu (s.a.w) pendant qu'il était en retraite spirituelle dans la mosquée au cours de la dernière décade du mois de Ramadan. Après s'être entretenue un moment avec le Prophète, Safiyya (r.a) se leva pour se retirer. Le Prophète (s.a.w) se leva également avec elle et l'accompagna jusqu'à la porte de la mosquée. [Bukhari 2035, 2038, 3101, 3281]
On comprend par là que la femme peut venir parler à son mari pendant la retraite spirituelle à la mosquée. Il ne faut pas traduire par là que le Prophète (s.a.w) est rentré à la maison pour accompagner sa femme. Sa demeure était aménagé de sorte qu'il fallait traverser la mosquée pour s'y rendre. Donc, il faut comprendre qu'il a raccompagné sa femme tout en restant dans la mosquée. Ceux qui font la retraite spirituelle doivent respecter ces conditions.
La prière de la fête
L'importance de la prière de la fête
Il est obligatoire à toute personne pubère de prier la prière de la fête. Nous savons que la prière du jummua est une obligation. Nous pouvons comprendre combien la prière de la fête est importante d'après le fait qu'il est possible de se contenter de la prière de la fête si la prière du jummua et celle de la fête coïncide. (ceci est expliqué plus loin). L'islam a donné aux femmes l'autorisation de prier le jummua et les prières en jamath chez elles. L'islam, qui a dit cela, dit qu'il faut que les femmes viennent assister à la prière de la fête exceptionnellement. L'islam dit qu'il faut y venir même s'il faut emprunter un habit. (ceci est également expliqué plus loin).
L'heure de la prière.
Al Bara (r.a) a dit : « J'ai entendu le Prophète (s.a.w) prononcer le prône ; il dit : « La première chose que nous allons faire en ce jour, c'est de prier ; puis nous rentrerons faire le sacrifice. Quiconque agira ainsi aura suivi exactement notre pratique. » [Bukhari 951, 965, 968, 976, 5545, 5560]
Le hadith cité ci-dessus recommandent de faire la prière en premier lieu le jour de la fête.Il ne faut pas comprendre qu'il faut faire la prière de la fête tout de suite après le subh vu que c'est la première chose à faire le jour de la fête. Car, il est interdit de prier en général après le subh avant que le soleil se lève complètement.
D'après Ibn Umar (r.a), l'Envoyé de Dieu (s.a.w) a dit : « N'atteigniez pas dans vos prières le moment du lever du soleil, ni celui de son coucher. » [Bukhari 582]
Comme dans ce hadith, le Prophète (s.a.w) a interdit de prier après le subh avant le lever du soleil complet, l'heure de la prière de la fête débute tout de suite après. Dans certains endroits, ils retardent la prière de la fête jusqu'à 11 h du matin. C'est une erreur. La prière de la fête est une prière qui doit se faire au musalla. En retardant la prière, il peut y avoir une situation difficile avec la chaleur pour les gens (qui vivent dans les pays chauds) puisque cela se prie au musalla.
D'après Abû Dharr (r.a), le Prophète (s.a.w) a dit : « Quand la chaleur est excessif, attendez la fraîcheur pour faire la prière, car la chaleur intense est une émanation de la Géhenne. » [Bukhari 534, 537, 538, 539]
Le Prophète (s.a.w) a donné l'ordre de retarder même les prières obligatoires à faire à la mosquée en raison de la canicule. Il était attentif à ce que les gens ne souffrent pas. Donc, si l'on veut suivre la sunnâ du Prophète (s.a.w), il faut faire cette prière au musalla. Si les gens prient à une heure où il faudrait supporter la canicule dans le musalla, ce serait contraire à la sunna du Prophète (s.a.w) vu précédemment. De plus, la bonne manière serait de prier juste quelque temps après que le soleil soit complètement levé puisque le Prophète (s.a.w) a dit de faire en premier lieu la prière le jour de la fête.
Les femmes dans la prière de la fête
Le Prophète (s.a.w) qui a, en temps normal, donné l'autorisation aux femmes de prier dans la mosquée ne leur a pas imposé de prier à la mosquée. Il ne la pas non plus incité à le faire. Cependant, il a incité les femmes pour qu'elles viennent obligatoirement assister à la prière de la fête, ce qu'il n'a pas fait pour les autres prières.
Umm Attiyya (r.a) a dit : « Nous reçûmes l'ordre, les jours des deux fêtes, de conduire à l'oratoire en plein vent les femmes ayant leurs menstrues et les femmes que l'on cache aux regards afin qu'elles assistassent à la réunion des musulmans et à leurs invocations. Les femmes ayant leurs menstrues se tenaient à part dans l'oratoire. » [Bukhari 324, 351, 974, 980, 981, 1652]
Um Attiya (r.a) a dit : « Nous avions l'ordre de sortir le jour de la fête. Nous faisions même sortir ce jour-là la vierge du gynécée et aussi les femmes qui avaient leurs menstrues. Toutes les femmes se tenaient derrières les hommes ; elles faisaient le takbir comme eux et prononçaient les mêmes invocations espérant la bénédiction de ce jour-là et le pardon de leurs fautes. » [Bukhari 971]
Il y a la bénédiction le jour de la fête. Les femmes (même celles qui ont leurs menstrues) doivent dire le takbir en même temps que les hommes ce jour. Le hadith vu plus haut explique que les femmes doivent aussi faire les invocations pour elles lorsque les hommes invoquent. Ceux qui inventent des imaginations pour empêcher les femmes d'assister à la prière sont un obstacle pour que les femmes fassent les œuvres de ce jour de bénédiction. La raison principale pour que les femmes ne puissent pas assister à la prière de la fête est qu'ils ont choisi de faire cette prière à la mosquée au lieu du musalla.
La prière dans le musalla
Abu Sa'id (r.a) a dit: «Le Prophète (s.a.w) sortait le jour de Fitr et le jour de Adha au lieu destiné à la prière. » [Bukhari 956]
Il n'y a aucun hadith authentique à ce que le Prophète (s.a.w) a effectué cette prière de fête dans la mosquée.
Selon Abû Hurayra (r.a), le Prophète (s.a.w) a dit : « Une prière dans ma Mosquée vaut mieux que mille prières dans toute autre, exception faite de la Mosquée consacrée. » [Bukhari 1190)
D'après ce hadith, prier dans la mosquée « An nabawi »est supérieur à 1000 prières comparé à prier dans d'autres mosquées. Si la bonne manière de faire la prière de fête était de le prier à la mosquée, le Prophète (s.a.w) aurait prié dans la mosquée « An nabawi » qui rapporte 1000 fois plus de « hasanaths ». Encore, dans certaines villes, ils organisent des prières à part pour les femmes. Nous ne trouvons pas de hadiths pour que les femmes priaient a part en jamath, le jour de la fête au temps du Prophète (s.a.w).
La prière et le sermon
La prière de la fête est comme la prière du jummua composée de deux rakk'ats de prière ainsi que d'un sermon. Lors du jummua, l'imam doit faire le sermon puis diriger la prière. Mais, dans la prière de la fête, il faut d'abord faire la prière puis l'imam doit faire le sermon.
Ibn Umar (r.a) a dit : « L'Envoyé de Dieu (s.a.w), Abû Bakr et Umar (r.a) faisaient la prière avant le prône le jour des deux fêtes. » [Bukhari 963]
Y a t'il l'appel à la prière et le second appel ?
Ibn Abbâs (r.a) rapporte : « On ne faisait pas l'appel à la prière ni le jour de la fête de la rupture du jeûne, ni celui de la fête des sacrifices. [Bukhari 960]
Dans un autre hadith de Muslim, Jâbir (r.a) rapporte que « ni l'iqâma n'a été faîte. » Donc, il n'y a ni adhân, ni l'iqâma dans la prière de la fête.
Y a-t'il une prière surérogatoire avant la prière de la fête ?
Abu Sa'id (r.a) a dit: «Le Prophète (s.a.w) sortait le jour de Fitr et le jour de Adha au lieu destiné à la prière. Il commençait tout d'abord par faire la prière. » [Bukhari 956]
Suivant Ibn Abbâs (r.a), le jour de la fête de la rupture du jeûne, le Prophète (s.a.w) accomplit deux cycles de prière, sans faire d'autre prière soit avant, soit après cela. [Bukhari 964, 989, 1431, 5881, 5883]
Il y a dans certains endroits, une coutume de prier deux cycles en disant que c'est la sunnâ. Ceci est contraire à la sunnâ du Prophète (s.a.w) et doit être évité.
La manière de prier
La prière de la fête est identique aux autres prières. Cependant, il y a quelques points en plus. Donc, voyons juste quels sont ces choses en plus. A part cela, il faut faire les ablutions, se diriger face à la qibla... comme pour les autres prières. En se tenant pour la prière, l'imam a l'habitude de faire la niyyâ pour la prière de la fête. « Niyya » c'est l'intention, ce n'est pas prononcer à haute voix ! Il est obligatoire d'avoir une intention avant de faire toute adoration. Prononcer à haute voix ne fait pas parti de la sunna ! Nous l'avons déjà expliqué.
Les takbirs en plus
Le Prophète (s.a.w) a multiplié les takbirs dans la prière de la fête comparé aux prières normales. Il faut faire 12 takbirs en tout soit 7 takbirs dans le premier cycle et 5 dans le second.
Abdullah bin Amr bin Âs (r.a) rapporte que le Prophète (s.a.w) a dit : "Les Takbirs dans la prière du Fitr sont au nombre de 7 dans la première unité, et 5 dans la seconde, la lecture du Coran est après cela". [Thirmithi 492, Abû Dâwud]
Dans ce hadith, il est dit qu'il faut dire 7+5 takbirs avant la récitation. Nous avions déjà souligné que dans la prière de la fête il y avait tous les actes des autres prières. D'après cela, il faut réciter l'invocation « Allâhumma bâyid » ou « Vajhatthu... » après le Takbir Tahrima. Puis, faire 7 takbirs. Ensuite, réciter.
Entre les takbirs...
Il n'y a aucun hadith pour dire que le Prophète (s.a.w) à lever ses bras après chaque takbirs. Mais, de nos jours, cette pratique existe. Cela parce qu'ils ont comprit le sens de « Takbir » dans le sens de faire le Takbir. Tahlil désigne « Lâ ilâha illalllâh » Tasbih désigne « Subhânallah » Tahmid désigne « Alhamdulillah » Tout comme cela Takbir désigne « Allâhu Abar ». Après la prière, lorsque l'on dit qu'il faut dire 33 fois le Takbir, on ne comprend pas comme lever les bras 33 fois. C'est comme cela que lorsque l'on dit qu'il faut dire 7+5 takbirs, cela ne signifie pas qu'il faut lever les bras. Cela signifie qu'il faut dire « Allâhu Akbar » 7+5 fois. Ils disent qu'il faut dire quelques dikrs entre ces takbirs. Dans certains endroits, il y a une coutume de dire : « Subhânallâhi valhamthulillahi valâilâhâ illallâhu ». Il n'y a pas de preuves pour cela dans la sunnâ du Prophète (s.a.w). Le Prophète (s.a.w) ne nous a pas apprit à dire ce dikr entre ces takbirs. Donc, il faut lever et mettre ses bras sur la poitrine lors du premier takbir. Ensuite, dire le takbir en restant dans la position avec le bras sur la poitrine et dire 7 fois « Allâhu Akbar ». Dans le second cycle, dire le takbir en ayant les bras sur la poitrine. Il n'y a pas de preuve pour enlever ou lever ses bras.
Les sourates à réciter
Il y a quelques hadiths concernant les sourates à réciter après avoir dit le Takbir et la sourate Al Fâtiha dans la prière de la fête.
An-Nu’mân ibn Bashîr (r.a) rapporte : « Le Messager d'Allah (s.a.w) lisait pour les prières des deux fêtes et du vendredi, (les sourates) Al-‘Alâ et Al-Ghâshiyah. » [Muslim 1452]
Ubaydullah ibn ‘Abdallah rapporte : « ‘Umar (r.a) sortit pour la prière de la fête et il envoyait quelqu’un demander à Abû Wâqid Al-Laythî : Que récitait le Prophète (s.a.w) en ce jour ? Il dit : « (Les sourates) Qâf et Al-Qamar. »[Muslim 1477]
Les hadiths cités ci-dessus précisent les sourates à réciter pendant la prière de la fête. Il est clair d'après les récits des compagnons qu'il faut réciter à haute voix les sourates que le Prophète (s.a.w) a récité. Sur ce, il faut faire les inclinaisons, les prosternations comme les autres prières en deux cycles.
Le sermon de la prière de la fête
C'est une sunnâ du Prophète (s.a.w) à ce que l'imam fasse le sermon après la prière de la fête.
Ibn Abbâs (r.a) rapporte : « J’ai assisté à la prière de la fête avec le Messager d'Allah (s.a.w), Abû Bakr (r.a), Umar (r.a) et Uthmân (r.a), et tous priaient avant le sermon. » [Bukhari 962]
D'après ce hadith, il faut d'abord prier, puis faire le sermon. Mais, contrairement à cela, de nos jours, dans la plupart des villes, il y a une prêche d'environ 30 minutes qui a lieu avant la prière. Puis, il y a 2 sermons après cela. Ceci est contraire à la sunnâ du Prophète (s.a.w).
Il n'y a pas de mimbar (chaire)
En général, les deux sermons du jummua se déroule dans le mimbar. Faut-il faire le sermon ainsi dans la prière de la fête ? Ou dans le musalla ? Voyons cela.
D'après Abû Said al-Khudri (r.a) qui dit:« Quand le Messager d'Allah (s.a.w) arrivait au lieu de prière les jours de Fitr et d'Adha, il commençait immédiatement la prière puis il se retournait vers les fidèles assis et les sermonnait, leur donnait des recommandations et des ordres. [Ibn Khuzayma]
D'après ce hadith, l'imam doit faire le sermon dans le musalla.
D’après Jâbir bin Abdallâh (r.a) :« Le jour de la fête de rupture du jeûne, le Prophète (s.a.w) se leva et fit la prière. Il fit d’abord la prière, puis prononça son sermon. Après avoir fini, il descendit et se rendit auprès des femmes, et leur fit une leçon, appuyé au bras de Bilâl. » [Bukhari 978]
Il y a un doute sur le mot « nasala » (en descendant) dans ce hadith. Le compagnon du Prophète (s.a.w) rapporte que le Prophète (s.a.w) ne pouvait descendre que s'il y avait un mimbar. Le doute partira en faisant la bonne traduction du mot « nasala ». « Nasala » signifie :
- descendre d'un endroit haut
- rester
- changer de lieu
Il y a 3 sens. On ne peut pas donner les deux premiers sens au hadith rapporté par Jâbir (r.a) . Nous devons donner le 3 ème sens : changer de lieu. Car, le hadith de Ibn Khuzayma vu précédemment dit clairement que le Prophète (s.a.w) est venu vers l'endroit des femmes en bougeant de là.
Faut-il faire un sermon à part pour les femmes ?
D'après Ibn Abbâs (r.a), le Prophète (s.a.w) sortit un jour emmenant Bilal (r.a) avec lui. Il se souvint qu'il n'avait pas fait entendre sa prédication aux femmes. Il la leur fit donc entendre. [Bukhari 98]
Si les femmes entendent le sermon de l'imam, cela est suffisant. Sinon, il faut qu'il vienne faire le sermon à l'endroit des femmes d'après ce hadith.
L'obligation d'écouter le sermon de la fête
A part les différences montrées dans les hadiths entre les sermons du jummua et celle du jour de la fête, tous les autres actes sont identiques. Tous les raisons pour écouter le sermon du jummua attentivement concernent aussi le sermon du jour de la fête. Nous devons écouter silencieusement le sermon de l'imam comme les compagnons ont écouté silencieusement le sermon du Prophète (s.a.w). Les hadiths qui disent qu'il n'est pas obligatoire d'écouter le sermon ne sont pas authentiques. Ce n'est pas pour venir discuter dans le musalla que le Prophète (s.a.w) a dit aux femmes pubères, qui ont eu leurs menstrues et autres de venir assister aux assemblées des musulmans mais pour écouter le sermon du jour de la fête ! Si l'on discute pendant le sermon, cela signifie que l'on se moque des recommandations du Prophète (s.a.w).
L'invocation du jour de la fête
Sans se disperser, après la prière et le sermon du jour de la fête, les hommes, les femmes y compris celles qui ont leurs menstrues doivent faire des invocations sur leurs lieux.
Um Attiya (r.a) a dit : « Nous avions l'ordre de sortir le jour de la fête. Nous faisions même sortir ce jour-là la vierge du gynécée et aussi les femmes qui avaient leurs menstrues. Toutes les femmes se tenaient derrières les hommes ; elles faisaient le takbir comme eux et prononçaient les mêmes invocations espérant la bénédiction de ce jour-là et le pardon de leurs fautes. » [Bukhari 971]
Dans ce hadith, le Prophète (s.a.w) dit qu'il y a une bénédiction le jour de la fête. Si l'on ne veut pas se priver de ces bénédictions, nous devons invoquer après le sermon de la fête.
Un sermon ? Ou Deux ?
Il n'y a pas de preuves authentiques dans la sunnâ du Prophète (s.a.w) pour s'asseoir entre les deux sermons des deux jours de fête. Pour séparer les deux sermons, la sunna est de s'asseoir entre les deux d'après le hadith de l'imam Shâfi. Ubaythullâh bin Uthba qui rapporte ce hadith n'a pas vécu au temps du Prophète (s.a.w) ! Donc, ce hadith n'est pas acceptable !
Jâbir (r.a) rapporte que le Prophète (s.a.w) prononçait son sermon le jour de la rupture du jeûne ou celle du sacrifice debout puis s'asseyait pour une pause et se relevait de nouveau pour prononcer le second sermon debout également. [Ibnu Mâja]
Dans la chaîne de transmission, il y a Abdurrahmân bin Usmân bin Umayya alias Abû Bahr ainsi que Ismaîl bin Al Kavlâni qui sont des gens faibles. Donc, ce hadith ne peut pas être pris comme preuve. De plus, il n'y a pas de preuve que le Prophète (s.a.w) a fait 2 sermons comme lors du jummua. Il ne faut pas oublier qu'il a fait le sermon debout par terre donc ce n'est pas possible qu'il s'est assis.
Dire le Takbir le jour de la fête
Um Attiya (r.a) a dit : « Nous avions l'ordre de sortir le jour de la fête. Nous faisions même sortir ce jour-là la vierge du gynécée et aussi les femmes qui avaient leurs menstrues. Toutes les femmes se tenaient derrières les hommes ; elles faisaient le takbir comme eux et prononçaient les mêmes invocations espérant la bénédiction de ce jour-là et le pardon de leurs fautes. » [Bukhari 971]
Dans ce hadith, il est dit que les hommes et les femmes disaient le takbir. On a déjà expliqué que le takbir était de dire Allâhu Akbar. Il y a une coutume de réciter une longue sentence « Allâhu Akbar Allâhu Akbar Allâhu Akbar kabeera valhamdhu lillâhi kaseera... » Il n'y a aucune preuve dans la sunnâ du Prophète (s.a.w) pour réciter ainsi. Les hadiths qui disent qu'il faut dire un certain takbir sont faibles. Il y a un hadith authentique qui dit que Salmân Fârisi (r.a) a récité « Allâhu Akbar Allâhu Akbar Allâhu Akbar kabeera valhamdhu lillâhi kaseera... ». Ceci ne fait pas parti de la religion vu qu'il s'agit de son propre dire.
Partir d'un sens et revenir par un autre sens
Jâbir Ibn Abdallah (r.a) a dit : « Quand c'était un jour de fête, le Prophète (s.a.w) prenait un chemin différent (au retour). » [Bukhari 986]
D'après ce hadith, la sunnâ du Prophète (s.a.w) serait de partir en déterminant en avance le trajet de retour pour la prière de fête.
Y a-t'il une prière surérogatoire après la prière de fête ?
D'après Ibn Abbâs (r.a), le Prophète (s.a.w) sortit le jour de la fête de la rupture du jeûne ; il accomplit deux cycles de prière et n'avait fait aucune prière auparavant, de même qu'il n'en fit pas ensuite. Il avait avec lui Bilâl (r.a). [Bukhari 989]
On peut comprendre d'après ce hadith qu'il n'y a ni de prière avant, ni de prière après la prière de la fête.
On peut comprendre d'après ce hadith qu'il n'y a ni de prière avant, ni de prière après la prière de la fête.
Faut-il partir après avoir mangé ?
D'après Burayda (r.a), le Prophète (s.a.w) ne sortait jamais pour la prière de la fête de la rupture du jeûne sans avoir mangé quelque chose et il ne mangeait rien le jour de la prière du sacrifice jusqu'à ce qu'il retourne chez lui. [Thâraqutni]
Il y a aussi d'autres hadiths dans lesquels nous pouvons voir que le Prophète (s.a.w) partait à la prière de la fête après avoir mangé. Même si le Prophète (s.a.w) mangeait après la prière le jour de la fête du sacrifice, il a autorisé de manger avant la prière, le hadith de Bukhari nous apprend cela.
Al Bara (r.a) a dit : «Le jour de la fête des sacrifices, le Prophète (s.a.w) nous fit le prône après la prière, puis il ajouta : «Quiconque aura fait la même prière que nous et accompli le même rite aura exactement observé les rites. Celui qui aura immolé avant la prière n'aura fait que de la viande de boucherie. »Alors, Abû Burda Ibn Niyâr se leva et dit : « Ô Envoyé de Dieu, par Dieu ! J'ai accompli le rite avant de sortir pour aller à la prière. Je savais qu'aujourd'hui est un jour de nourriture et de boisson, aussi me suis-je hâté de manger, de donner à manger à ma famille et à mes voisins. _Ce mouton (que tu as tué), répondit l'Envoyé de Dieu (s.a.w), n'est que de la viande de boucherie. J'ai, reprit Abû Burda, une jeune chèvre de moins d'un an à laquelle j'attache plus de prix qu'à deux moutons entiers. Cette victime sera-t'elle suffisante pour moi?Oui, répliqua le Prophète (s.a.w), mais dorénavant une telle victime ne sera suffisante pour personne.» [Bukhari 983]
Comme le Prophète (s.a.w) a mangé après être revenu de la prière le jour de la fête du sacrifice, on peut manger après avoir prié. Partir à la prière après avoir mangé n'est pas un mal. Car, le Prophète (s.a.w) avertit le fait d'avoir sacrifié avant la prière. Mais n'a pas avertit le fait d'avoir mangé avant. Donc, ce n'est pas un mal si une personne a mangé avant la prière d'après l'autorisation du Prophète (s.a.w).
La prière de la fête et le jummua
Si le jour de la fête coïncide avec le jummua, nous pouvons effectuer la prière de la fête et la prière du jummua. Si l'on veut, nous pouvons ce jour laisser la prière du jummua en ne priant que la prière de la fête. Il y a des preuves dans la vie du Prophète (s.a.w) pour ces deux manières.
An-Nu’mân ibn Bashîr (r.a) rapporte : «Le Messager d'Allah lisait pour les prières des deux fêtes et du vendredi, (les sourates) Al-‘Alâ et Al-Ghâshiyah. Quand la fête et le vendredi coïncidaient, il les récitait également dans les deux prières». [Muslim 2028]
D'après ce hadith, nous pouvons comprendre que le Prophète (s.a.w) a fait la prière du jour de la fête et celle du jummua.
D'après Abu Hurayra (r.a), le Messager de Dieu ,(s.a.w) a dit: «En ce jour coïncide deux fêtes. Celui qui veut peut les partager en deux prières, mais nous joignons». [Abû Dâwud 907]
Ceux qui ont effectué la prière de la fête ont la possibilité de laisser le jummua, nous avons la possibilité de mettre en pratique cette autorisation. Dans le hadith vu précédemment, il y a le rapporteur « Bakiya. » Certains savants refusent ce hadith parce que d'autres savants l'ont critiqué. Ils disent qu'il ne faut pas l'appliquer d'après cela. Même si Bakiya a été critiqué par les savants, personne ne la critiqué pour sa fiabilité ou sa mémoire. Au contraire, il est critiqué parce qu'il a rapporté les propos des personnes fiables ainsi que de ceux qui ne sont pas fiables! Les rechercheurs de hadiths ont décidé d'accepter les propos de ce genre de personne lorsque les hadiths rapporté proviennent de gens confiants. Lorsque les savants parlent de Bâkiya, ils disent de ne pas accepter son message si elle provient d'une personne inconnu. Ahmad bin Hambal dit qu'il faut accepter s'il rapporte d'une personne connu. Yahya bin Muyin, Abû Sur Â, Nassâyi, Yahqub, Ajali ont la même opinion que lui. Il y a un hadith qui provient de lui (Bakiya) dans Muslim.
L'aumône de la rupture du jeûne
L'islam a institué le «Sadaqatthul fitr» (l'aumône de la rupture du jeûne) afin que les riches comme les pauvres fêtent l'Eid sans discrimination.
L'obligation
L'aumône de la rupture du jeûne est un devoir obligatoire.
Ibn Umar (r.a) a dit : «L'Envoyé de Dieu) a fixé l'aumône de la rupture du jeûne à une mesure de dattes ou une mesure d'orge. Elle doit être faite par chaque esclave, individu libre, mâle, femelle, jeune et âgé des musulmans. Il a, en outre, ordonné qu'elle serait remise avant que les fidèles ne se rendissent à la prière.» [Bukhari 1503]
Nous pouvons comprendre que c'est un devoir obligatoire d'après l'emploi du mot « fardh » (obligatoire) dans ce hadith.
Le moment pour la donner
Le Prophète (s.a.w) n'a pas fixé le moment depuis lequel nous devons donner l'aumône de la rupture du jeûne. Cependant, il a recommandé de le donner avant la prière de l'Eid ul fitr. On peut voir que cet ordre apparaît dans le hadith cité ci-dessus. Les savants musulmans ont comprit cet ordre de deux façons.
- 1/ Il faut la donner à partir de la vision du croissant de la lune du jour de l'Eid jusqu'à la prière de l'Eid.
- 2/ On peut la donner n'importe quand pendant le mois du Ramadan. Il n'y a que l'heure de la fin dans cet ordre. Le moment du début n'est pas précisé.
S'il fallait la donner après la vision du croissant de la lune le jour de l'Eid, les compagnons du Prophète (s.a.w) ne l'aurait pas donné deux jours avant. De plus, la raison donné par le Prophète (s.a.w) sur l'aumône de la rupture du jeûne donne un poids à cet argument.
Ibn Abbâs (r.a) a dit : « Le Messager d’Allah (s.a.w) a institué l'aumône de la rupture du jeûne (zakât ul fitr) pour purifier le jeûneur des niaiseries et des frivolités [qu'il aurait accomplis durant le mois de Ramadan], ainsi que pour nourrir les pauvres. Celui qui la donne avant la prière [de l'Eid ul Fitr], son aumône sera acceptée. Quant à celui qui la donne après la prière, elle sera alors considérée comme une simple aumône. » [Abû Dâwud 1371]
Le Prophète (s.a.w) veut différencier le fait de donner avant et après la prière de la fête pour que les pauvres puissent fêter l'Eid avec joie. Comme donner après la prière de la fête n'aiderai pas les pauvres à fêter l'Eid, il dit que ce ne sera qu' une simple aumône. Le but principal est que cette aumône aide les pauvres à fêter l'Eid, avec joie, ce jour. De nos jours, ceci n'est possible que si l'on donne cette aumône quelques jours avant la fête pour que les pauvres puissent le fêter comme les autres. Nous ne pouvons pas critiquer le fait de la donner n'importe quand pendant le Ramadan du moment que cela aide les pauvres à fêter l'Eid avec joie, c'est le principal.
Pour qui est-ce une obligation ?
Même si cette aumône est rendu obligatoire comme compensation aux erreurs commises pendant le jeûne d'après le hadith vu ci-dessus, c'est aussi une obligation pour les non jeûneurs. Dans le hadith mentionné ci-dessus, il y a deux buts qui sont cités dont le fait que les pauvres doivent fêter l'Eid avec joie et que cela soit une compensation pour les erreurs du jeûne. Les jeûneurs peuvent réaliser ces deux buts. Les non jeûneurs peuvent réaliser le but d'aider les pauvres à fêter l'Eid avec joie. La preuve pour cela se trouve dans les hadiths cités au début. Dans ce hadith, il est précisé que c'est une obligation sur les enfants ainsi que les esclaves. Les esclaves n'ont pas de patrimoine ni de redevance sur les ressources. De même pour les enfants qui n'ont aucun devoir. Malgré cela, le Prophète (s.a.w) a dit que c'est également un devoir sur eux. Le Prophète (s.a.w) la rendu obligatoire en sous-entendant que leurs responsables doivent réaliser ce devoir. Donc, nous pouvons comprendre qu'une personne doit donner l'aumône de la rupture du jeûne pour soi même ainsi que pour son épouse, ses enfants à charge, ses parents à charge. S'il n'y a pas d'enfants ou parents à charge, il n'est pas nécessaire de la donner pour eux. Car, dans le hadith qu'on a vu au début, il est clairement dit que c'est une obligation sur les musulmans. Il n'est pas précisé dans les hadiths la limite du plafond de la richesse. Donc, nous pouvons comprendre que c'est un devoir sur celui qui possède les moyens de le donner.
Que donner ?
Au temps du Prophète (s.a.w), malgré la présence de l'argent, de l'or etc..., l'argent n'a pas été donné en aumône de la rupture du jeûne. Seul la nourriture a été donné. Les compagnons du Prophète (s.a.w) donnaient les dattes, l'orge qui étaient la nourriture de cet époque. Aussi, le Prophète (s.a.w) a ordonné ainsi.
Abû Saïd al Khudri (r.a) a dit : «Comme aumône de la rupture du jeûne, nous donnions une mesure de froment ou une mesure d'orge, ou une mesure de dattes, ou une mesure de lait caillé, ou une mesure de fruits secs.» [Bukhari 1506]
Abû Saïd al Khudri (r.a) a dit : «Du temps de l'Envoyé de Dieu (s.a.w) nous donnions, le jour de la rupture du jeûne, une mesure de ce que nous mangions; et il ajoute : nous nous nourrissions alors d'orge, de fruits secs, de lait caillé et de dattes.» [Bukhari 1510]
Nous pouvons comprendre en analysant ces deux hadiths qu'il est important, en général, de donner de la nourriture, ils ont donné la nourriture de cet époque. Seul l'orge fait partie de notre nourriture pour certains de nous parmi les choses citées ci-dessus. Les raisins secs, dattes ou le lait caillé ne peuvent pas être le repas de base. Nous comprenons par cela que nous devons donner de la nourriture que nous mangeons comme aumône de la rupture du jeûne. Si notre nourriture principale est le riz, c'est ce qu'il faut donner. Pouvons-nous donner l'argent à la place du riz? Même si certains disent qu'il ne faut pas donner, il est correct de dire que l'on peut donner. Au temps du Prophète (s.a.w), l'or et l'argent étaient utilisés. Certains demandent pourquoi n'ont-ils pas donné cela à la place des grains? D'après leurs arguments, on serait dans la situation de dire qu'il n'y a pas de zakât pour l'argent liquide. Car, il est dit que la zakât est obligatoire pour l'or, l'argent, les animaux et les bijoux. Rien n'a été précisé sur l'argent liquide. On peut estimer la zakât ul fitr comme pour la zakât al maal en la comparant à l'or. Aujourd'hui, nous pouvons acheter n'importe quelle nourriture, n'importe quand si l'on a les moyens. Les compagnons de l'époque ne mangeaient que les dattes comme repas de base. Nous ne pouvons pas manger le riz seul. Il faut une sauce pour l'accompagner. En donnant l'argent liquide, il est possible d'acheter ce que l'on veut dans la quantité désirée. Il faut aussi se mettre cela en tête. Comme il y avait à l'époque une pratique d'échanger les nourritures, il était possible de changer les dattes contre l'orge. De nos jours, il n'est pas possible d'échanger le riz contre autre chose dans les commerces. Le Prophète (s.a.w) qui a rendu l'aumône de la rupture du jeûne obligatoire s'est justifié en disant que c'est pour que ce jour les pauvres puissent passer une journée de bonheur. Il faut raisonner ainsi, l'argent liquide serait meilleur que le riz pour que les pauvres puissent passer une journée plein de joie. Lorsque l'on donne de l'argent liquide, il faut le calculer par rapport au riz que nous mangeons au repas.
Combien donner ?
D'après les preuves que l'on a déjà montré, on peut comprendre que le Prophète (s.a.w) a dit de donner un «saa» pour chaque personne dont on est responsable. Un «saa» est une mesure qui existait au temps du Prophète (s.a.w). Lorsque l'on réuni nos deux mains, la mesure que peut contenir nos deux mains est le «mudd». Comme ceci, 4 mesures de mudd est égal à une mesure de saa. C'est à dire, si l'on ramasse 4 fois le riz dans les deux mains, ce sera égal à une mesure de saa. Il faut donner cette quantité de riz ou l'équivalent en liquide. Si l'on est responsable de dix personnes, il faudra donner dix saa comme aumône. Les Chaa'fites et les Hanafi'ites donnent des mesures différentes sur la quantité de l'aumône de la rupture du jeûne. Les chaa'fites disent qu'il faut donner une mesure de saa de riz et les hanafi'ites disent qu'il faut donner une demie mesure de saa. Les hanafi'ites donnent la moitié de ce que donnent les Chaa'fites. Il est nécessaire de savoir la raison de la divergence d'opinions. Au temps du Prophète (s.a.w), l'orge était consommé pour le repas. Rarement, le froment a été consommé.
«Ibn Umar (r.a) rapporte que les fidèles remplacèrent cela par une demi-mesure de froment. Ibn Umar (r.a) donnait des dattes. Les gens de Médine ayant manqué de dattes, donnèrent de l'orge.» [Bukhari 1511]
C'est cette raison qui est responsable de cette divergence. Le Prophète (s.a.w) n'a pas différencié l'orge et le froment. Les compagnons du Prophète (s.a.w) ont décidé ainsi en estimant l'orge et le froment. Comment le comportement des compagnons du Prophète (s.a.w) peuvent être des preuves? Cette question est la raison des deux différentes opinions. (Même s'il y a des hadiths qui disent que le Prophète (s.a.w) a fixé une demi mesure de saa d'orge, toutes ces informations sont faibles.)
Abû Saïd al Khudri (r.a) a dit : «Du temps du Prophète (s.a.w) nous donnions comme aumône (de la rupture du jeûne) une mesure de froment, ou une mesure de dattes, ou une mesure d'orge, ou une mesure de fruits secs. Au temps de Mu'âwiya, quand il y eut du froment, celui-ci dit : «J'estime qu'un mudd de ceci (le froment) en vaut deux de cela. [Bukhari 1508)
Dans un autre isnad, on trouve qu'Abû Sayid (r.a) a contredit la décision de Mua'wiya (r.a) ainsi : «Je ne donnerai qu'une mesure de saa comme dans le temps du Prophète (s.a.w).» Dans un autre isnad, on trouve : «quatre mudd de dattes est égal à deux mudds de froment de Syrie.» C'est à dire que Mua'wiya (r.a) n'est pas venu à cette conclusion en comparant l'orge et le froment. Au contraire, on trouvait pour un saa de dattes, l'équivalent d'une demi saa de froment ou un saa d'orge. Il était venu à cette conclusion à partir de ces mesures.
Ibn Umar (r.a) rapporte que lorsque Umar (r.a) fut gouverneur et que le froment fut très consommé, il a promulgué qu'une mesure de dattes, de fruits secs, d'orge équivalait à une demie mesure de saa de froment. [Abu Dâwud 1375]
Même si certains critiquent cette information. Ce message est bien authentique. Certains refusent les hadiths d'Abdul Azeez bin Abi Rawwâd qui fait partie des « murjiya » malgré qu'il soit quelqu'un de véridique. Yahyâ bin Yazid Alkatthân dit qu'il ne faut pas négliger une personne qui est fiable dans les hadiths parce qu'il a eu une mauvaise opinion. Ceci est accepté par tous les savants. Umar (r.a) a conclut ainsi après avoir vu que le froment était deux fois meilleur que l'orge. La conclusion qu'a prit Umar (r.a) en comparant ces deux céréales ainsi que la conclusion de Mua'wiya (r.a) qui a comparé les dattes avec l'orge semblent être juste. Il ne faut pas refusé cette décision suite à la différence de prix et de poids entre ces deux. L'islam n'acceptera pas la conclusion illogique que le froment et l'orge sont identiques. Il ne faut pas avoir de telle conclusion dans la religion de Dieu, le Connaisseur de tout. Donc, la conclusion la plus juste ne peut être qu'une mesure de saa d'orge est égal à une demie mesure de saa de froment. Il ne peut y avoir de telles divergences que chez une population qui consomme l'orge dans les repas. Il ne peut pas y avoir de divergences chez une population qui consomme le riz. Même s' il y a une différence entre l'orge et le froment dans la qualité, il est possible de les consommer après les avoir moulus. Mais, il n'est pas possible de manger le blé. Ce n'est pas possible de le consommer tel quel. Il n'est pas possible de différencier le riz. Il pouvait y avoir une raison pour la divergence si le blé se consommait dans son état au repas comme l'orge. Ce cas n'existe pas dans le riz. Donc, que ce soit les chaa'fites ou les hanafi'ites, même selon leurs principes il est juste de donner un saa de riz. Ces deux doivent selon leurs écoles dire la même opinion concernant le riz.
Comment donner?
Chacun doit-il distribuer seul l'aumône de la rupture du jeûne ou doivent-ils collecter ensemble pour le distribuer ensuite?
Abû Hurayra (r.a) a dit : «L'Envoyé de Dieu (s.a.w) m'avait confié le soin de garder l'aumône légale du Ramadan. [Bukhari 3275, 5010]
Abdallah bin Rawâha (r.a) rapporte que «L'Envoyé de Dieu (s.a.w) a fixé l'aumône de la rupture du jeûne à une mesure de dattes. Un homme apporta des dattes de mauvaises qualités. Le Prophète (s.a.w) sans les accepter dit alors : «Ne les prenez pas en compte». [Hâkim]
On peut comprendre d'après cela qu'au temps du Prophète (s.a.w), l'aumône de la rupture du jeûne était distribué après avoir été collecté ensemble. En collectant en groupe pour les distribuer, on peut donner aux pauvres, qui hésitent à venir demander, selon leurs besoins. Lorsque l'on donne seul, les pauvres reçoivent dans plusieurs endroits et ceux qui sont dans le besoin risquent de ne rien percevoir. Il faut aussi penser à cela.
Fêter l'Eid
Se mettre des habits neufs.
Ibn Umar (r.a) a dit : «Umar (r.a), ayant trouvé un manteau de brocart en vente sur le marché, l'apporta à l'Envoyé de Dieu (s.a.w) en lui disant : Ô Envoyé de Dieu, achète ce manteau, et pare t'en les jours de fête et aussi pour recevoir les députations. Un tel vêtement, répondit le Prophète (s.a.w), ne convient qu'à celui qui n'a aucune chance (pour l'autre monde). [Bukhari 948, 3054]
Le Prophète (s.a.w) refuse de prendre le tissu en soie vu que c'est interdit dans la religion. Cependant, ce hadith nous laisse comprendre que se mettre des habits neufs existait au temps du Prophète (s.a.w). En même temps, le conseil d'Umar (r.a) au Prophète (s.a.w) nous fait comprendre qu'il n'est pas nécessaire de s'acheter de nouveaux habits chaque année. L'opinion d'Umar (r.a) qui dit : «Pare t'en les jours de fête et aussi pour recevoir les députations. » nous montre la situation naturelle du Prophète (s.a.w). Si le Prophète (s.a.w) aurait acheté de nouveaux habits chaque année, Umar (r.a) n'aurait pas dit cela. Parmi les dix années de vie à Médine, nous ne trouvons pas de précision à ce que le Prophète (s.a.w) s'achetait de nouveaux vêtements chaque année. Les gens croient vraiment qu'il faut absolument s'acheter et porter de nouveaux habits pour la fête de l'Eid sinon il ne s'agit pas de fête. Nous voyons qu'à cause de cela ils dépensent beaucoup en s'endettant pour s'acheter des vêtements et à la fin ils n'arrivent pas à se débarrasser de leurs dettes. Il est suffisant de s'habiller avec des vêtements correct que l'on possède. Il n'est pas nécessaire de se mettre en situation difficile en s'endettant.
Le jour de la fête et les divertissements
Aïcha (r.a) rapporte «Deux fillettes chantaient , reprenant les vers que les habitants de Médine avaient dit pendant la bataille de Bu'âth . Abû Bakr (r.a) entra, réprimanda les deux fillettes et dit : "La flûte du diable dans la maison du Prophète (s.a.w)?" Le Prophète (s.a.w) dit : "Laisse-les, Abû Bakr. Chaque communauté a son jour de fête, et ceci est notre fête.» [Bukhari 952, 3931]
Certains croient d'après ces propos :"La flûte du diable dans la maison du Prophète (s.a.w) ?" Le Prophète (s.a.w) découvrit alors son visage et dit : "Laisse-les, Abû Bakr. Chaque communauté a son jour de fête, et ceci est notre fête.» que les chansons en musique sont autorisées. La fillette qui a chanté devant le Prophète (s.a.w) n'avait pas d'instruments de musique mais juste un tambourin. Le hadith de Nassâyi explique cela.
Uthva rapporte: «Abû Bakr (r.a) entra chez Aîsha (r.a). Devant lui, deux fillettes jouaient du tambourin. Abu Bakr (r.a) les réprimanda. Le Prophète (s.a.w) dit : "Laisse-les, Abû Bakr. Chaque communauté a son jour de fête, et ceci est notre fête.» [Nassâyi 1575]
Nous comprenons alors d'après le mot «taf» (tambourin), dans ce hadith que cette fille ne possédait pas d'instrument de musique lorsqu'elle chantait et qu'Abu Bakr (r.a) l'a fortement reproché parce qu'il considérait ce tambourin comme un instrument de musique. C'est pourquoi, en faisant les divertissements autorisés dans la religion, il faut éviter le cinéma, les concerts et autres actes harâm.
Les jeux
Le Prophète (s.a.w) a autorisé de jouer aux jeux le jour de la fête. Aîsha (r.a) rapporte: «C'était un jour de fête et les noirs exécutaient leurs jeux avec le bouclier et la lance. Le Prophète (s.a.w), soit que je lui eusse demandé, soit de son propre mouvement me dit: «Veux-tu voir ces jeux? Oui, répliquai-je.» Alors il me fit placer derrière lui, ma joue frôlant la sienne, et il dit: «Allez, ô fils de Arfida. Puis, quand j'en eus assez (de ce spectacle), il ajouta: «ça te suffit? Oui, lui répondis-je. Eh! Bien, va t'en, me dit-il.» [Bukhari 950, 2907]
On peut empêcher les gens de faire les choses harâm le jour de la fête en organisant des jeux dans toutes les villes. Que le Seigneur fasse que nos adorations soient uniquement dans la voie qu'Allah et son Envoyé de Dieu (s.a.w) nous a guidé!
Allah est le plus Savant!
Source : Livre : "Nonbu" auteur P.Zainul Abideen
Traduit par FRTJ
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