Question de la semaine : En parlant de quel Prophète, le Coran dit que c'est le meilleur récit? pour répondre à

lundi 30 avril 2012

Comment les femmes peuvent elles prêcher? sous-titrage en français

vendredi 27 avril 2012

Hârut et Mârut sont t’ils des anges ?


« Et ils suivirent ce que les diables racontent à l'encontre du règne de Sulaymân. Alors que Sulaymân n'a jamais été mécréant (mâ kafara Sulaymân), ce sont plutôt les diables Hârut et Mârut qui l'étaient : ils enseignaient la sorcellerie aux gens, et cette dernière n'a jamais été descendue sur les deux Anges [Jibril et Mikâîl] (wa mâ unzila 'alal malakayn) à Babylone. Cependant, ceux-ci n'enseignaient rien à personne sans qu'ils n'aient dit d'abord : « Nous ne sommes rien d'autre qu'une tentation : ne soit pas mécréant » ; ils (les gens) apprenaient auprès d'eux ce qui sème la désunion entre l'homme et son épouse. Or ils ne sont capables de nuire à personne si ce n'est avec la permission d'Allah. Et les gens apprennent ce qui leur nuit et ne leur est pas profitable. Et ils savent très certainement que celui qui acquiert [ce pouvoir] n'aura aucune part dans l'au-delà. Quelle détestable marchandise pour laquelle ils ont vendu leurs âmes ! Si seulement ils savaient ! » {Coran 2 :102}
Ce verset concerne ceux qui mentent au sujet de la sorcellerie. En voulant dire que le Prophète Sulaymân (a.s) n’a rien à avoir avec la sorcellerie, Allah explique par qui cette sorcellerie a été enseignée. Premièrement, nous devons comprendre que dans cet endroit, le mot « satan » désigne « les gens mauvais. » Dans cette même sourate « al baqarah », il y a une preuve pour dire que l’on peut dire de l’homme qu’il est un Satan. Lorsque le Coran parle des hypocrites, Allah emploie le mot « Satan » pour sous entendre les mauvais chefs.
« Quand ils rencontrent ceux qui ont cru, ils disent: «Nous croyons» mais quand ils se trouvent seuls avec leurs diables, ils disent: «Nous sommes avec vous; en effet nous ne faisions que nous moquer (d'eux)». {Coran 2 :14}.
Dans le verset ci-dessus, « être seul avec Satan et hypocrites » signifie lorsqu’ils sont seuls avec les mauvais chefs que sont les mécréants Qurayshites de la Mecque. Cependant, il ne faut pas traduire le mot « Satan » pour désigner les mauvaises personnes à tous les endroits. Dans plusieurs endroits, « Satan » signifie « Satan » tout court. Dans peu d’endroits, ce mot désigne ceux qui font du mal. Décryptons le sens de ce verset ! Alors, Allah dit que Sulaymân n’a pas enseigné la sorcellerie ainsi qu’il dit que l’apprendre et l’enseigner font partie de la mécréance. La mécréance n’est pas un simple péché. La mécréance et la sorcellerie sont pareils en matière de péché. C’est pourquoi Sulaymân (a.s) n’aurait pas commit un tel péché.

وَمَا كَفَرَ سُلَيْمَانُ : Comme il n’est pas mécréant, il n’aurait pas fait de la sorcellerie puisque la sorcellerie, c’est de la mécréance, c’est ce qu’Allah dit dans ce verset. Puis, Allah dénonce lui-même la personne qui a enseigné la magie. Ce sont les mauvais hommes qui vivaient à l’époque du prophète Sulaymân (a.s).
 وَلَـٰكِنَّ الشَّيَاطِينَ كَفَرُوا يُعَلِّمُونَ النَّاسَ السِّحْرَ : Allah dit que ce sont les mauvais hommes qui sont devenus mécréants, en enseignant la magie. Le message que veut transmettre Allah à travers ce verset est que le prophète Sulaymân (a.s) n’a rien à avoir avec la magie. Au contraire, ce sont quelques satans qui depuis des décennies enseignent ceci en faisant croire les gens que celle-ci (la sorcellerie) existe. De cela, nous comprenons que dans ce verset, le mot « Satan » désigne « les hommes Satan ». Satan étant déjà mécréant, à cet endroit « shayâtin » concerne les mauvais hommes chez l’humanité. Les juifs qui vivaient à l’époque du prophète Sulaymân (a.s), mentirent à son sujet en l’unissant à la sorcellerie. C’est pour cela qu’Allah efface ce mensonge en insistant que Sulayman (a.s) n’est pas mécréant. Apres cela, Allah dit :
 وَمَا أُنزِلَ عَلَى الْمَلَكَيْنِ : « malak » signifie « un ange » en arabe. « al malakayni » signifie « ces deux anges ». Le singulier et le pluriel existent dans plusieurs langues mais dans la langue arabe, il y a le singulier, le pluriel ainsi qu’une autre forme pour désigner 2 personnes. En tamoul, on dit un homme-des hommes, un stylo-des stylos, un âne-des ânes, un cheval-des chevaux. Mais en arabe,

« malak » = un ange
« malakkâni » ou « malakkayni » = 2 anges
« malaayikatthu » = plusieurs anges.
 En plus, ce mot est accompagné de « al » c'est-à-dire « al malakkayni ». Ce qui signifie « ces anges. ». Résumons.
« Vamaa ussila » = n’a pas été descendu
« alaa »+ »al »+ « malakkayni » = « alal malakkayni » = « sur ces deux anges »
Allah dit : « sur ces deux anges, n’a pas été descendu » En disant « sur ces deux anges », on comprend qu’il a déjà été question d’anges. En remontant quelques versets, on s’aperçoit qu’il s’agit de « Jibril » et « Mikaïl ».
Dis: «Quiconque est ennemi de Jibril doit connaître que c'est lui qui, avec la permission d'Allah, a fait descendre sur ton cœur cette révélation qui déclare véridiques les messages antérieurs et qui sert aux croyants de guide et d'heureuse annonce» [Dis:] «Quiconque est ennemi d'Allah, de Ses anges, de Ses messagers, de Jibril et de Mikâïl... [Allah sera son ennemi] car Allah est l'ennemi des infidèles». {Coran 2 :97/98}
C’est bien derrière ces versets que vient le verset concernant la sorcellerie. Ce sont sur Jibril (a.s) et Mikâïl » (a .s) que la sorcellerie n’a pas été descendu. Mais, certains jugent que dans ce verset « ces deux anges » désignent « Hârut et Mârut ». Même s’il était possible de traduire dans ce sens, cela signifie que les anges ont enseignaient la sorcellerie. Dieu qui dit que la sorcellerie fait partie de la mécréance et qu’il n’y a pas de lien avec le prophète Sulaymân (a.s) n’établirai pas de lien avec les anges. Dieu refuse deux choses : d’établir un lien entre la sorcellerie et Sulaymân, d’établir un lien entre la sorcellerie et les anges Jibril (a.s) et Mikâil (a.s). Dieu dit qu’ils croient à la sorcellerie en écoutant les paroles de Satan. Les juifs disaient du Prophète (s.a.w) qu’il était ensorcelé. Ce verset nous prouve que c’est faux. Dieu parle aussi de Satan dans ce verset. Dieu dit que ce sont les deux satans « Hârut et Mârut » qui enseignaient aux gens la magie. Les satans de ce verset sont les hommes satans et non Satan lui-même, qui disent des mensonges aux gens en propageant la magie. D’autres encore affirment qu’Hârut et Mârut » sont des anges. S’il en était ainsi, les anges ne seraient t’ils pas des pécheurs ? Alors qu’Allah dit d’eux dans le coran que ce sont des créatures qui obéissent à Dieu et qui ne commettent pas de péchés. Or, comment auraient t’ils commit la mécréance ?
 بِبَابِلَ هَارُوتَ وَمَارُوتَ : Ce sont les deux satans de Babylone qui ont enseigné la magie dit Dieu. Sur ces termes, Dieu refuse d’établir un lien entre les anges et la sorcellerie.

 وَمَا يُعَلِّمَانِ مِنْ أَحَدٍ حَتَّىٰ يَقُولَا إِنَّمَا نَحْنُ فِتْنَةٌ : Ils n’enseignent pas la sorcellerie sans dire que « Nous ne sommes rien d'autre qu'une tentation ». Donc, Allah dit qu’ils enseignent la magie en prétendant être une tentation et en faisant peur. Allah nous éclaircit que de tout temps, les magiciens ont toujours fait peur aux gens.
 فَيَتَعَلَّمُونَ مِنْهُمَا مَا يُفَرِّقُونَ بِهِ بَيْنَ الْمَرْءِ وَزَوْجِهِ : Allah dit qu’ils apprenaient d’eux comment faire la désunion entre le mari et la femme. Dieu nous explique que la sorcellerie ne peut seulement créer la discorde entre le couple.
 وَمَا هُم بِضَارِّينَ بِهِ مِنْ أَحَدٍ إِلَّا بِإِذْنِ اللَّـهِ : Sans la permission de Dieu, ils ne peuvent nuire dit Dieu fermement. La permission de Dieu sous entend qu’il n’est possible de nuire à quiconque que s’il est écrit dans le destin. En disant cela, Dieu certifie que la sorcellerie n’est que mensonge, qu’on ne peut créer la discorde dans le couple qu’avec la permission de Dieu.
 وَيَتَعَلَّمُونَ مَا يَضُرُّهُمْ وَلَا يَنفَعُهُمْ : De plus, « les gens apprennent ce qui leur nuit et ne leur est pas profitable. ». Dieu dit que la sorcellerie ne peut faire aucun mal à autrui alors que ceux qu’ils l’apprennent ne sont que perdants. Dieu refuse de dire que la sorcellerie vient de lui. Ainsi qu’il refuse tout lien entre la sorcellerie et le Prophète Sulaymân (a.s) ainsi qu’avec les anges. Aussi, il refuse la sorcellerie en soulignant que celle-ci ne peut rien causer à l’homme.
 وَلَقَدْ عَلِمُوا لَمَنِ اشْتَرَاهُ مَا لَهُ فِي الْآخِرَةِ مِنْ خَلَاقٍ : « Et ils savent très certainement que celui qui acquiert [ce pouvoir] n'aura aucune part dans l'au-delà. »
 وَلَبِئْسَ مَا شَرَوْا بِهِ أَنفُسَهُمْ ۚ لَوْ كَانُوا يَعْلَمُونَ : « Quelle détestable marchandise pour laquelle ils ont vendu leurs âmes ! Si seulement ils savaient ! » Dans ce verset, le sujet « ils » désignent les juifs. Dieu dit dans ce verset que la sorcellerie est un énorme péché. Ni les prophètes ni les anges n’auraient commit une telle turpitude. La sorcellerie ne peut causer aucun mal à l’homme. Celui qui y croit et qui s’y implique aura sa vie de l’au-delà qui sera ruinée. La sorcellerie est un énorme péché, elle fait partie de la mécréance.
D’après Abû Hurayra (r.a), le Prophète (s.a.w) a dit : « Evitez sept périls. Et quels sont ces périls, ô Envoyé de Dieu ? lui demanda-t-on. _Ce sont, répondit-il, le fait d’associer à Dieu un autre que Lui, la sorcellerie, le meurtre à moins qu’il ne soit légitime et non interdit par Dieu, le fait de manger de l’usure, de manger le bien de l’orphelin, de fuir au jour du combat et de calomnier les croyantes vertueuses qui ne songent point à mal. » {Bukhari 2766}.
Le Prophète (s.a.w) a pour habitude de poser des questions et d’y répondre afin de faire parvenir le message dans le cœur des gens. La première chose qu’il faut retenir, c’est que l’association à Dieu est un énorme péché. La deuxième chose à éviter est la sorcellerie. « Eviter » signifie ni le faire ni y croire. Exemple pour comprendre : L’usure est interdit signifie qu’il ne faut ni donner de l’intérêt ni en acquérir. Si se tatouer est interdit, il est également interdit de tatouer quelqu’un. Dans une autre situation, le Prophète (s.a.w) en parlant de grands péchés n’a mentionné que l’association à Dieu et la sorcellerie.
D’après Abû Hurayra (r.a), l’Envoyé de Dieu (s.a.w) a dit : « Abstenez-vous des choses funestes : Associer à Dieu (un autre que Lui) et la sorcellerie. » {Bukhari 5764}
Par conséquent, un musulman ne doit pas croire à la sorcellerie ! Les anges n’auraient jamais fait de la sorcellerie ni ne l’auraient enseigné puisque c’est du pure mécréance.

Allah est le plus Savant !

Source : « Deen Kula Penmani » Auteur : P. Zainul Abideen

lundi 23 avril 2012

RESULTATS DES PRESIDENTIELLES

Dimanche 22 Avril 2012, les Français ont voté le premier tour des présidentielles. Le taux d'abstention est de 20.53%. Au second tour, François Hollande et Nicolas Sarkozy s'affronteront.
  1. François Hollande 28.63 %
  2. Nicolas Sarkozy 27.18 %
  3. Marine Le Pen 17.9   %
  4. Jean Luc Mélenchon 11.11 %
  5. François Bayrou 9.13 %
  6. Eva Joly 2.31 %
  7. Nicolas Dupont-Aignan 1.79 %
  8. Philippe Poutou 1.15 %
  9. Nathalie Arthaud 0.56 %
  10. Jacques Cheminade 0.25 %


Source des résultats : leParisien.fr

N’oubliez pas votre rendez vous aux urnes le 06 Mai 2012. 
« Le changement c’est maintenant ».

lundi 16 avril 2012

LA RESPONSABILITE ET LA CRAINTE ENVERS DIEU






L’islam a donné beaucoup de devoirs à l’humanité. Aucune personne ayant accepté l’islam ne peut être éloigné de ces obligations.


D’après Abdallâh Ibn Umar (r.a), l’Envoyé de Dieu (s.a.w) a dit : « Chacun de vous est un pasteur à qui on demandera compte de son troupeau. Le prince qui commande au peuple est un pasteur et on lui demandera compte. L’homme est un pasteur pour les gens de sa maison et on lui demandera compte. La femme est un pasteur pour sa maison de son mari et pour ses enfants, et on lui en demandera compte. L’esclave est un pasteur en ce qui concerne le bien de son maître, on lui en demandera compte. Certes, vous êtes tous des pasteurs à qui on demandera compte de son troupeau. » {Bukhari 2554}.


Ce hadith nous relate que tous musulmans, hommes ou femmes sont responsables de toutes ces catégories de personnes. De même qu’ils seront questionnés sur cette responsabilité le jour du jugement. La responsabilité peut concerner la famille ou une direction ; beaucoup, parmi nous, peuvent diriger une mosquée ou être responsable dans la famille en tant que père, mère, époux, épouse. Bref, être dans l’une de ces responsabilités ou en même temps dans plusieurs de ces responsabilités. Par conséquent, personne ne peut affirmer qu’il est sans responsabilité. Sommes-nous conscients que nous allons être interrogé sur nos responsabilités. Réfléchissez ! Beaucoup de mère au foyer délaissent leurs obligations. Elles négligent leurs rôles envers leurs enfants ; soit les préparer pour l’école, les coiffer, les nourrir à l’heure, les avertir aux bons moments, surveiller leurs attitudes et scolarités, enseigner la religion et la bonne conduite… De même, elles se désintéressent souvent de leurs devoirs envers leurs époux. Dieu leur demandera compte de tout ceci. La cause de leur négligence est qu’elles ne sont pas conscientes qu’elles devront y répondre. Combien le Prophète (s.a.w) avait t’il de responsabilités ? A cet époque, il était gouverneur, père, époux de plusieurs femmes, Prophète ayant la charge de transmettre le message de Dieu, et d’autres. Ainsi, il a accomplit tous ses devoirs pleinement. La peur de la rencontre de Dieu était la motivation de son engagement. Voyons quelques événements en guise de preuve.
En tant que Prophète…
A-t-il eu des regrets dans sa responsabilité de Prophète ? Il a été confronté à plusieurs conflits et épreuves après sa prophétie. On a même voulu le tuer. Mais, ces tentatives ont été échouées par l’aide de Dieu. Le Prophète (s.a.w) a effectué sa fonction de Prophète en perfection. Nous pouvons citer plusieurs exemples, en voici une.


D’après Abû Qilâba, Abû al Malîh lui dit : « J’entrai avec ton père (Zayd Ibn Amr) chez Abdallah Ibn Amr. Ce dernier lui fit le récit suivant : L’Envoyé de Dieu (s.a.w), à qui on avait parlé de mon jeûne, se présenta chez moi. Je lui offris un coussin en peau bourré de paille mais il s’assit à terre, le coussin restant placé entre lui et moi. _Est ce que, me dit-il, il ne te suffit pas de (jeûner) trois jours chaque mois ? Ô Envoyé de Dieu ! M’écriais-je. _Cinq alors, reprit il. _ô Envoyé de Dieu !repris-je. _ Sept alors. Ô Envoyé de Dieu ! _Neuf. _Ô Envoyé de Dieu ! _Onze. Enfin, le Prophète (s.a.w) dit : « On ne peut jeûner plus que David (a.w), c'est-à-dire la moitié du temps. Jeûne donc un jour et romps le jeûne le jour suivant. » {Bukhari 1980}.


L’événement ci-dessus nous explique que le Prophète (s.a.w) va à l’encontre du compagnon Abdallah dés qu’il apprend que celui-ci jeûnait de suite. Quel est le besoin d’un Prophète pour qu’il aille avertir une personne qui pourtant le suit déjà dans la religion ? Rien sauf la peur des interrogations de Dieu.
En tant que Chef de famille…
En général, on dit que les proverbes c’est pour les autres et pas pour soi. On parle ainsi de ceux qui conseillent les autres d’une manière alors qu’ils agissent autrement envers leur famille. Le Prophète (s.a.w) a-t-il avertit d’une façon les gens et a-t-il oublié d’avertir sa propre famille ? Ou les a-t-il négligés ?


Alî Abî Tâlib (r.a) a rapporté que l’Envoyé de Dieu (s.a.w) vint une nuit chez lui ainsi que chez Fâtima, la fille du Prophète (s.a.w), en disant : « Est-ce que vous ne priez donc pas ? _Ô Envoyé de Dieu, répondis-je, nos âmes sont entre les mains de Dieu ; s’Il veut nous réveiller, IL nous réveillera. « Comme j’achevai ces mots, le Prophète (s.a.w) s’en alla et ne me reparla plus jamais de rien. Pendant qu’il s’en retournait, je l’entendis frapper sur sa cuisse en disant : {L’homme est de toute chose la plus disputeuse} sourate 18, verset 54. {Bukhari 1127}


Le Prophète (s.a.w) priait la nuit et lorsqu’il voulait prier le « witr », il réveillait sa femme Aisha (r.a).


Aicha (r.a) rapporte que le Prophète (saw) accomplissait ses prières de nuit, au moment où elle était allongée devant lui. Quand il ne lui restait que le witr à prier, il la réveillait et elle priait elle aussi. {Muslim 885}


Ces deux hadiths nous apprennent que non seulement il se réveillait pour prier en milieu de la nuit mais pensait à veiller aussi sur sa famille. Il prend la responsabilité de surveiller sur sa famille en ce qui concerne la spiritualité afin qu’ils puissent échapper au feu de l‘enfer.
En tant que Gouverneur…
De nos jours, les habitants d’un pays sont victimes de coupure d’électricité, d’inflation ainsi que d’autres soucis. Rien que ces soucis quotidiens leurs sont pénibles. De plus, on voit que l’impôt payé par ces habitants est corrompus par les officiers. Ceux qui gouvernent le pays abusent de leur pouvoir. Leur manque de responsabilité est la cause principale du désarroi du peuple. Mais, voyons comment l’Envoyé de Dieu (s.a.w), en tant que gouverneur, était responsable du capital de son peuple.


Abû Hurayra (r.a) a dit : « L’Envoyé de Dieu (s.a.w) percevait les dattes au moment de la cueillette des palmiers. Celui-ci apportait ses dattes, cet autre apportait les siennes et bientôt il y avait un monceau de dattes ? Un jour, al Hasan et al Husayn se mirent à jouer avec ces dattes et l’un d’eux en prit une qu’il porta à sa bouche. Voyant cela, l’Envoyé de Dieu (s.a.w) retira la datte de la bouche de l’enfant et lui dit : Ne sais-tu pas que la famille de Muhammad ne doit pas manger des produits de l’aumône légale. » {Bukhari 1485}


Le Prophète (s.a.w) n’a pas jugé que ce ne fût pas grave parce que c’était un petit enfant mais il a voulu montrer sa colère et mécontentement puisqu’il avait la responsabilité envers le bien qui appartenait à son peuple.


D’après Uqba Ibn Hârith (r.a), le Prophète (s.a.w) dirigeait pour nous la prière de l’après-midi ; il se hâta, puis rentra chez lui et ne tarda pas à revenir. Je lui en fis l’observation ou, on lui en fit l’observation. –« J’avais, répondit-il, oublié de l’or brut destiné à être donné en aumônes ; il m’a répugné de remettre la chose au lendemain et alors je suis allé la distribuer. » {Bukhari 1430}


A tout moment, le Prophète (s.a.w) se souciait du bien être de son peuple.


Anas (r.a) a dit : « Le Prophète (s.a.w) était le plus beau des hommes, et le plus courageux ; une nuit, il y eut panique à Médine, et les habitants sortirent dans la direction du bruit. Le Prophète (s.a.w), après avoir tiré la nouvelle au clair, les rencontra en chemin. Il montait un cheval sans selle appartenant à Abu Talha, et portait un sabre suspendu à son cou ; il répétait : N’ayez pas peur, n’ayez pas peur. Puis il dit : Nous avons trouvé que ce cheval était une mer ou encore ce cheval est une mer. » {Bukhari 2908}


Abu Hurayra a rapporté que le Messager d’Allah (s.a.w) devant un tas de nourriture et a plongé sa main dedans. Quand il a constaté que c’était mouillé, il a demandé à son propriétaire, « qu’est-ce que c’est ? » Le marchand a répondu : « La pluie est tombée dessus, Messager d’Allah. Le Prophète (s.a.w) dit : « Pourquoi ne l’as-tu pas mis sur le dessus pour que cela soit visible. Celui qui triche n’est pas des nôtres. » {Muslim 164}


En tant qu’époux…
Par-dessus tout, pourquoi le Prophète (s.a.w) a-t-il partagé en toute équité sa vie conjugale ? Il aurait pu s’installer chez sa femme préférée. Il a agit ainsi par crainte de Dieu qui au jour du jugement le questionnera sur ce sujet.



Âisha (r.a) a dit : « Lorsque le Prophète (s.a.w) fut immobilisé, il demanda à ses épouses la permission d’être soigné pendant sa maladie dans ma chambre. Elles le lui permirent. » {Bukhari 3099}


Nous devrions tous suivre l’exemple de la responsabilité du Prophète (s.a.w) ainsi que celle de la crainte envers Dieu. Soyons responsable de tous nos devoirs !


Allah est le plus Savant!


Source : « Deen Kula Penmani, Avril 2012 »