Question de la semaine : En parlant de quel Prophète, le Coran dit que c'est le meilleur récit? pour répondre à

mercredi 12 décembre 2012

La discipline dans les voies publiques

 
« Dis aux croyants de baisser leurs regards et de garder leur chasteté. C'est plus pur pour eux. Allah est, certes, Parfaitement Connaisseur de ce qu'ils font. Et dis aux croyantes de baisser leurs regards, de garder leur chasteté » {Coran 24 :30-31}
NE PAS MARCHER AVEC ARROGANCE DANS LES VOIES PUBLIQUES
« Les serviteurs du Tout Miséricordieux sont ceux qui marchent humblement sur terre, qui, lorsque les ignorants s'adressent à eux, disent: «Paix»… » {Coran 25 :63}
« Et ne détourne pas ton visage des hommes, et ne foule pas la terre avec arrogance: car Allah n'aime pas le présomptueux plein de gloriole. Sois modeste dans ta démarche, et baisse ta voix, car la plus détestée des voix, c'est bien la voix des ânes». {Coran 31 :18-19}
LES EXIGENCES DE LA VOIE PUBLIQUE
D’après Abû Saîd Al Kudri (r.a), le Prophète (s.a.w) a dit : « Gardez-vous de vous asseoir sur les voies publiques. _Mais, lui répondit-on, nous ne pouvons faire autrement ; nous n’avons pas d’autre endroit pour nous réunir et causer. Si, reprit le Prophète (s.a.w), vous refusez de vous réunir (ailleurs), alors observez les exigences qu’impose la voie publique. _Et quelles sont ces exigences, lui demande-t’on ?_On doit, répliqua-t’il, baisser les yeux, s’abstenir de nuire, rendre le salut, ordonner de faire le bien, défendre de faire le mal. » {Bukhari 2465}
D’après Abu Talha (r.a), le Prophète (s.a.w) a dit : « S’il n’y a pas d’autres possibilités, donnez le droit à la rue : baisser le regard, répondre à la salutation et la belle parole » {Muslim 4365}
ENLEVER LES CHOSES QUI GÊNENT SUR LA ROUTE
D’après Abdallah Ibn Amr (r.a), lui et son père_, l’Envoyé de Dieu (s.a.w) a dit : « Il y a quarante vertus, la plus haute consistant à offrir l’usufruit d’une chèvre (laitière). Tout fidèle ayant pratiqué l’une de ces (quarante) vertus, avec l’espoir d’une récompense future et avec la certitude que cette promesse se réalisera, ne manquera pas d’être introduit par Dieu dans le Paradis. » « Quand, dit Hassan, nous voulûmes énumérer ces vertus, nous ne pûmes arriver au chiffre de quinze après avoir compté, en dehors du don de l’usufruit d’une chèvre, le fait de rendre le salut, de dire : Dieu vous bénisse ! À celui qui éternue, d’enlever les choses qui gênent sur la route, etc. » {Bukhari 2631}
D'après Abu Hurayra (r.a), le Prophète (s.a.w) a dit : " La Foi comporte plus de soixante ou plus de soixante dix (Branches, degrés) dont la plus élevée ou la plus sublime, c'est l'affirmation qu'il n'y a d'autre Dieu qu'Allah : Lâ Ilâha illâ Allah, et la moindre c'est d'enlever les saletés du chemin ..." {Muslim 58}
D’après Abû Hurayra (r.a), l’Envoyé de Dieu ( s.a.w) a dit : « Un homme qui, sur sa route, trouve une branche d’épines et l’écarte de son chemin, Dieu lui en saura gré et lui pardonnera ses péchés. » {Bukhari 652}
NE PAS FAIRE SES BESOINS DANS LES ENDROITS FREQUENTES PAR LE PUBLIC
D’après Abû Hurayra (r.a), le Prophète (s.a.w) a dit : « Prenez garde aux deux choses qui attirent la malédiction des musulmans et des gens.» On lui demanda quelles sont ces deux choses et il répondit : « Celui qui fait ses besoins sur le chemin des gens ou dans les endroits ombragés (où les gens peuvent se réfugier de la chaleur) » {Muslim 448}
NE PAS REGARDER OU ESPIONNER CHEZ LES GENS
D’après Abû Hurayra (r.a), le Prophète (s.a.w) a dit : « Si, sans en avoir demandé l’autorisation, un homme regarde chez toi, tu lui lances un caillou et que tu lui crèves un œil, tu n’auras pas de faute à te reprocher. » {Bukhari 6902}
Sahl Ibn Sa’d as-Saîdi raconte qu’un homme plongea ses regards dans une chambre par la porte de l’Envoyé de Dieu (s.a.w). A ce moment, l’Envoyé de Dieu (s.a.w) tenait un peigne de fer avec lequel il se grattait la tête. Dès qu’il aperçut l’indiscret, il s’écria : « Si je savais que c’est pour me guetter je te transpercerais les yeux avec ce fer. » L’Envoyé de Dieu (s.a.w) a dit : « La demande d’autorisation d’entrer chez quelqu’un a été prescrite uniquement à cause des indiscrétions possibles. » {Bukhari 6901}

mercredi 21 novembre 2012

Hadith sur le jêune de Ashûra

Nous sommes entrer dans l'année 1434.
La sunnâ du Prophète (s.a.w) est de jeûner le 9 ème et 10 ème jour du premier mois de l'année musulman qu'est le mois de Muharram.
Insha allah, cette année le 9 ème et 10 ème jour de Muharram correspond au Vendredi 23 Novembre 2012 et Samedi 24 Novembre 2012.
 


D'après Abdallah Ibn Umar (r.a), le Prophète (s.a.w) a dit : "Celui qui veut, peut jeûner (le jour de Ashûra)." {Bukhari 2000}
 
D'après Urwa Ibn az Zubayr (r.a), Aisha (r.a) a dit : "Le Prophète (s.a.w) avait tout d'abord ordonné de jeûner le jour de Ashûra. Puis, quand le ramadan fut prescrit, jeûna qui voulut et ne jeûna pas ce jour-là qui voulut." {Bukhari 2001}
 
D'après az Zubayr (r.a), Aisha (r.a) a dit : " Avant l'islam les Qurayshites jeûnaient le jour de Ashûra, et, avant la prédication de l'islam, l'Envoyé de Dieu (s.a.w) faisait également ce jeûne. Il le fit quand il arriva à Médine et ordonna de le faire. Mais quand le ramadan fût prescrit, il abandonna le jeûne du jour de Ashura. Ceux qui voulurent ensuite jeûnèrent ce jour-là, ceux qui ne voulurent pas ne jeûnèrent pas." {Bukhari 2002}
 
Humayd Ibn Abd ar Rahmân rapporte avoir entendu Muâwiya Ibn Abî Sufyân (r.a) dire, en chaire, le jour de Ashûra, l'année où il fit pèlerinage : "ô gens de Médine, où sont vos savants? J'ai entendu l'Envoyé de Dieu (s.a.w) dire : C'est aujourd'hui le jour de Ashûra; Dieu ne vous a pas prescrit de jeûner en ce jour, mais, moi, je jeûne; que ceux qui voudront jeûnent, que ceux qui ne le voudront pas ne jeûnent pas." {Bukhari 2003}
 
Ibn Abbâs (r.a) a dit : "Le Prophète (s.a.w) vint à Médine et vit que les juifs jeûnaient le jour de Ashûra. _Qu'est-ce ceci? dit-il. _C'est un jour saint, lui répondit-on, le jour où Dieu a délivré les fils d'Israël de leur ennemi, et Mûsa a jeûné ce jour-là._Moi, dit-il, j'ai plus de droit sur Mûsa que vous." Et il jeûna et il ordonna de jeûner. {Bukhari 2004}
 
Abû Mûsa (r.a) a dit : "Les juifs considéraient le jour de Ashûra comme un jour de fête. Et alors le Prophète (s.a.w) dit : "Jeûnez ce jour là vous aussi". {Bukhari 2005}
 
Ibn Abbâs (r.a) a dit : "Je n'ai pas vu le Prophète (s.a.w) manifester de préférence pour jeûner un moment plutôt qu'un autre, sauf pour ce jour-ci, c'est à dire le jour de Ashûra, et pour ce mois-ci, c'est à dire le mois de ramadan." {Bukhari 2006}
 
Salama Ibn al Akwa (r.a) a dit : "Le Prophète (s.a.w) donna l'ordre à un homme des Aslam de faire l'annonce suivante aux fidèles : Que celui qui a déjà mangé jeûne le reste de ce jour, et que celui qui n'a pas encore mangé jeûne également, car aujourd'hui c'est le jour de Ashûra." {Bukhari 2007}

Ces hadiths nous montrent l'importance de jeûner ce jour. Vu les mérites de ce jeûne, nous vous conseillons de ne pas rater l'occasion de jeûner ce jour.

Le Prophète (s.a.w) a dit : « Ce jeûne efface les péchés de l'année précédente.» {Muslim 1977}

Qu'Allah efface tous nos péchés antérieurs!

 

 

lundi 22 octobre 2012

vendredi 12 octobre 2012

LES REGLES DU SACRIFICE

Qui doit sacrifier ?
Nous n’avons pas d’indication sur ce sujet ni dans le coran ni dans les hadiths. Certains disent que celui pour qui la zakath est obligatoire doit faire le sacrifice mais il n’y a rien d’authentique à cela. En général, nous devons comprendre que celui qui possède les moyens d’accomplir un devoir doit le faire. Par conséquent, celui qui a les moyens de faire le sacrifice à ce moment-là, peut le faire.
 
Emprunter pour sacrifier ?
Certains pensent qu’il ne faut pas hésiter à emprunter pour sacrifier. Ils se mettent en difficulté pour réaliser ce sacrifice. Ils s’appuient sur un hadith non authentique de « Bayhaki » pour justifier cette thèse. Donc, ceux qui n’ont pas les moyens de sacrifier n’ont pas l’obligation de sacrifier. Allah ne leur demandera pas de compte vu leur situation financière.
 
Que doit faire la personne qui sacrifie ?
Celui qui sacrifie ne doit pas se couper les ongles et les cheveux du 1 er jour de Dul hijja jusqu’au jour du sacrifice.
Ummu Salama (r.a) rapporte que le Prophète (s.a.w) a dit : « Lorsque vous observez la nouvelle lune annonçant le début de Dhul Hijja et que l’un d’entre vous nourrit alors l’intention de procéder au sacrifice, qu’il s’abstienne de couper ses cheveux et ses ongles. » {Muslim 3999}, {Nassâyi 4285}
La bête à sacrifier :
La bête à sacrifier doit être en bonne santé et ne doit présenter aucune anomalie.
Le Prophète (s.a.w) a dit que « Quatre (défauts) font que le sacrifice n’est pas accepté : la bête borgne de manière apparente, la bête visiblement malade, la bête boiteuse de manière évidente et la bête maigre que l’on ne peut récupérer. » [Rapporté par At-Tirmidhî 1417], [Abû Dâwud 2420], [Nassâyi 4294], [Ibn Mâja 3135], [Ahmad 17777]
Le Prophète (s.a.w) a interdit de donner en sacrifice une bête avec une moitié de corne cassée. [Rapporté par Ali (r.a), Nassâyi 4301]
 
L’âge de la bête :
Al barâ (r.a) rapporte que Abû Burda (r.a) a dit, j’ai immolé avant d’avoir fait la prière ; mais j’ai une jeune chèvre qui vaut mieux qu’une chèvre âgée. _Eh bien ! reprit le Prophète (s.a.w), sers t’en pour remplacer la victime ; mais cela sera suffisant pour personne autre que toi à l’avenir. » [Bukhari 5560]
Nous pouvons déterminer l’âge de la bête à travers ce hadith. Le Prophète (s.a.w) nous a recommandé de donner « Musinna » en tant que sacrifice. Le terme « Musinna » désigne « une vache », « un mouton (une chevre) » ou bien « un chameau ». Ces animaux sont différents d’un pays à l’autre en raison du climat. C’est pour cela que les savants divergent au sujet de l’âge de la bête. Que ça soit pour la vache ou le mouton, l’âge du « musinna » doit être de 2 ans. Dans le livre « lisaanul arab », il est écrit que le chameau doit atteindre l’âge de 5 ans ainsi qu’un mouton d’un an suffit au sacrifice. Donc, il nous suffira de s’assurer que ses dents soient tombées.
 
Le sacrifice groupé :
Lorsqu’il s’agit de vache ou de chameau, sept personnes peuvent  partager le sacrifice. Cela veut dire que sept familles peuvent donner en sacrifice un chameau ou une vache. Ceux qui ne peuvent pas sacrifier un mouton peuvent sacrifier de cette façon.
Jâbir (r.a) a dit: "Nous avons immolé en commun avec l'Envoyé d'Allah (s.a.w) une chamelle au nom de sept (personnes) lors du pèlerinage communautaire et privé. » [Muslim 2540]
Ibn Abbâs (r.a) rapporte que : « Lors d’un voyage, lorsque nous étions avec le Prophète (s.a.w) pendant la fête du sacrifice, nous avions immolé en commun une vache au nom de sept (personnes) et un chameau au nom de 10 personnes. » [Thirmithi 1421], [Nassâyi 4316], [Ibn Mâja 3122]
Le hadith cité ci-dessus dit que pour la vache et le chameau sept personnes peuvent participer au sacrifice. Quant au chameau, 10 personnes peuvent egalement sacrifier en commun. Par contre, pour le sacrifice du mouton, seul une famille peut y participer.
 
Avant l’égorgement :
Il faut veiller à ce que le couteau à égorger soit bien aiguisé afin de ne pas torturer la bête à sacrifier.
Chaddâd ibn Aws (r.a) a rapporté : « J’ai retenu deux choses de la bouche de l’Envoyé d’Allah (s.a.w). Il a dit : Allah a prescrit l’ihsân (la perfection ou l’excellence) en toute chose: lorsque vous tuez, faîtes-le avec ihsân, lorsque vous égorger, faîtes-le avec ihsân, et que chacun d’entre vous aiguise sa lame, et apaise sa bête (à sacrifier).» ( Muslim 3955], [Thirmithi 1329], [Nassâyi 4329], [Abû Dâwud 2432], [Ibn Mâja 3161], [Ahmad 16490)
A prononcer lors du sacrifice :
En égorgeant, dire « Bismillaahi Allâhu Akbar »
Anas (r.a) a dit : « Le Prophète (s.a.w) immola deux béliers blancs tachés de noir à longues cornes ; il les égorgea de sa main après avoir invoqué Dieu, fait le Takbir et placé son pied sur la joue de chacune des victimes. [Bukhari 5565]
Les femmes peuvent t’elles égorger?
Il n’y a pas d’interdiction dans les hadiths pour que la femme égorge. Le Prophète (s.a.w) a approuvé le sacrifice d’une femme.
Un des fils de Ka’b Ibn Mâlik (r.a) rapporte, d’apres son père, qu’une femme ayant égorgé un mouton à l’aide d’une pierre, le Prophète (s.a.w), interrogé à ce sujet, déclara qu’il permettrait de manger cet animal. [Bukhari 5504]
Quels sont les jours de sacrifice ?
Du jour de l’Eid ul Kébir jusqu’aux 3 jours suivants, nous pouvons sacrifier.
D’après Zubayr ibn Mut‘im (r.a), le Prophète (s.a.w) a dit: « ... tous les jours de tachrîq sont (valables pour le) sacrifice. » [Thâraqutni partie 4, page 284]
Le partage :
Il n’y a aucun hadith authentique pour dire qu’il faut partager la bête sacrifié en 3 afin de donner une part à la famille, 1 autre aux pauvres et une pour soi-même. Nous pouvons le partager sans restriction.
« …mangez-en, et nourrissez-en le besogneux discret et le mendiant. Ainsi Nous vous les avons assujettis afin que vous soyez reconnaissants. » (Sourate 22, V36)
« Mangez, donnez et mettez en réserve.» [Muslim 3986]
Il n’y a pas de mal à donner cette viande aux mécréants [Coran s22, v36] Allah emploie les mots « besogneux », et « mendiant ». Par conséquent, il ne faut pas faire de distinction entre les mécréants et les croyants. Cependant, comme c’est une fête pour les musulmans, il faut bien sur les privilégier afin de les aider dans leurs difficultés.
 
La peau :
La peau de la bête sacrifiée ne doit pas être offerte à la personne qui s’est chargée de l’enlever. En faire l’aumône aux pauvres.
Abdur Rahmân ibn Abî Layla(r.a) rapporte que Ali (r.a) a dit : « Le Prophète (s.a.w) m’avait envoyé pour m’occuper des chameaux-victimes. Il me donna l’ordre d’en distribuer la chair ; puis il m’enjoignit d’en distribuer les caparaçons et les peaux. » Suivant un autre isnâd, Ali (r.a) aurait dit : « Le Prophète (s.a.w) m’avait ordonné de m’occuper des chameaux-victimes et de ne rien donner pour le dépècement de l’animal ». [Bukhari 1716], [Muslim 2535]
Sacrifier au nom d’une personne décédée :
Il n’y a pas de hadith authentique pour sacrifier au nom d’un mort. Les hadiths qui existent sont faibles. Dans la chaîne de transmission de ces hadiths se trouvent « Abul Hasana ». Nous n’avons pas de connaissance à son sujet. De plus, il y a le nom de « Sharik » qui est cité comme quelqu’un qui dit des erreurs. De plus, ce hadith contredit le hadith authentique suivant :
Abû Hurayra (r.a) rapporte que le Prophète (s.a.w) a dit « Quand l’humain meurt son action est interrompue, exception faite de trois cas : une aumône courante, un savoir utile et un enfant pieux qui prie pour lui. » [Muslim 3358]

Au temps du Prophète (s.a.w), un homme sacrifia pour lui et pour sa famille. [Thirmithi 1425], [Ibn Mâja 3138]
Le hadith ci dessus montre que les compagnons du Prophète (s.a.w) sacrifiaient pour leur famille et non pour les personnes enterrés. Aussi, le Prophète (s.a.w) n’a pas recommandé de sacrifier pour les personnes décédées.
 
Allah est le plus Savant!
 
Source : Tract mensuel de T.N.T.J (Tamil Nadu Thowheed Jamath)

mercredi 26 septembre 2012

IMPLORONS DIEU!

 
Le principe de l’islam est de croire qu’il n’y a qu’Allah pour être adoré.
 
Puisqu’il s’agit d’adorer celui qui nous a crée, il ne faut demander nos besoins qu’à lui seul. Car, le Prophète (s.a.w) dit que l’invocation est une adoration. Donc, l’invocation qui est une adoration ne doit être demandée qu’à Allah.
 
L’homme a été crée de nature à avoir des besoins. La plupart des gens ne comprennent pas que le principe de l’invocation est d’implorer celui qui n’a nul besoin.
 
Ils vénèrent les statues qu’ils ont eux même crée ainsi qu’ils prient dans les tombes. La raison est qu’ils ignorent les caractéristiques de Dieu ainsi que sa puissance.
 
Par conséquent, on exposera à travers ce livre les caractères de Dieu, on expliquera qu’il ne faut demander qu’à Lui ainsi que les conditions pour que nos vœux soient exaucés et s’il y a besoin d’intercesseurs pour cela ?
 
L' invocation est une adoration :
 
Parmi les gens qui vivent dans ce monde, personne ne possède tous les biens. Il n’y a pas sur terre une seule personne qui a obtenu tout ce qu’elle a désiré. Les autres peuvent penser que celui qui a atteint une haute hiérarchie a obtenu tous les bienfaits et qu’il vit une vie comblée. Mais si l’on explore leur vie personnelle, on s’aperçoit qu’ils n’ont pas d’héritiers ou qu’ils ont des enfants qui leur font perdre leur honneur, ou qu’ils ont le chagrin de ne pas être satisfait de leurs épouses, qu’ils ont la tristesse de ne pas pouvoir manger à leurs envies, ou encore des centaines d’autres manques. D’autres part, certains pensent que celui qui a une richesse abondante, celui qui a une bonne santé, celui qui a le don des enfants, et encore …vivent dans la joie. Cependant, tous ces gens là devraient certainement être plongés dans leur inquiétude en faisant la liste de tous les bienfaits qu’ils n’ont pas acquis. Chaque individu a sûrement une envie qu’il n’a pas vu se réaliser, une peine pour la chose désiré non obtenue.
 
L’invocation est leur seul réconfort. Il y a des chances pour que les désirs se réalisent lorsqu’ils invoquent le tout puissant pour leurs souhaits. Même s’ils ne se réalisent pas, leurs cœurs s’apaisent avec le sentiment d’avoir confié le problème à une haute hiérarchie et que Lui s’en chargera.
 
C’est la raison pour laquelle l’Islam donne de l’importance à « l’invocation ».
D’après Nu’mân Ibn Bashîr (radiallâhu ‘anhu), le Prophète (s.a.w) a dit : « Certes l’invocation est l’adoration même. » {Ahmad 17629, 17660, 17665}, {Thirmithi 2895, 3170, 3294}, {Abû Dâwud 1364}
Sans dire que l’invocation est une adoration, le Prophète (s.a.w) dit que de toutes les adorations, l’invocation est la meilleure. Le fait que l’esclave ressente complètement sa soumission ainsi qu’il accepte que son créateur est son maître est un aspect important de l’adoration. On peut dire que cette perspective est très présente dans l’invocation.
 
On ne doit invoquer que Dieu!
 
En admettant notre faiblesse, beaucoup de gens ne comprennent pas que l’invocation est le fait de supplier Dieu qui est beaucoup plus puissant que nous.
 
Il y en a qui sollicite aux statues qu’ils ont eux même crée. Ils délaissent leur conscience même si celle-ci dit que ces statues sont des milliers de fois à un niveau inférieur à la notre.
 
Il y en a qui enterrent les morts puis invoquent ceux qui sont enterrées. Ces derniers ne sont capables de rien faire. Le fait qu’ils sont décédés en est la preuve irrévocable, malgré tout ils refusent de s’en apercevoir.
 
Même en sachant que les gourous qui vivent dans ce monde ne sont que des gens qui mangent comme nous, qui supportent des excréments dans leurs ventres, qui possèdent tous les défauts tels que maladies, soucis, vieillesse ; nous voyons partout des personnes qui les invoquent.
 
Parmi les gens, il y a aussi ceux qui invoquent les animaux, oiseaux, ainsi que les créatures misérables.
• L’islam refuse systématiquement tous ceux-ci
• Celui qui nous a crée est l’Eternel vivant
• Celui qui n’a nul besoin
• Celui qui fait ce qu’il désire
• Celui qui n’a aucune faiblesse
 
L’islam recommande formellement de n’invoquer que le Seigneur qui détient toutes ces compétences.
 
Il n’y a aucune logique à invoquer autre que Dieu. Allah explique clairement dans les versets suivants qu’ils ne sont capables de rien.
Est-ce qu'ils assignent comme associés ce qui ne crée rien et qui eux-mêmes sont créés, et qui ne peuvent ni les secourir ni se secourir eux-mêmes? Si vous les appelez vers le chemin droit, ils ne vous suivront pas. Le résultat pour vous est le même, que vous les appeliez ou que vous gardiez le silence. Ceux que vous invoquez en dehors d'Allah sont des serviteurs comme vous. Invoquez-les donc et qu'ils vous répondent, si vous êtes véridiques.Ont-ils des jambes pour marcher? Ont-ils des mains pour frapper? Ont-ils des yeux pour observer? Ont-ils des oreilles pour entendre? Dis: «Invoquez vos associés, et puis, rusez contre moi; et ne me donnez pas de répit. {Coran 7 : 191,195}
Et ceux que vous invoquez en dehors de Lui ne sont capables ni de vous secourir, ni de se secourir eux-mêmes.» Et si tu les appelles vers le chemin droit, ils n'entendent pas. Tu les vois qui te regardent, (mais) ils ne voient pas. {Coran 7 : 197, 198}
« …et n'invoque pas, en dehors d'Allah, ce qui ne peut te profiter ni te nuire. Et si tu le fais, tu seras alors du nombre des injustes. Et si Allah fait qu'un mal te touche, nul ne peut l'écarter en dehors de Lui. Et s'Il te veut un bien, nul ne peut repousser Sa grâce. Il en gratifie qui Il veut parmi Ses serviteurs. Et c'est Lui le Pardonneur, le Miséricordieux. » {Coran 10 : 106, 107}
« Et ceux qu'ils invoquent en dehors d'Allah ne créent rien, et ils sont eux-mêmes créés.Ils sont morts, et non pas vivants, et ils ne savent pas quand ils seront ressuscités. » {Coran 16 : 20,21}
« O hommes! Une parabole vous est proposée, écoutez-la: «Ceux que vous invoquez en dehors d'Allah ne sauraient même pas créer une mouche, quand même ils s'uniraient pour cela. Et si la mouche les dépouillait de quelque chose, ils ne sauraient le lui reprendre. Le solliciteur et le sollicité sont [également] faibles!» {Coran 22 : 73}
« Dis: «Invoquez ceux qu'en dehors d'Allah vous prétendez [être des divinités]. Ils ne possèdent même pas le poids d'un atome, ni dans les cieux ni sur la terre. Ils n'ont jamais été associés à leur création et Il n'a personne parmi eux pour Le soutenir». {Coran 34 :22}

« Il fait que la nuit pénètre le jour et que le jour pénètre la nuit. Et Il a soumis le soleil et la lune. Chacun d'eux s'achemine vers un terme fixé. Tel est Allah, votre Seigneur: à Lui appartient la royauté, tandis que ceux que vous invoquez, en dehors de Lui, ne sont même pas maîtres de la pellicule d'un noyau de datte. Si vous les invoquez, ils n'entendent pas votre invocation; et même s'ils entendaient, ils ne sauraient vous répondre. Et le jour du Jugement ils vont nier votre association. Nul ne peut te donner des nouvelles comme Celui qui est parfaitement informé. »{Coran 35 :13, 14}
« Dis: «Voyez-vous vos associés que vous invoquez en dehors d'Allah? Montrez-moi ce qu'ils ont créé de la terre. Ont-ils été associés à la création des cieux? Ou leur avons-Nous apporté un Livre qui contienne des preuves [pour ce qu'ils font?]» Non! Mais ce n'est qu'en tromperie que les injustes se font des promesses les uns aux autres. » {Coran 35 : 40}
« Nul doute que ce à quoi vous m'appelez ne peut exaucer une invocation ni ici-bas ni dans l'au-delà. C'est vers Allah qu'est notre retour, et les outranciers sont eux les gens du Feu. » {Coran 40 : 43}
« Dis: «Que pensez-vous de ceux que vous invoquez en dehors d'Allah? Montrez-moi donc ce qu'ils ont créé de la terre! Ou ont-ils dans les cieux une participation avec Dieu? Apportez-moi un Livre antérieur à celui-ci (le Coran) ou même un vestige d'une science, si vous êtes véridiques». Et qui est plus égaré que celui qui invoque en dehors d'Allah, et que la vie ne saura lui répondre jusqu'au Jour de la Résurrection? Et elles [leurs divinités] sont indifférentes à leur invocation. Et quand les gens seront rassemblés [pour le Jugement] elles seront leurs ennemies et nieront leur adoration [pour elles]. » {Coran 46 : 4 - 6}
Tous ces versets nous annoncent qu’il ne faut invoquer autre que Dieu et qu’il n’y a pas de profit à cause de cela sinon que c’est de l’association qui est un grand péché. Dieu est proche.
 
Ceux qui avaient pour principe de ne demander qu’à Dieu, le tout puissant, invoquent les intercesseurs qu’ils ont eux même conçu.
 
Car ils croient que Dieu est loin de nous, qu’il ne nous est pas possible de le contacter directement.
 
Croire que Dieu est très éloigné de l’homme est la cause principale du polythéisme et le refus de la croyance en Dieu. C’est pour écarter cette raison que Dieu dit qu’il est proche.
« Et quand Mes serviteurs t'interrogent sur Moi... alors Je suis tout proche: Je réponds à l'appel de celui qui Me prie quand il Me prie. Qu'ils répondent à Mon appel, et qu'ils croient en Moi, afin qu'ils soient bien guidés. » {Coran 2 : 186}
Quelle est la distance de sa proximité ? Une distance de 10 pas ? Une distance où l’on peut voir ? Une distance que l’on peut saisir de nos mains ? Dieu nous le dit dans le verset suivant :
« Nous avons effectivement créé l'homme et Nous savons ce que son âme lui suggère et Nous sommes plus près de lui que sa veine jugulaire »{Coran 50 : 16}
« Lorsque le souffle de la vie remonte à la gorge (d'un moribond), et qu'à ce moment là vous regardez, et que Nous sommes plus proche de lui que vous [qui l'entourez] mais vous ne [le] voyez point. » {Coran 56 : 83, 84, 85}
En pensant que Dieu est loin, ceux qui sont debout devant les statues, ceux qui s’agenouillent devant les tombes, ceux qui tombent dans les pieds des gourous, pensent que c’est un rapprochement. Or, le Seigneur des mondes est plus proche que la veine jugulaire de l’homme.
 
Un tel se tient devant le « gourou ». Il pense qu’il est proche de lui et loin de Dieu. Mais, Dieu est plus proche de lui que n’est proche le « gourou » que l’homme voit de ses yeux. Dieu explique dans ses versets, qu’il est si proche qu’il n’y a pas possibilité d’imaginer un espace.
 
Il est vrai que Dieu est proche. Cependant, nous n’avons pas agit de sorte à pouvoir lui demander directement. Nous n’avons pas appliqué plusieurs de ces commandements. Si nous lui demandons directement, il se mettra en colère contre nous. Nous sommes forcés à aller voir les intercesseurs pour atténuer sa colère.
 
C’est pour fausser cet argument qu’il ajoute qu’il est proche, qu’il répond à l’appel de ceux qui l’appellent. Il invite de façon générale n’importe quelle personne qui l’appelle. Il n’est pas au point que seuls les gourous peuvent l’appeler. Il dit qu’il est au point qu’une simple personne peut s’approcher.
« Dis: «O Mes serviteurs qui avez commis des excès à votre propre détriment, ne désespérez pas de la miséricorde d'Allah. Car Allah pardonne tous les péchés. Oui, c'est Lui le Pardonneur, le Très Miséricordieux. » {Coran 39 : 53}
« Et ne désespérez pas de la miséricorde d'Allah. Ce sont seulement les gens mécréants qui désespèrent de la miséricorde d'Allah». {Coran 12 : 87}
Même celui qui a commit un péché fatal au point de mettre Dieu en colère ne doit pas s’éloigner de Dieu pour cela ; ne pas se décourager en croyant que Dieu ne donnera point. Les péchés les plus graves sont également pardonnées par Allah ; eux aussi peuvent directement lui demander c’est ce qu’il veut clairement montrer.
 
Il nous fait aussi comprendre qu’il ne faut aller vers autrui hormis lui en pensant qu’il n’est pas méritant.
 
Dire que Dieu est fâché envers moi donc je me dirige vers ceux qui lui sont proches n’est pas intelligent.
 
Si l’on dit que l’on cherche ceux qui sont proches de Dieu étant donné que Dieu est en colère, quel est la preuve qui dit qu’eux sont proches de Dieu ? Dieu a-t-il dit que tel où tel personne est proche de Lui ? Il faut qu’il réfléchisse à cela !
 
Afin de calmer la colère des individus, il est acceptable qu’on aille trouver ceux avec qui ils sont proches. Il est possible qu’eux fasse apaiser leur colère en étant doux avec eux. Mais quel besoin pour Dieu qui connaît toutes les intentions de l’homme d’avoir des intercesseurs ? S’ils réfléchissent à cela, les individus changeront leur comportement.
 
Dieu ne s’arrête pas en disant seulement qu’il est prés. Il détaille aussi comment il est proche. Il éclaircit en disant qu’il est prés de celui qui l’appelle en lui répondant à son appel. Cela signifie que nos invocations lui vont aussi rapidement que celui qui est plus prés que sa veine jugulaire et qu’il entend parfaitement notre voix.
Il dit: «Ne craignez rien. Je suis avec vous: J'entends et Je vois. {Coran 20 :46}  
« Dire qu’il est proche de nous » signifie qu’il voit et entend ce qui se passe autour de nous. Dieu, après avoir dit qu’il est proche ; qu’il répond à l’appel de ceux qui l’appellent, s’adresse aux musulmans qui vont prier dans les tombes à travers plusieurs versets expliquant la vérité. « En vérité, tu ne fais pas entendre les morts; et tu ne fais pas entendre aux sourds l'appel, s'ils s'en vont en tournant le dos. » {30 :52}
« De même, ne sont pas semblables les vivants et les morts. Allah fait entendre qui Il veut, alors que toi [Muhammad], tu ne peux faire entendre ceux qui sont dans les tombeaux. » {35 :22}
A travers ces versets, nous pouvons comprendre qu’il n’est pas possible aux morts, aux enterrés de nous entendre même si l’on pense qu’ils sont proches. Les musulmans, qui vont prier dans les tombes, ont le devoir de réfléchir en se posant la question « comment ceux qui ne peuvent nous entendre répondent à nos invocations ? »
« Ceux que vous invoquez en dehors d'Allah sont des serviteurs comme vous. Invoquez-les donc et qu'ils vous répondent, si vous êtes véridiques. » {7 :194}
Dans ces versets, il y a assez d’avertissements pour tous ceux qui invoquent autrui au lieu d’invoquer Dieu, puissant qui est si proche et écoute les invocations de tout le monde.
 
Le fait que Dieu est proche et qu’il est le seul, digne d’être invoquer est naturellement le principe de la croyance en Dieu.
 
Dans une situation sérieuse, la langue de celui qui invoque plusieurs dieux ainsi que leurs gourous, dit automatiquement « Oh Dieu ! Oh Allah ! » L’homme pense que Dieu est loin lorsqu’il s’agit de petites choses mais dés que le nœud arrive à son cou, il sollicite ni son gourou ni ses statues. « Allah, Dieu » sont les mots qui sortent de sa bouche. Aussi, dans le Saint Coran, Allah explique cela.
« Et quand le mal vous touche en mer, ceux que vous invoquiez en dehors de Lui se perdent. Puis, quand Il vous sauve et vous ramène à terre, vous vous détournez. L'homme reste très ingrat! » {17 :67}
« Dis: «Informez-moi: si le châtiment d'Allah vous vient, ou que vous vient l'Heure, ferez-vous appel à autre qu'Allah, si vous êtes véridiques?» C'est plutôt à Lui que vous ferez appel. Puis, Il dissipera, s'Il veut, l'objet de votre appel et vous oublierez ce que vous [Lui] associez. » {6 :40-41}
« Et quand le malheur touche l'homme, il fait appel à Nous, couché sur le côté, assis, ou debout. Puis quand Nous le délivrons de son malheur, il s'en va comme s'il ne Nous avait point imploré pour un mal qui l'a touché. C'est ainsi que furent embellies aux outranciers leurs actions » {10 :12}
« Quand ils montent en bateau, ils invoquent Allah Lui vouant exclusivement leur culte. Une fois qu'Il les a sauvés [des dangers de la mer en les ramenant] sur la terre ferme, voilà qu'ils [Lui] donnent des associés » {29 :65}
« Et quand un mal touche les gens, ils invoquent leur Seigneur en revenant à Lui repentants. Puis s'Il leur fait goûter de Sa part une miséricorde, voilà qu'une partie d'entre eux donnent à leur Seigneur des associés, en sorte qu'ils deviennent ingrats envers ce que Nous leur avons donné. «Et jouissez donc. Vous saurez bientôt». {30 :33-34}
« Et quand un malheur touche l'homme, il appelle son Seigneur en se tournant vers Lui. Puis quand Il lui accorde de Sa part un bienfait, il oublie la raison pour laquelle il faisait appel, et il assigne à Allah des égaux, afin d'égarer (les gens) de son chemin. Dis «Jouis de ta mécréance un court moment. Tu fais partie des gens du Feu». {39 :08}
Au fond du cœur, l’homme accepte que Dieu soit tout proche. Ce verset est un vrai argument pour dire que c’est à cause des fausses choses qu’il a lui-même crée que l’homme délaisse Dieu et se dirige vers autrui.
 
Ceux qui croient que Dieu est dans un endroit où tout homme peut s’approcher, ne perdront pas leur estime devant n’importe qui,
• Ils ne se jetteront dans les pieds de personne
• Ils ne se feront pas avoir en faisant des dons
• Ils ne considéreront aucun être (ayant des besoins naturels) comme honorable
• Au nom de la religion, et au nom du don d’enfants, les femmes ne perdront pas leurs virginités
• Ils ne trahiront pas les personnes qui croient que Dieu est proche
• Ils n’essaieront pas de s’acquérir illicitement les objets des autres
• Ils ne feront aucun mal à quiconque
• Ils ne voleront pas
• Ils ne tueront pas
• Ils ne mentiront pas
• Ils ne s’engageront pas dans les corruptions
L’homme acquiert beaucoup, beaucoup, de bienfaits en croyant que Dieu est proche.
 
La manière de l'invocation :
 
Celui qui a une confiance indécis se demande pourquoi plusieurs de ses souhaits n’aboutissent pas si Dieu est proche et qu’il exauce les vœux de tout le monde. A cause de cela, il y en a même certains qui arrêtent d’invoquer Dieu. La raison est qu‘ils n’ont ni respecter les manières d’invocations ni les conditions d’invocations pour que celles-ci soient exaucées.
« Certes Allah est "gêné" lorsqu’un serviteur lève les mains vers Lui, de les retourner vides. » {Rapporté par Salmân Fârisi (r.a) – Ahmad, Abû Dâwud, Thirmithi, Ibnu Mâja, Hâkim}
Ce hadith relate le fait qu’aucune invocation n’est rejetée. Alors quels sont les raisons pour que les invocations de certains n’aboutissent pas ?
 
Éviter le haram :
 
Le prophète (s.a.w) mentionna le cas de l’homme qui, prolongeant son voyage, tout ébouriffé et poussiéreux, tend les mains vers le Ciel (s’écriant) :
«Ô mon Seigneur ! Ô mon Seigneur ! », alors que sa nourriture est illicite, sa boisson illicite, ses vêtements illicites et qu’il s’est nourri de choses illicites. Comment serait-il exaucé ? » {Muslim 1686}
Ce hadith explique que l’invocation n’est pas acceptée lorsqu’un individu mange ce que la religion a rendu illicite. Ceux qui désirent que leurs souhaits se réalisent doivent être attentifs à ce que leurs revenus soient licites.
 
Ne pas se précipiter :
 
Lorsqu’on demande à Allah, il ne faut pas se précipiter. Demander plus d’une fois. En faisant une seule invocation, ne pas venir à l’idée que « j’ai invoqué, je n’ai pas obtenu ». Les invocations ne sont pas acceptées s’ils sont demandés avec cette intention. Allah n’est pas notre domestique pour nous donner dès que l’on lui demande. Il est notre maître. La logique est de demander au maître en le suppliant.
D’après Abû Hurayra (radiallâhu ‘anhu), l’Envoyé de Dieu a dit : « Vous serez exaucées tant que vous ne direz pas : J’ai invoqué et je n’ai pas été exaucé. » {Bukhari 6340}
Ne pas demander le mal :
 
Lorsqu’on invoque, ne pas demander ce que Dieu a interdit. Par exemple : « Oh Dieu ! Donnes moi la richesse grâce à la loterie ! » Les invocations de telles sortes ne sont pas acceptés par Dieu.
D’après Abû Hurayra (radiallâhu ‘anhu), le Prophète (s.a.w) a dit : « L’invocation d’un musulman est toujours exaucée tant qu'il ne s'agit pas d'un péché ou d'une rupture de lien de parente. » {Muslim 4918}
Ne pas demander la mort :
 
A cause de la vieillesse, pour ne pas être un poids pour les êtres, en voyant la négligence des proches, certains pensent et invoquent ainsi : « Pourquoi vivre dans ce monde ? Dieu, donnes moi la mort très vite ! » Le Prophète (s.a.w) a interdit de demander à quiconque, quelque soit le cas, la mort ni de le penser dans son cœur.
D’après Anas Ibn Mâlik (radiallâhu ‘anhu), le Prophète (s.a.w) a dit : « Que personne de vous ne souhaite la mort quand la maladie l’atteint. S’il ne peut s’en empêcher qu’il dise alors : Ô mon Dieu, fais-moi mourir si la mort doit m’être plus favorable. » {Bukhari 5671, 6351}
Invoquer pour le mort :
 
Autre bienfait qu’une personne vivante fait vis-à-vis d’une personne décédé, beaucoup invoquer pour lui auprès d’Allah.
« Et [il appartient également] à ceux qui sont venus après eux en disant: «Seigneur, pardonne-nous, ainsi qu'à nos frères qui nous ont précédés dans la foi; et ne mets dans nos cœurs aucune rancœur pour ceux qui ont cru. Seigneur, Tu es Compatissant et Très Miséricordieux». {Coran 59 :10}
Surtout, les invocations que font les enfants des personnes décédées profitent énormément aux morts.
D’après Abû Hurayra (radiallâhu ‘anhu) le Prophète (s.a.w) a dit « Lorsque le fils d’Adam vient à mourir, tous ses actes sont interrompus, hormis trois choses : une aumône toujours en cours, une science dont les autres bénéficient et une progéniture pieuse qui invoque Dieu pour lui. » {Muslim 3084}
Parmi les 3 actes qui profitent à l’homme après son décès, le Prophète (s.a.w) souligne l’invocation de l’enfant pour ses parents. Donc, les enfants doivent énormément invoquer pour leurs parents auprès d’Allah. Grâce à cela, les parents auront les bienfaits.
 
Ne pas demander au nom des gourous :
 
Certains en terminant leurs invocations ajoutent : « Dieu, accepte au nom d’intel ! » Ceci est très grave. Dieu n’accepte que les invocations de ceux qui en ressentant leur soumission ainsi que la puissance de Dieu demandent en le suppliant. Sinon, les mots utilisés au nom d’autrui mettent Dieu dans une colère intense. Il n’y a aucune obligeance pour Dieu de donner à n’importe quels gourous. Leur argument est qu’Adam (a.s) a demandé de le pardonner au nom du Prophète (s.a.w) et qu’il a été pardonné. Ceci est une histoire inventée. Les savants disent de cette information se trouvant dans Thirmidhi, Haakim qu’elle est fausse. Dans la chaîne de transmission se trouve « Abdur Rahmân ibn Zayd ibn Aslam » qui n’est pas une personne de confiance. Cette histoire est contraire au verset {2 :37}, {7 :23} expliquant comment Adam à demander le pardon.
« Puis Adam reçut de son Seigneur des paroles, et Allah agréa son repentir car c'est Lui certes, le Repentant, le Miséricordieux. » {2 :37}
Ce verset {2 :37} dit qu’Adam a apprit quelques mots de la part de Dieu. Même si ces mots n’ont pas été cités dans cet endroit, dans le verset 7 :23 ces mots sont mentionnés.
« Tous deux dirent: «O notre Seigneur, nous avons fait du tort à nous-mêmes. Et si Tu ne nous pardonnes pas et ne nous fais pas miséricorde, nous serons très certainement du nombre des perdants». {Coran 7 :23}
Par ces mots, ces deux ont demandées le repentir. On comprend dans ce verset (7 :23) qu’Allah les a pardonné et que Dieu ne pardonne que lorsque l’on demande en regrettant pour le péché que l’on a commit. Donc, croire à cette histoire est contraire au Coran. Ils invoquent en se basant sur une fausse signification du verset qui dit de demander l’intercession.
« O les croyants! Craignez Allah, cherchez le moyen de vous rapprocher de Lui et luttez pour Sa cause. Peut-être serez-vous de ceux qui réussissent! » {Coran 5 :35}
La wassila :
 
On dit que pour voyager dans l’eau, le bateau sert de « wassila ».
 
Dans plusieurs religions, on croit qu’il n’y a pas besoin d’être dans le bon chemin, pas besoin de faire du bien, pas besoin d’être éloigné du mal, mais il suffit de trouver un gourou et c’est bon. L’islam refuse cette croyance. Il ordonne à ceux qui veulent s’approcher de Dieu de trouver la « wassila » à travers les bonnes œuvres. Si l’on veut s’approcher de Dieu, chacun doit faire les bonnes œuvres et s’approcher grâce à cela. Chercher la « wassila » signifie qu’on ne peut pas utiliser les gourous et les intercesseurs pour avoir la victoire.
 
Ce verset qui renferme l’idée de détruire les intercesseurs est compris dans le sens inverse.
 
« Wassila » ne signifie pas gourou, intercesseur. Ce verset (5 :35} débute ainsi « Ô les croyants ! ». Dans cet appel, les sois disant « gourous » sont compris dedans. Le sens de ce verset est que même les gourous doivent demander la « wassila ».
 
« Ô les croyants », dans cet appel, la première personne qui est visé est le Prophète (s.a.w). Il a lui aussi le devoir de chercher la « wassila ». Quel intercesseur va-t-il appeler ? S’ils méditent ainsi ils ne comprendront pas dans ce sens.
 
Il y a 3 commandements dans ce verset. Tout comme les 2 autres commandements, le commandement de la wassila s’adresse aussi à tout le monde y comprit les gourous.
 
Un autre verset dit clairement que même les gourous cherchent la wassila. {17 :57} Donc, la logique serait de prendre la signification dans le sens que les bonnes œuvres dîtes wasila sont un moyen de s’approcher de Dieu. Sur ce, le Prophète (s.a.w) ainsi que tous les croyants peuvent chercher la wasila. Ce verset serait illogique si l’on croit qu’il faut s’accrocher aux gourous.
 
Invoquer avec insistance :
 
Quand on demande à Dieu, il faut insister sur le fait que les vœux soient absolument exaucés. Les souhaits demandés ainsi : « Donnes moi si tu veux ! Sinon, ne donnes pas !» ne sont pas exaucées. Quelque soit la manière de la demande, il ne donnera que s’il voudra. En disant « Donnes moi si tu le désires !» il y a le sens de, même s’il ne veut pas, on pourra l’obtenir en insistant.
Selon Anas (radiallâhu ‘anhu), l’Envoyé de Dieu (s.a.w) a dit : « Quand l’un de vous invoque (Dieu) qu’il soit résolu quand il fait sa demande ; qu’il ne dise pas : Mon Dieu, si Tu veux, donne-moi, car nul ne saurait Le contraindre. » {Bukhari 6338, 6339, 7464, 7477}
Tout demander :
 
Les gens se comportent de manière à demander les grandes choses à Allah et pensent obtenir les petites sans lui demander.
 
Ils demandent à Dieu ce qu’ils pensent possible, ce qu’il leur semble impossible ils ne lui demandent pas. Ceci est inadmissible !
 
S’ils n’ont pas d’enfants après 10 ans de mariage, ils demandent à Allah. Cependant, il n’ose pas demander dès qu’ils atteignent la vieillesse. Ils agissent ainsi car ils pensent qu’en étant âgé, il n’est pas possible d’avoir des enfants. S’ils avaient conscience que Dieu est capable de tout, même dans cette situation ils n’hésiteraient pas à invoquer Dieu.
 
Le Prophète Zakaria (a.s.) en étant vieillard, ayant les os faibles et les cheveux blancs a demandé un héritier. Dieu aussi lui a donné un successeur. Le Coran explicite clairement ce fait.
« Lorsqu'il invoqua son Seigneur d'une invocation secrète, et dit: «O mon Seigneur, mes os sont affaiblis et ma tête s'est enflammée de cheveux blancs. [Cependant], je n'ai jamais été malheureux [déçu] en te priant, ô mon Seigneur. » {Coran 19 :2, 3, 4}
Celui qui a un petit emploi n’ose pas demander à Dieu de le rendre riche. Il pense qu’il n’est pas possible d’avoir des fortunes avec un petit boulot mais il ne réfléchit pas qu’Allah, le puissant est capable de tout.
 
Au fond du cœur, il pense que Dieu est faible comme lui. Il ne croit pas qu’il a la puissance sur toute chose. C’est la raison de sa conduite.
 
Par conséquent, il ne faut pas être radin pour lui demander.
 
Invoquer discrètement et en humilité :
« Invoquez votre Seigneur en toute humilité et recueillement et avec discrétion. Certes, Il n'aime pas les transgresseurs. » {7 :55}
« Et invoque ton Seigneur en toi-même, en humilité et crainte, à mi-voix, le matin et le soir, et ne sois pas du nombre des insouciants. » {7 :205}
Ces versets nous apprennent la manière d’invoquer Dieu.
Nous savons comment procéder devant un officier ou gouverneur pour demander nos souhaits.
 
En demandant nos souhaits à l’officier de façon autoritaire même si les paroles et mélodies sont justes, ce dernier n’acceptera pas.
 
La soumission montrée vis-à-vis d’Allah doit être des milliers de fois supérieure à la soumission devant l’officier. C’est ce qu’Allah dit ici.
 
La première condition est de demander dans l’humilité. Si on demande à Allah en chantant ou autre, la soumission ne sera pas présente. Dans la plupart des mosquées, c’est comme cela que sans soumission et sans savoir à qui l’on s’adresse, ils invoquent comme une coutume.
 
De plus, demander discrètement fait partie de la bonne manière de l’invocation.
 
De cela, on comprend qu’il ne faut pas demander en groupe à voix haute.
 
Chacun a des besoins personnels. Chacun doit demander ses besoins dans sa langue discrètement avec humilité, c’est la principale conduite de l’invocation.
 
Il faut être vigilant sur le fait que Dieu n’acceptera que les invocations faîtes selon ses commandements.
 
La dernière partie de la nuit :
 
Les invocations faîtes dans le dernier tiers de la nuit sont bénéfiques. Il faut choisir ce temps pour invoquer.
D’après Abû Hurayra (radiallâhu ‘anhu), l’Envoyé de Dieu (s.a.w) a dit : « Notre Seigneur descend chaque nuit vers le ciel inférieur au moment où il reste encore le dernier tiers de la nuit en disant : « Celui qui M’invoquera, Je l’exaucerai ; celui qui Me demandera une chose, Je la lui accorderai ; celui qui me demandera pardon, je lui pardonnerai. » {Bukhari 1145, 6321, 7494}
Lors de la prosternation... :
 
C’est dans la prosternation que l’esclave se rapproche le plus d’Allah. Alors, profiter de cette position pour effectuer les invocations.
D’après Abû Hurayrah (radiallâhu ‘anhu) le Prophète (s.a.w) a dit « C'est lors de la prosternation qu'on se rapproche le plus d'Allah, ne manquez pas d'y multiplier alors les invocations. » {Muslim 744}
L'invocation faite en discrétion :
 
Les invocations que l’on fait pour nos proches sont sûrement exaucées lorsqu’elles sont faîtes hors de leurs vues sans qu’ils le sachent.
Abu Ad-Dardâ (radiallâhu ‘anhu) rapporte qu'il a entendu le Messager de Dieu (s.a.w) dire : "Toutes les fois que le musulman fait une invocation en faveur de son frère en son absence, l'Ange lui dit : "Et à toi la même chose"". {Muslim 4912}
L'invocation du père pour son fils... :
 
L’invocation du père pour son fils est aussi très acceptée. Les enfants doivent bénéficier des invocations de leurs pères en s’occupant d’eux de belle façon.
D’après Abû Hurayra (radiallâhu ‘anhu), le Prophète (s.a.w) a dit : « Trois invocations sont exaucées sans aucun doute : celle du père, celle du voyageur et celle de l’opprimé »Thirmidi 1828}
Il y a aussi des hadiths de ce genre au sujet d’un gouverneur juste et du jeûneur.
 
Si l'invocation n'a pas été satisfaite :
Il n’y a aucun doute sur l’attestation de Dieu : « Demandez moi, je vous donnerai. » Aucune invocation ne serait inutile si les conditions de l’invocation sont respectées.
 
Il ne faut pas perdre espoir si l’invocation n’est pas exaucée malgré le respect de toutes les conditions de l’invocation. Il ne faut pas penser que Dieu n’a pas accepté notre invocation.
 
Il se peut que ce que l’on demande soit un mal pour nous. Même si l’on ne le sait pas Dieu le sait. Donc, Allah donne meilleur que ce qu’il a été demandé.
 
Si les enfants, ignorants, demandent à la mère de leur acheter un couteau dangereux, la mère ne lui achètera pas. A la place, elle lui achètera un objet beaucoup plus cher que celui là. Dieu est plus miséricordieux que la mère. Si l’esclave lui demande, sans science, quelque chose qui lui serait dangereux, il ne lui donnera que ce qui est meilleure que cela.
 
Un serviteur peut demander un grand bienfait. S’il pense que le serviteur lui a demandé un bienfait qui le guide dans le mauvais chemin et dans la mécréance alors il lui donnera meilleure que cela.
 
Ou bien il lui écartera un mal qui devait lui survenir. Un homme nous demande une aide. Au même moment, nous apercevons un serpent qui veut s’approcher de lui par derrière. A l’endroit, on ne fera pas l’aide qu’il a demandé, on tuera plutôt le serpent. Ou bien on écartera le serpent afin qu’il ne le touche pas.
 
Dans le cas où le serviteur demande sans saisir le danger qui l’attend, le tout miséricordieux lui enlèvera ce danger au lieu de lui donner. Si tel n’est pas le cas, sans lui donner, pour cela il lui donnera une haute hiérarchie dans l’au delà.
D’après Abu Saïd (radiallâhu ‘anhu), le Prophète (s.a.w) a dit « Pas un musulman ne fait une invocation qui ne comporte aucun mal, ni rupture de lien de parenté, sans qu'Allah ne lui donne grâce à cela l'une de ces trois choses : Il lui donne ce qu'il a sollicité dans l’immédiat, Il la lui réserve pour l'au-delà, ou il l'épargne d'un mal équivalent ». Les Compagnons dirent : « Dans ce cas, nous devons invoquer Allah abondamment ? Il répondit : " La réponse d'Allah est encore plus abondante » {Ahmed 10709}
C’est pourquoi, il ne faut pas douter sur l’exaucement des invocations. En respectant tout ceci, en profitant de ces situations, il n’y a aucun doute sur la réalisation des invocations.
 
Traduit par FRTJ (France Thowheed Jamaath)
Source : « Iraivanidam kai yenthungal» (IMPLORONS DIEU) Auteur : P. Zainul Abideen

vendredi 31 août 2012

Profites du temps présent!

 
Allah a donné un certain temps à l’homme afin qu’il puisse comprendre Dieu, qu’il puisse pratiquer les commandements divins et agir selon ses recommandations dans ce monde. Mais l’homme, en disant qu’il n’a pas le temps, néglige les ordres divins et les bonnes œuvres. Ceux qui disent qu’ils n’ont pas de temps, le disent t’ils réellement ? Où le disent t’ils pour s’esquiver ? Leurs comportements clarifient ceci. Ceux qui prétendent manquer de temps, passent des heures à regarder des séries, des heures à regarder des matchs de cricket, dorment sans savoir que le jour est levé, s’éclatent avec leurs amis, regardent le cinéma pendant des heures devant le petit et grand écran. Est t’il exact de dire qu’une personne qui gaspille beaucoup de temps n’a pas le temps de consacrer son temps pour Dieu et son commandement ? Gaspiller ce temps qui est un bien inestimable est un grand péché. Pour cela, le jour du jugement, il y aura un grand châtiment, il n’y aura pas possibilité d’échapper à la peine.
« Et là, ils hurleront: «Seigneur, fais-nous sortir; nous ferons le bien, contrairement à ce que nous faisions». «Ne vous avons-Nous pas donné une vie assez longue pour que celui qui réfléchit réfléchisse? L'avertisseur, cependant, vous était venu. Et bien, goûtez (votre punition). Car pour les injustes, il n'y a pas de secoureur». {35 :37}
Quelles informations tirons-nous du verset ci-dessus ?
* Dieu nous a donné assez de temps pour vivre une belle vie
* Les prophètes ont averti sur le fait de ne pas gaspiller le temps ainsi que de se consacrer dans le bien
* Ne pas dépenser le temps dans les choses inutiles
* Gâcher le temps est un énorme péché. Le châtiment de ce péché est l’enfer.
* Si la fin du monde apparaît, alors personne ne pourra être d’aucune aide pour nous sauver du châtiment Donc, il faut profiter du temps que l’on a pour les bonnes œuvres. Ne pas passer son temps à des choses inutiles. Le temps est un des faveurs que Dieu nous a donné.
D’après Ibn Abbâs (Dieu l’agrée, lui et son père), le Prophète (s.a.w) a dit : « Nombre de gens sont dupes de ces deux faveurs : la santé et les loisirs. » {Bukhari 6412}
Nous devons consacrer notre temps à de bonnes œuvres lorsque nous avons une bonne santé et du temps libre. Surtout, nous devons au moins trouver la possibilité de lire le Coran qui est la preuve fondamentale de l’islam. La vérité étonnante est que la plupart des individus ne savent pas lire le Coran. Ceux qui ont accepté l’islam ou même qui sont dans l’islam depuis des générations ne savent pas lire le Coran, ceci montre à quel point ils sont attachés à l’islam et au Saint Coran.
Uthman (Dieu l’agrée) rapporte que le Prophète (s.a.w) a dit : « Le meilleur d’entre vous est celui qui apprend le Coran et qui l’enseigne (ensuite). » {Bukhari 5027}
Il était possible d’apprendre le Coran si l’on prenait un petit bout de l’intérêt que l’on porte à apprendre les autres langues. Mais personne ne donne de l’intérêt au Saint Coran qui nous guide à la victoire de l’au-delà. Les islamistes doivent changer cette situation. Chaque maison doit compter une personne sachant lire le Coran. Ceux qui savent doivent enseigner ceux qui ne savent pas. Tous les membres de la famille doivent devenir des personnes sachant lire le Coran agréablement tous les jours en comprenant son sens. Avant de regretter au jour du jugement, profitons de notre temps pour les bonnes œuvres, emportons la victoire le jour du jugement !
 
Source : « Tract mensuel du Jummah" Edité par T.N.T.J

jeudi 16 août 2012

… « Zakat Ul Fitr »

La "zakat ul fitr" est une aumône obligatoire pour tous les hommes et femmes musulmans, les esclaves ainsi que les petits.
Ibn Umar (r.a) rapporte : « Le Messager d’Allah (s.a.w) a rendu obligatoire l’aumône de la rupture du jeûne en versant un saa’ de dattes ou un saa’ d’orge, à chaque esclave ou personne libre, mâle ou femelle, petit et grand parmi les musulmans. [Bukhari 1503]
Il doit verser cette aumône pour chaque personne à sa charge. La mesure d’un saa’ équivaut à une mesure d' environ 2,5 Kg. C’est ce que l’on appelle "zakat ul fitr".
L’objectif de la "zakat al fitr" :
La zakat ul fitr est devenue une obligation pour deux raisons.
D’après Ibn-Abbâs : (r.a) Le messager d’Allah (s.a.w) a imposé l’aumône de rupture du jeûne « zakat ul fitr » pour purifier le jeûneur de ses mauvaises paroles, et pour que ce soit une nourriture pour les pauvres. {Abû dâwud 1371}, {Ibn Mâja 1817}
Quand faut-il la verser ?
D’après Ibn-Umar : (r.a) le messager d’Allah (s.a.w) a ordonné que la « zakat ul fitr » soit versée avant que les gens sortent pour effectuer la prière de l’Aïd »{Bukhari 1503, 1509}
D’après ce hadith, certains jugent qu’il faut la verser après la prière de l’aube et avant la prière de l’Eid.
• D’après ce hadith, nous pouvons comprendre qu’il faut donner « la zakat ul fitr » avant la prière de l’Eid.
• Ce hadith nous fait aussi comprendre qu’il ne faut pas la verser après la prière de l’Eid mais que l’on peut la verser plusieurs jours avant.
Abû Hurayra (r.a) a dit : « Le Prophète (s.a.w) m’avait confié le soin de garder l’aumône du Ramadan. Quelqu’un étant venu et ayant pris une jointée de grains, je le saisis et lui dis : Je vais te traduire devant l’Envoyé de Dieu (s.a.w). _Je suis pauvre, me dit-il, j’ai de la famille et je suis réduit à la dernière extrémité. Je le laissai faire et le lendemain matin le Prophète (s.a.w) m’ayant dit : Eh bien ! Ô Abû Hurayra (r.a), qu’à fait ton prisonnier ?_Ô Envoyé de Dieu, répondis-je, il s’est plaint de son extrême dénuement et de ses charges de famille ; j’ai eu compassion de lui et l’ai laissé partir._Certes, il t’a menti, s’écria le Prophète (s.a.w) et il reviendra ! Je le guettai et, pour la troisième fois, il revint… {Bukhari 2311, 3275, 5010}
Certains disent que ce hadith ne parle pas de la "zakat ul fitr" mais de la "zakat al maal" collecté pendant le mois de ramadan. Cet argument n’est pas exact. La "zakat al maal" n’est pas une aumône que l’on récolte seulement au mois du ramadan. Elle est collectée toute l’année. Mais l’aumône du ramadan ne peut designer que l’aumône de la rupture du jeûne (zakat ul fitr). Nous pouvons comprendre cela grâce au hadith suivant.
Le Messager d’Allah (s.a.w) prescrivit pour l’aumône légale de la fin du mois de Ramadhan « Zakat Al-Fitr » une mesure « Sâ` » de dattes, ou une mesure « Sâ` » d’orge, pour toute personne, esclave ou libre, homme ou femme parmi les musulmans. {Nassâyi 2453, 2455}
Il a imposé cette aumône à chaque individu ce qui veut dire que ça ne peut designer que l’aumône de la rupture du jeune (zakat ul fitr) vu que la "zakat ul maal" varie d’une personne à l’autre. Tandis que là elle est collecté à une mesure « sa » par personne. Donc, le hadith rapporté par Abû Hurayra (r.a) ne peut désigner que la "zakat ul fitr". Ce hadith est un argument pour dire que la "zakat ul fitr" a bien été collectée aux gens ainsi que l’on peut la collecter bien avant 3 jours. L’aumône de la fin du mois de ramadan est restée au moins 3 jours dans les mains d’Abu Hurayra (r.a). Satan ou un individu est venu voler cette somme.
D’après cela, nous concluons que l’on peut collecter cette aumône quelque jours avant la fête de l’Eid.
Donc, il n'y a aucun doute sur le fait de collecter l'aumône de la rupture du jeûne quelques jours avant la fête de l'Eid. La fin de cette collecte se termine avant la prière de l'Eid.

[La zakat ul filtr est fixée à 5 euros par personne en France]
Source : Tract mensuel du Jummuah [T.N.T.J]

jeudi 9 août 2012

Invocation de "la Nuit du Destin"

« Allâhumma Innaka ’afou-oun tuhibou al-’afwa fâ’fou ’ani »
« Ô Allâh, Tu es celui qui pardonne, et Tu aimes le pardon, aussi pardonne-moi »
اللّهمَّ اِنّك عفوّ تحبّ العفو فاعف عنّي

Une des meilleures invocations qui peut être dite durant la nuit du destin est ce que le Prophète a appris à Aisha(r.a) quand elle dit :
« Ô Messager d'Allah, si je savais qu'elle était la nuit du destin, que devrais-je dire en cette nuit ? » Et le Prophète de répondre : "Dis : Allahouma inaka 'afou-oun touhiboul-'afwa fa'afou'ani"
[ Hadith authentique rapporté par At-Tirmidhi 3580]

jeudi 2 août 2012

… « La nuit du destin »

La récompense équivalente à 1000 mois en une seule nuit :
« Nous l'avons certes, fait descendre (le Coran) pendant la nuit d'Al-Qadr. Et qui te dira ce qu'est la nuit d'Al-Qadr? La nuit d'Al-Qadr est meilleure que mille mois. Durant celle-ci descendent les Anges ainsi que l'Esprit, par permission de leur Seigneur pour tout ordre. Elle est paix et salut jusqu'à l'apparition de l'aube. » {97 :1-5}
« D’après Abû Hurayra, le Prophète (s.a.w) a dit : « Quiconque se tiendra en prières durant la Nuit du destin, avec foi sincère et en vue de Dieu seul, obtiendra le pardon de ses fautes passées. » [Bukhari 35]
Quel est la nuit du destin ? :
Même si la nuit du destin est une nuit bénie, personne ne connaît le jour exact y compris le Prophète (s.a.w). Pour une raison quelconque, Allah a fait oublier ce jour au Prophète (s.a.w).
Selon Ubâda ibn as Sâmit (r.a), le Prophète (s.a.w) étant sorti pour annoncer qu’elle était la Nuit du destin, deux hommes d’entre les musulmans se prirent de querelle à ce moment. « J’étais venu, dit alors le Prophète (s.a.w), pour vous parler de la Nuit du destin, mais un tel et un tel s’étant pris de querelle, cela m’a fait oublier sa date, et il se peut que cette circonstance soit heureuse pour vous. Cherchez cette date entre les nuits des 27, 29 et 25 (du mois de ramadan). » [Bukhari 49]
Comme ce hadith relate le fait que le Prophète (s.a.w) ne connaît pas la date exacte de la nuit du destin, nous pouvons dire qu’aucun individu dans ce monde ne peut le savoir. Cependant, il y a des hadiths authentique qui rapportent que le Prophète (s.a.w) a dit que la nuit du destin peut se situer dans les nuits impaires de la dernière décade du mois de ramadan soit les 21, 23, 25, 27, 29.
D’après Aïsha (r.a), le Prophète (s.a.w) a dit : « Cherchez la nuit du destin parmi les nuits impaires de la dernière décade du mois de ramadan. » [Bukhari 2017], [Muslim 1997]
Ubâda ibn Sâmit (r.a) rapporte que le Prophète (s.a.w) a dit ces propos en parlant de la nuit du destin : « Elle se trouve dans le mois de ramadan. Cherchez la pendant la dernière décade du mois de ramadan pendant les nuits impaires, les 21, les 23, les 25 ou les 27 ou encore la dernière nuit du 29 ». Puis il dit : « Quiconque observe la prière nocturne durant la nuit du destin avec foi sincère et en estompant [la récompense de Dieu], ses péchés passés lui seront pardonnés. » [Ahmad 20700]
Les hadiths cités ci-dessus confirment que la nuit du destin se situe dans les nuits impaires de la dernière décade du mois de ramadan. Elle ne peut être que parmi la 21, 23, 25, 27 ou 29 ème nuit.
La 27 ème est-elle la nuit du destin ?
Nous avons vu que la nuit du destin ne peut être que dans les nuits impaires de la dernière décade. Cependant, les gens qui ne lisent pas les hadiths croient qu’elles se trouvent la 27 ème nuit et la fête ce jour. Voyons si l’on trouve un hadith authentique pour cela.
Muawiya (r.a) rapporte que le Prophète (s.a.w) a dit : "La nuit du destin est la nuit du 27" [Abû Dâwud 1178]
C’est en prenant ce genre d’information que certains disent que c’est le 27 ème jour. S’il n’existait que ce hadith, nous pouvons dire que c’est la 27 ème nuit. Mais, les hadiths que l’on a cités précédemment, disent clairement que ce jour a été oublié par le Prophète (s.a.w) ainsi qu’il nous a recommandé de le chercher dans les nuits impaires de la dernière décade. De plus, comme pour le 27, nous avons un autre hadith sur la 23 ème nuit.
D'après Abdullah Ibn Unays (r.a), le Prophète (s.a.w) a dit: «Cherchez la nuit du destin la 23 ème nuit». [Ahmad 15466]
Comme cela, il est aussi rapporté pour la 21 ème, 23 ème et 25 ème nuit.
D’après Ibn Abbâs (r.a), le Prophète (s.a.w) a dit : « Cherchez là dans la dernière décade du mois de ramadan, cette nuit du destin ; qu’il reste à courir du mois neuf nuits, qu’il reste sept, qu’il en reste cinq. » [Bukhari 2021]
Tout comme cela, il est aussi rapporté pour la 23 ème et 29 ème nuit seule.
D’après Ibn Abbâs (r.a), le Prophète (s.a.w) a dit : « Elle se trouve dans la dernière décade (du ramadan) : elle a lieu, c’est-à-dire la nuit du destin, quand neuf nuits (de cette décade) sont écoulées ou quand il en reste sept à courir. » [Bukhari 2022]
Étant donné qu’il y a diffèrent isnad, quel est la bonne conclusion ?
Lorsqu’un compagnon vint demander au Prophète (s.a.w) si l’on peut chercher la nuit du destin la 21 ème nuit, le Prophète (s.a.w) répondit « oui ». Un autre compagnon vint demander si l’on peut la chercher la 23 ème nuit, il répondit « oui ». On lui demanda pour les 5 nuits impaires et il répondit la même chose. [Thirmithi 722].
Vu les hadiths authentiques, nous pouvons comprendre que la nuit du destin se situe dans l’une des 5 nuits impaires de la dernière décade. …
Traduit par FRTJ (France Thowheed Jamath)
Source : « Tract mensuel du Jummuah »(T.N.T.J)